SERVICES DE GARDE À L’ÉCOLE : PLUS D’ENFANTS PAR LOCAL A C T U A L I T É S ANDRÉ FARHAT andre.farhat@eap.on.ca
service de garde, c’est le manque de collabo- ration de la Direction de la santé publique (DSP) avec avec les gens du milieu. Selon lui, le gou- vernement n’a pas su ou voulu consulter les gens qui sont dans les écoles et les inclure dans leur processus décision- nel. « On a demandé au gouvernement de travailler en collabo- ration pour s’assurer qu’ensemble, on
La décision unilatérale et non annoncée du gouvernement d’augmenter le ratio d’enfants dans les services de garde en milieu scolaire a provoqué la colère et l’incompréhension du personnel de soutien scolaire et de sa fédération. « La sécurité de nos enfants et de nos membres doit passer par un ratio de 1 éducatrice par 10 enfants », a déclaré Éric Pronovost, président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ). Ce ratio de 1:10 avait été recommandé par la FPSS-CSQ lors de ses discussions avec le ministère de l’Éducation de l’Enseignement supérieur (MEES). La conclusion de la FPSS-CSQ s’est faite sur la base d’enquêtes auprès des éducateurs et autres professionnels spécia- lisés en services de garde. « u départ, on a travaillé en partenariat avec le Ministère pour leur dire que le ratio devait être de 1:10». Éric Pronovost explique que si déjà, dans une classe de primaire, «15 élèves, ça n’aucun sens, dans un service de garde, c’est complètement une autre dynamique!» Une dynamique qui rend cette situation impossible à gérer, selon la Fédération. M. Pronovost cite la spontanéité, l’appren- tissage par le jeu, et qu’il est très difficile d’exiger à de petits enfants de ne pas jouer entre eux et de garder deux mètres de dis- tance en tout temps.
Depuis le 11 mai, les services de garde réguliers en milieu scolaire reçoivent des enfants. Alors que le ratio établi et entendu était de 10 enfants par éducatrice, on parle désormais au ministère de l’Éducation de « maximum de 15 élèves par local ». —graphique fourni
puisse trouver des solu- tions, ajoutant que, nous [la FPSS-CSQ) avons énor-
Manque de transparence Alors que le ratio de 1:10 paraissait faire l’unanimité, il semble avoir été modifié – en douce – par le gouvernement. En effet, sur le site Web du MEES, entre le 1er et le 6 mai, le retrait d’une simple ligne dans une réponse a créé un flou immense que les dirigeants peinent à expliquer. À la question Quel est le ratio à appliquer dans les services de garde d’urgence en milieu scolaire? la réponse originale était la suivante : Lors du retour des services de garde réguliers, un ratio d’un maximum de 15 élèves par local est prévu, tout en conservant
mément d’expertise sur le terrain, on a des études, on est au courant de ce que nos membres vivent. Éric Pronovost vante la profondeur et la richesse d’expérience au sein de la FPSS-CSQ. « Ce sont les techniciennes en service de garde, les éducateurs, les préposés aux services aux handicapés, la secrétaire d’école, le concierge. Et depuis le 13, mais, tous ces gens sont au front pour le service de garde d’urgence.» Il précise que la Fédération représente 81 professions, sur l’ensemble de ses quelque 30 000 membres.
un ratio de 10 élèves par éducatrice. Or, la dernière proposition « tout en conser- vant un ratio de 10 élèves par éducatrice» a été supprimée, ce qui met l’accent sur le nombre d’enfants par local, non par éducatrice. Manque de consultation « ette décision a été prise à notre insu! C’est fait en arrière du rideau, dans les coulisses de l’éducation!», a déclaré Éric Pronovost. «On apprend dans les journaux et les conférences de presse que les ratios vont changer!» Ce dont se désole le plus M. Pronovost, lui-même un éducateur en
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