R égions du S ud
Le foncier fait partie des éléments qui nous paraissent fondamentaux sur lesquels nous avons travaillé.
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F. N. H. : Quelles ont été les actions entreprises par le CRI afin de faciliter l’accès des investisseurs au foncier, qui est une denrée rare ? M . A. : Le foncier fait partie des élé- ments qui nous paraissent fondamen- taux sur lesquels nous avons travaillé. Il faut savoir que l’investisseur a besoin d’être accompagné pour l’identification du foncier qui matche avec ses besoins. La région Souss-Massa a mobilisé un foncier industriel conséquent dans différentes provinces. Plusieurs zones industrielles destinées à accueillir les investisseurs ont été aménagées à cet effet. Aujourd’hui, l’offre foncière au niveau d’Agadir est très compétitive, avec des prix de sortie qui tournent autour de 500 DH le mètre carré. Sachant que la région accorde une subvention de 250 DH le mètre carré après la valorisation et l’exploitation de l’unité industrielle, notamment pour les écosystèmes du Plan d’Accélération Industrielle (PAI). Ce coup de pouce contribue à rendre l’offre foncière industrielle très compétitive et attrac-
M . A. : Ce plan structurant renforcera à coup sûr l’attractivité de la métro- pole, avec un saut qualitatif important sur les plans culturel, social et en termes d’infrastructures. Par exemple, les trémies permettront d’améliorer la mobilité intra muros. Les sites ainsi que les voies de contournement iden- tifiés rendront le trafic et le temps de transit beaucoup plus intéressants pour les transporteurs. Les camions en provenance du Sahara à destination de l’autoroute de Marrakech ne seront plus contraints de passer par la ville d’Agadir à titre d’exemple… F. N. H. : La pandémie a-t-elle ralenti la dynamique de l’investissement au niveau de la région Souss-Massa ? M . A. : Nous avons constaté que la pandémie a impacté un pilier de l’acti- vité économique de la région, qui est le tourisme. Pour notre part, lors de la pandémie, nous avons avancé sur les dossiers cruciaux susmentionnés pour qu’une fois la pandémie maîtrisée, les flux d’investissement reprennent leur envol. Le bilan de 2020 a fait ressortir des indicateurs très intéressants et ras- surants en termes d’investissements et d’emplois projetés dans une région qui s’évertue à faciliter l’acte d’investir. u
tive. La région a également identifié des espaces susceptibles d’être transfor- més en zones industrielles afin de pal- lier la saturation des zones industrielles existantes. Il y a lieu de citer la zone industrielle de Tata, dotée d’une super- ficie de 10 hectares, dont la convention est en cours de signature. Un travail a été mené avec l’agence urbaine sous la supervision du Wali en vue d’identifier des zones pour lesquelles des plans d’aménagement sectoriels ont été dili- gentés afin de rendre ce substrat fon- cier éligible à l’investissement. Tous les acteurs concernés, sous la supervision du Wali, ont œuvré de concert pour l’édification d’une planification urbaine intelligente propice à l’acte d’investir. Un travail de fond a aussi été réa- lisé avec la Société de Développement Régional du Tourisme de la Région (SDR Tourisme) afin d’identifier des zones pouvant abriter des projets touristiques au niveau de plusieurs provinces de la région, à l’instar de la zone d’aménage- ment touristique Anchor Point située au nord de Taghazout. F. N. H. : Quel regard portez-vous sur le Plan de développement urbain (PDU), censé mettre à niveau les infrastruc- tures de la ville d’Agadir ?
L’offre foncière au niveau d’Agadir est très compétitive, avec des prix de sortie qui tournent autour de 500 DH le mètre carré.
84 FINANCES NEWS HEBDO [ HORS-SÉRIE N°41 ]
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