Hors Série 41

en documents d’urbanisme et l’ac- compagnement et l’encadrement du développement urbanistique et démo- graphique ainsi que la préservation du patrimoine historique, urbanistique et culturel», explique-t-on auprès de cette délégation. Les efforts consentis par le départe- ment de tutelle et d’autres ministères ou organismes publics ont permis de réaliser d‘importants acquis dans la région, notamment la production de logements et de lots de terrains au profit de plus de 32.000 familles, des efforts ayant été sanctionnés par la proclamation de Laâyoune ville sans bidonvilles en 2008 et la création de 17.572 unités de logement. Dans le cadre du programme de déve- loppement intégré de la région, trois conventions ont été signées pour une valeur de 760 millions de DH en vue de la construction de 2.800 logements à Smara, la mise à niveau urbaine des quartiers sous-équipés au bénéfice de 2.000 familles à Smara et la mise à niveau urbaine de Laâyoune au profit de 9.000 familles. 15 programmes ont été également mis en œuvre pour un budget de plus de 364 millions de

DH dans les provinces de Laâyoune, Tarfaya et Boujdour. A cette occasion, une convention de partenariat a été signée entre le ministère de l’Aménagement du territoire national, la wilaya de la région Laâyoune-Sakia El Hamra et la commune d’El Marsa (province de Laâyoune) pour la mise à niveau urbaine de cette ville, nécessitant une enveloppe de 25 millions de DH. Cette convention porte sur l’améliora- tion des conditions de vie de 14.000 familles sur une superficie de 47 ha, à travers la mise à niveau des quar- tiers sous-équipés, la construction des routes, l’aménagement des chaussées, l’éclairage public, l’aménagement des espaces verts et la création de terrains de proximité. Concernant la mise à niveau urbaine de plusieurs quartiers sous-équipés, une enveloppe budgétaire de 235 mil- lions de DH a été allouée au profit de 9.000 familles. Le projet est quasiment au stade final. La mise à niveau des quartiers (Al Wahda, Al Wifaq et 25 mars) a nécessité une enveloppe bud- gétaire de 260 millions de DH au profit de 16.577 familles. u Le rôle déterminant de l’Agence urbaine

ment économique de la région, dans une conjoncture de régionalisation et de compétitivité territoriale. Conformément aux orientations royales, le secteur de l’urbanisme et de l’habitat dans la région de Laâyoune-Sakia Al Hamra bénéficie d’une attention particulière. «De nouvelles approches ont été adop- tées pour le renforcement et l’amé- lioration des indicateurs de perfor- mance du secteur, dans le cadre d’une approche participative et partenariale, en vue de moderniser le secteur de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire et d’assurer sa pérennité à travers la mise en place de mesures novatrices qui tiennent compte des progrès de la région», souligne-t-on auprès de la délégation de l’Aménage- ment du territoire national, de l’Urba- nisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville de la région de Laâyoune- Sakia Al Hamra. «La nouvelle vision consiste à surmon- ter les contraintes d’ordre urbanis- tique à travers la simplification des procédures, l’amélioration des rela- tions entre l’administration et les usa- gers, la généralisation de la couverture

La généralisation en couverture de docu- ments d’urbanisme per- met un développement intégré des villes de la région.

La région de Laâyoune s’est dotée d’une Agence urbaine, avec des antennes dans les autres villes. Cet organisme est chargé de lancer de nouveaux documents d’urbanisme. Il s’agit aussi de programmer les projets d’aménagement inhérents à la réalisation des objectifs du schéma-directeur. Au programme, figure notamment le contrôle de la conformité des lotissements, des morcellements et des constructions en cours de réalisation, avec les dispositions des lois et règlements en vigueur en matière d’urbanisme. L’Agence urbaine est une cellule de base de toute action de développement économique et social dans la région. C’est aussi une structure qui ne représente pas seulement une forme de planification et de mise en œuvre des actions, mais également un espace de négociation et de réflexion scientifique. En plus d’une structure de production d’expertise urbaine et territoriale, qui renforce la relation entre les techniques, notamment les instruments de la planification spatiale, et le contexte socio-éco-culturel, entre un projet et son espace de localisation.

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FINANCES NEWS HEBDO [ HORS-SÉRIE N°41 ]

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