S OMMAIRE
3
JEUDI 22 JUIN 2023 FINANCES NEWS HEBDO
www.fnh.ma
> Actualité
Voyons voir : Inflation : Baisse de tension Ça se passe au Maroc Ça se passe dans le monde Ça se passe en Afrique 4 5 6 7
> Bourse & Finances
Editorial
Point Bourse Hebdo : Les investisseurs jubilent après le statu quo de BAM Monnaie digitale de Banque centrale : Une question d'abord politique Bank Al-Maghrib : Une pause, mais encore ? Assemblées annuelles BM-FMI : Entre 15.000 et 20.000 visiteurs attendus à Marrakech en octobre Immobilier coté : À la recherche d'un nouveau cap
8
9
Par Fatima Ouriaghli
10 11
9
B ank Al-Maghrib a pris la communauté des affaires à contre- pied. Alors que le consensus du marché tablait sur une quatrième hausse du taux directeur, limitée cette fois-ci à 25 points de base, la Banque centrale a plutôt choisi le statu quo. Le taux directeur reste figé à 3%, après avoir été augmenté de 150 points de base au total pour juguler l’inflation. Cette décision reste globalement bien accueillie par le marché. Certains défendent l’idée qu’elle découle d’une logique purement économique, comme l’argumente la Banque centrale qui met en relief la tendance baissière de l’inflation et prend en considération les délais de transmission de ses décisions à l’économie réelle. Les plus sceptiques se demandent si cette décision n’a pas, plutôt, une coloration politique prononcée, en ce qu’elle serait sous-tendue par la nécessité de satisfaire les désidératas du gouvernement, opposé à la politique monétaire restrictive initiée par la Banque cen- trale et attaché à soigner ses statistiques macroéconomiques. Ce qui, fondamentalement, signifie l’ingérence du gouvernement dans la conduite de la politique monétaire et remet en cause l’indépen- dance de la Banque centrale. Sauf que le wali de Bank Al-Maghrib a définitivement éteint tout débat autour de ce sujet, sur lequel il était d’ailleurs très attendu. L’éclairage apporté par Abdellatif Jouahri est précis et limpide : «l’ingérence a été réglée par les statuts de BAM, à travers un Dahir qui est une loi qui s’impose à tout le monde. En tant que gouver- neur, ma responsabilité est de faire respecter les dispositions de ce texte» . Lequel dit en substance dans son article 13, que «la Banque centrale, dans l’exercice de ses missions (…), ne doit ni accepter ni solliciter d’instructions du gouvernement ou de parties tierces…». Voilà qui est dit. Jouahri a intelligemment apporté une réponse tech- nique à une question à relents politiques. A-t-il cependant convaincu les esprits perplexes ? En tout cas, il clôt 3 mois de polémiques et de supputations durant lesquels, sur fond de tensions, sa personne a été opposée à celle du chef de gouver- nement, Aziz Akhannouch. Que retenir de cet épisode ? Il a malheureusement jeté, un moment, le doute sur BAM, une institution qui a mis des années à bâtir sa crédibilité tant en interne qu’à l’international. Et après la Banque centrale, c’est de nouveau le haut-commissariat au Plan (HCP) qui est ouvertement critiqué par le gouvernement, lequel remet en cause la véracité des chiffres concernant l’emploi dans le secteur industriel; une vieille polémique. Au risque de se fragiliser, des institutions comme BAM ou encore le haut-commissariat au Plan n’ont pas à calquer leur mission sur un quelconque agenda politique. En sachant que les hommes poli- tiques viennent et s’en vont, le temps d’une législature. Alors que les institutions, elles, restent, avec tout ce qu’elles représentent aux yeux des institutions financières et milieux d’affaires interna- tionaux. u ESPRITS PERPLEXES
15
> Focus Agricole 28 Filière pastèque : Les raisons de la chute des prix
> Politique
29 30 > Développement durable
Macron et le Maroc : L’indispensable rétropédalage ! Tindouf : Des camps de ouf !
16
3 ème Forum MedCOP Climat : Comment renforcer la résilience des territoires ? Gotion High-Tech : Une usine de fabrication de bat- teries pour voitures à Rabat 32 33
> High-tech
Fraude en ligne : Les hackers, invités indésirables de l'été 34
> Culture
Exposition : Le «moussem imaginaire» de Rebel Spirit 35
28
> Economie
Aid al-Adha : Des moutons hors de prix Entretien avec Dr. Said Chatibi : Aïd Al-Adha, «L’importation d'ovins n’impactera probablement pas le cheptel marocain» Entretien avec Abdelmajid Belaïche : Déremboursement des médicaments, «Une telle mesure ne serait ni politiquement correcte ni sociale- ment acceptable» Entreprise marocaine et NMD : Le rendez-vous est-il manqué ? Entretien avec Abdelkhalek Hassini : Enseignement supérieur, des doctorants pour pallier le déficit de professeurs
16 18
30
20
23
24
> L'univers des TPME • Directeur Général responsable de la Publication : Fatima OURIAGHLI Contact : redactionfnh@gmail.com • Directeur des rédactions & Développement : David William • Journalistes : Charaf Jaidani, Leïla Ouriaghli, Adil Hlimi, Youssef Seddik, Khalid Aourmi, Réda Kassiri Houdaifa, Ibtissam Zerrouk, Malak Boukhari, Meryem Ait Ouaanna, • Révision : M. Labdaouat • Directeur technique & maquettiste : Abdelillah Chamseddine • Mise en page : Zakaria Beladal • Assistantes de direction : Amina Khchai • Département commercial : Samira Lakbiri, Rania Benchaib • Administratif : Fatiha Aït Allah, Nahla Sahlal • Édition : JMA CONSEIL • Impression : Maroc Soir • Distribution : Sochpress • Tirage entre 15.000 et 18.000 exemplaires • Dépôt légal : 157/98 • ISSN : 1114-047 • Dossier de presse : 24/98 • N° Commission paritaire : H.F/02-05 32 100.000 entrepreneurs : Un programme sur-mesure à l’écoute du marché 27
Made with FlippingBook flipbook maker