Carillon_2012_06_27

Point de vue

OPINIONS

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Ne méprisons pas les résidents

Le rendement de nos écoles

« Maintenir GPR sur la bonne voie » « L’Ontario forge de l’avant en adoptant un plan solide visant à créer des emplois et à stimuler l’économie tout en préser- vant les acquis obtenus dans le domaine de la santé et de l’éducation. En effet, le budget 2012, Des mesures décisives pour l’Ontario, est une excellente nouvelle pour les familles de Glengarry- Prescott-Russell », a lancé le député Grant Crack. « Le budget 2012 adopte des mesures décisives et propose des choix avisés pour stimuler l’économie de l’Ontario, créer des emplois et protéger les services qui comp- tent le plus aux yeux des familles, à savoir la santé et l’éducation », a déclaré M. Crack. Dans Glengarry-Prescott-Russell, l’adoption du budget contrinbue entre autres à aller de l’avant avec l’expansion prévue de l’Hôpital Général de Hawkesbury; et la mise en oeu- vre continue du programme de maternelle et jardin d’enfants à temps plein dans nos écoles locales. parfois Chamaillard refusent d'attaquer les vrais problèmes même les plus faciles à ré- gler. À preuve, un résident m'a fait parvenir une copie d'un courriel dans lequel le maire répond qu'il allait demander un rapport au surintendant des travaux publics au sujet des nombreux déchets qui longent un de nos parcs plutôt que, puisqu'il détient le pouvoir exécutif, d'obliger les hommes du service des travaux publics à aller nettoyer ce qui ressemble à un dépotoir. Que faudra- t-il pour que nos élus siègent sérieusement en misant sur la qualité de vie des résidents plutôt que sur leurs profits personnels? Depuis 2006, la population de Hawkesbury a chuté de 2,9 % et le taux de logements in- occupés a lui augmenté de 1,1 %. Politique- ment, une vision est la capacité d'anticiper les événements et les situations futurs de sorte qu'on puisse en tirer un profit col- lectif. Personnellement, une vision est une représentation imaginaire de choses qui n'existent pas. Jean Bryant Corbin Hawkesbury

D'abord, on ne pourra pas m'accuser de me faire du capital politique ou d'être un opportuniste puisque d’une part, je ne suis pas un élu, et d’autre part, il n’est pas certain que je vais me présenter à d'éventuelles élections, ayant dû abandonner toutes mes activités professionnelles et personnelles pour m’occuper, à la maison, de ma mère victime d'un AVC, qui est maintenant en fauteuil roulant et qui a perdu l'usage de la parole. Je suis tellement dégoûté! Alors que tous s'entendent pour dire que Hawkesbury a besoin d'une cure de rajeunissement, que ses contribuables doivent avoir l'occasion de respirer un peu plus financièrement et que les finances publiques doivent être « tenues serrées », voici plutôt ce que le nou- veau conseil municipal a fait : Premier budget (2011) La taxe d’eau pour les résidents et les commerces a augmenté de 500 %. t 15 000 $ ont été réservés à un ami du maire pour un voyage de pêche qui, selon le maire, « fera connaître Hawkesbury par des millions et des millions de personnes à travers le Can- ada et les Etats-Unis ». La seule chose qui en est ressorti est une inscription de 1 pouce par ½ pouce quelque part sur la couverture d'un magazine qui est lu par moins de 0,7 % de la popula- tion de l'Ontario. Pendant ce temps-là, rappelons-nous, environ 100 familles n'avaient rien à manger Noël dernier. Deuxième budget (2012) Les taxes aux résidents ont augmenté. 3 000 $ ont été réservés à un ami pour un voyage de pêche semblable à celui de l'an passé. Les dépenses personnelles du maire ont augmenté de 133 %, passant de 3000 $ à 7000 $. Il semblerait qu'on ait aussi omis d'inscrire des dépenses dans le budget ce qui laisse présager un déficit. Pendant ce temps-là, des familles crèvent toujours de faim, nos rues sont toujours délabrées et les maisons à vendre continuent de se mul- tiplier. Le fameux plan visionnaire de 100 jours du maire Berthiaume n'a jamais vu le jour. Malgré de nombreux avertissements de la population, le maire et ses acolytes, messieurs Fraser, Beaulne, Tourangeau et t t t t

La fin d’une autre année scolaire permet une autre évaluation de l’état de notre système d’éducation. L’Office de la qualité et de la responsabilité en éducation (OQRE) vient de publier son plus récent rapport portant sur les étudiants du secondaire en Ontario. Alors qu’il y a la concurrence pour les jeunes, l’arrivée du bulletin provincial donne une autre occasion pour les conseils scolaires de vanter les mérites de leurs systèmes. Les deux conseils scolaires de langue française dans notre région ont des bonnes raisons de célébrer les résultats. Au Conseil scolaire de district catholique de l’Est on- tarien (CSDCEO), 87 pour cent des élèves de 10 e année ont réussi le Test provincial de compétences linguistiques (TPCL). Au Conseil des écoles publiques de l’est de l’Ontario, 91 pour cent des élèves de 10 e année ont réussi. À travers la province, les résultats au TPCL indiquent que la grande majorité des élèves a acquis les compétences linguistiques requises pour participer efficacement et productivement à la vie active. Parmi les élèves de langue française de 10 e année qui ont fait le test cette année, 85 % l’ont réussi. Au cours des cinq dernières années, le taux de réussite de la province est demeuré relativement stable, se situant entre 82 % et 86 %. Un examen plus approfondi des résultats fait ressortir un écart important de 70/30 dans le rendement des élèves. La vaste majorité des élèves de 10 e année de langue française en Ontario qui a fait le test (71 % ou 4 011) était inscrite au cours théorique de français en 2012, et plus de neuf élèves sur 10 (94 %, 3 721) qui ont participé au test l’ont réussi. Les résultats sont différents pour les 30 % restants, soit 1 600 élèves. Par exemple, bien que 25 % (1 410) de tous les élèves de 10 e année qui ont fait le test soient inscrits au cours appliqué de français, les élèves de ce cours représentent près des deux tiers (64 %) de tous les élèves qui n’ont pas réussi le TPCL en 2012. Devant cette situation qui se répète depuis plusieurs années, les observations tendent vers une analyse et un éventuel remaniement du cours appliqué. Au cours d’une étude encore plus approfondie, l’OQRE a examiné les résultats de cette année des élèves de 10 e année et les résultats qu’ils ont obtenus aux com- posantes lecture et écriture des tests provinciaux faits il y a quatre ans, alors qu’ils étaient en 6 e année. Cette analyse a révélé que, sur les élèves de 10 e année qui n’ont pas réussi le TPCL cette année, 64 % n’avaient également pas atteint la norme provin- ciale en lecture en 2008. Il existe encore un groupe important d’élèves qui passe d’une année scolaire à l’autre sans recevoir le soutien en littératie nécessaire à sa réussite. « Le système éducatif financé par les deniers publics réussit à développer les habi- letés en littératie de la vaste majorité de ces élèves – ce qui est régulièrement démon- tré dans les évaluations provinciales, nationales et internationales », a déclaré Brian Desbiens, président du conseil d’administration de l’OQRE. « Toutefois, les cours et les soutiens spécifiquement destinés aux élèves ayant besoin de genres de programmes différents pour développer leurs habiletés en littératie ne produisent pas les résultats anticipés par les membres du conseil d’administration de l’OQRE. » « Il est clair que, plus tôt nous recensons et appuyons les élèves qui ont des besoins, meilleures sont nos chances de modifier leur cheminement pour les aider à réussir », a ajouté Marguerite Jackson, directrice générale de l’OQRE. « Les élèves de 3 e année et de 6 e année de l’Ontario ont fait les tests provinciaux la semaine dernière, et nous encourageons leurs parents, tutrices et tuteurs à prêter une attention particulière aux résultats qu’ils recevront en septembre, ainsi qu’à travailler en partenariat avec le per- sonnel enseignant pour soutenir l’apprentissage de leur enfant. » Le TPCL est un test provincial, fondé sur des normes qui évaluent les habiletés en lecture et en écriture des élèves. Le test détermine si ces habiletés atteignent la norme minimale en fonction des attentes et contenus d’apprentissage du curriculum de l’Ontario devant être acquise avant la fin de la 9 e année. La réussite du TPCL est une exigence pour l’obtention du Diplôme d’études secondaires de l’Ontario. Vous pouvez consulter toutes les données du TPCL au lien suivant : www.oqre. on.ca. Parfois controversé, le test provincial demeure un outil essentiel dans la poursuite de l’excellence. Il est évident que le monde a évolué et continue d’évoluer. Le changement est la seule chose qui demeure constante. Tout le monde doit s’adapter. C’est une réalité à laquelle nous faisons tous face. Aujourd’hui, nous avons accès à des moyens de communication super-rapides, qui sont fondés sur un nouveau langage. Les mots que nous utilisons dans les courri- els ou pour envoyer des messages textes font maintenant partie d’un nouveau lex- ique. La plupart des gens sont habitués à transmettre des messages par un mélange d’abréviations, de symboles et d’images. Par ailleurs, les compétences de base de communication demeurent incontourn- ables.

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Fondé en 1947

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , directeur des ventes, yvan@eap.on.ca

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec # convention : 0040012398 Gilles Normand , dir. de production et de la distribution, gilles.normand@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir. de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle/News : nouvelles@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

Chapeau à Dominique Demers

Félicitations à la Ville de Hawkesbury pour avoir enfin rebaptiser la salle d’activités de la Bibliothèque publique en l’honneur de Dominique Demers. L’auteure, originaire de Hawkesbury, est une inspiration talentueuse et mérite la reconnaissance de sa ville natale. La ville a pris plusieurs années à passer à l’action et créer La Salle Dominique Demers , mais mieux vaut tard que jamais.

Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause.

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