R égions du S ud
Outre l’agriculture, la pêche et le tourisme, la région mise sur de nouveaux secteurs porteurs comme les énergies renouvelables.
PME, ressources hydriques et formation professionnelle Le projet du parc industriel et logis- tique donnera une nouvelle impulsion à la région. Le site pourra accueillir plus de 150 PME. Il sera doté de tous les équipements nécessaires répon- dant aux meilleures normes pour assurer aux opérateurs les ingrédients nécessaires à leur compétitivité. Par ailleurs, il faut noter que la mobi- lisation des ressources hydriques dans une région connue pour son aridité, figure parmi les principales priorités. L’extension de la station de dessale- ment d’eau de mer a enregistré un taux d’avancement des travaux de plus 80%. Doté d’un budget de 370 millions de DH, le projet aura une capa- cité de production de 26.000 m 3 /j, qui vont s’ajouter aux 26.000 m 3 /j de la première station et aux 10.000 m 3 /j d’eaux souterraines, soit une capacité de production de 62.000 m 3 /j.
Au niveau de la formation, l’OFPPT, en partenariat avec la région, a lancé les travaux de construction de sa 5 ème Cité des métiers et des compétences (CMC) dédiée à la région de Laâyoune- Sakia El Hamra. Un établissement «nouvelle généra- tion» qui déploiera une offre de for- mation particulièrement diversifiée et axée sur les filières à fort potentiel et en parfaite complémentarité avec le dispositif existant. Compte tenu de l’intérêt majeur que représente ce projet, la carte de formation a été arrêtée en concertation avec les pro- fessionnels et les différentes parties prenantes de la région afin de satis- faire les besoins en compétences et de favoriser l’employabilité des jeunes. Innovante et à la pointe de la tech- nologie, la CMC déploiera un total de 46 filières (dont 70% nouvellement créées) dans 6 secteurs d’activité majeurs, en phase avec l’écosystème de la région. Elle sera dotée d’une capacité d’accueil de 2.000 stagiaires par an. Grâce à ces réalisations, la région devra consolider davantage ses indicateurs socioéconomiques, qui sont parmi les meilleurs du Royaume. En effet, la région s’est hissée au pre- mier rang en matière de PIB par habi- tant, soit 90.863 DH/habitant contre 30.510 DH/habitant au niveau national. La richesse de la région est générée essentiellement par la province de Laâyoune, qui compte pour près de 82% du PIB régional, contre 13,2% pour la province de Boujdour et 5,2% pour Smara. u
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A cet égard, la région accorde une grande priorité au développement économique du territoire. Plusieurs projets structurants sont lancés pour améliorer l’attrait de cette zone, ainsi que le déploiement d’un gui- chet unique afin d’accompagner les investisseurs et dynamiser l’offre de compétences et son alignement aux besoins des opérateurs écono- miques. Il s’agit aussi de fournir aux partenaires l’ensemble des services mutualisés attendus. Une fois la crise sanitaire terminée, des roadshows sont prévus à l’inter- national pour séduire les investis- seurs et faire la promotion de la région. Pour définir des mécanismes d’appui direct au profit des futurs parte- naires, des études sont lancées afin de les accompagner dans de bonnes conditions.
Des projets de pointe dans le secteur de la santé Le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Laâyoune est l’un des chantiers phares de la région. S’étendant sur une superficie de 18 ha, le projet nécessitera une enveloppe de 1,2 milliard de DH. Concernant la Faculté de médecine, qui mobilisera un budget de 257 millions de DH, elle disposera d’une «grande» capacité de formation et de plusieurs structures de recherche scientifique. Erigée sur une superficie de 10 ha, dont 22.900 m 2 couverts, elle sera plus grande que celle d’Agadir. En projet également figure un hôpital provincial à Smara et un autre à Tarfaya.
34 FINANCES NEWS HEBDO [ HORS-SÉRIE N°41 ]
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