FNH N° 1170 (1)

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JEUDI 24 OCTOBRE 2024 / FINANCES NEWS HEBDO

SOMMAIRE

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Editorial

Voyons voir : Macron au Maroc : Vrai tournant ou diplomatie d’apparat ? Ça se passe au Maroc Ça se passe dans le monde 3 4 5 3 ACTUALITÉ

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Projet de Loi de Finances 2025 : Des partis de l’op- position relèvent les insuffisances du texte Haut-commissariat au Plan : Benmoussa face à l’héritage de Lahlimi Maroc-UE : Quel avenir pour les échanges commer- ciaux ? Entretien avec Youssef Guerraoui Filali : Coopération, «Le Maroc est la principale destina- tion des investissements espagnols en Afrique» Chômage : Le CESE passe au crible les obstacles à l’insertion professionnelle Industrie navale : Un potentiel sous-exploité face à l'essor industriel Entretien avec Mohamed Ait Elorf : Cloud compu- ting, «Un véritable moteur de la transformation numérique au Maroc» Viandes rouges : Des réserves sur l’autorisation des importations Transport de poissons : Les associations des consommateurs grincent des dents Tourisme : Airbnb, un levier pour renforcer la des- tination Maroc ?

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Fatima Ouriaghli Directeur général, Responsable de la publication

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Et si chacun jouait sa partition ? Sahara marocain

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n matière de propositions incongrues, pour ne pas dire insensée, celle de «la partition du Sahara» avancée par Staffan de Mistura, envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, se classe probablement dans le haut du panier. Une idée qui fait lever les sourcils non seu- lement à Rabat, mais aussi au sein de la communauté inter- nationale qui, depuis deux décennies, observe ce conflit avec une relative constance. Pour un diplomate, évoquer la «partition» du Sahara, c’est un peu comme tenter de réchauffer un plat déjà mal cuisiné en 2002, lorsqu’un certain James Baker, sur sugges- tion de l'Algérie, avait servi la même recette, rejetée illico par le Maroc. Pour le Royaume, il n'y a pas d'ambiguïté. Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine, l'a rappelé avec fermeté : «le Maroc ne négo- cie pas son Sahara». Autrement dit, la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud n'est pas matière à débat. La seule discussion possible concerne un conflit régional fomenté par un voisin qui, lui, préfère jouer au chat et à la souris dans une série de manœuvres diplomatiques plus ou moins désuètes. D’ailleurs, le vrai problème ne réside pas dans cette proposition far- felue. Il se situe plutôt du côté de l'Algérie, qui continue à faire de la politique du siège vide une stratégie en soi. Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, Antonio Guterres, SG de l’ONU, a souligné ce point important : l'Algérie refuse toujours d'assumer son rôle dans ce conflit. Pire encore, elle persiste à se présenter comme un simple «observateur», alors même qu’elle en est l’acteur principal, entretenant le statu quo et freinant tout progrès vers une solution durable. Conclusion : elle refuse… de jouer sa partition. Face à cette situation, le Maroc, quant à lui, maintient le cap de sa pro- position d’autonomie sous souveraineté marocaine, soutenue par de nombreux pays à travers le monde. Cette offre, qualifiée de «sérieuse, crédible et réaliste» par la communauté internationale, est la seule issue viable à ce conflit régional. Mais tant que l'Algérie continue de jouer la montre, la solution restera suspendue à la volonté de celui qui préfère complexifier plutôt que clarifier. Alors, la «partition du Sahara» ? Une idée aussi futile qu'une tentative de réécrire l'Histoire. L’heure est maintenant à l’engagement de tous les acteurs, particulièrement ceux qui se cachent derrière le rideau, pour résoudre définitivement ce différend artificiel. Et si certains refusent de jouer leur partition, le temps, lui, finira bien par leur rappe- ler que l’Histoire se construit avec ou sans eux. Finalement, on ne peut que s’étonner de cette valse de propositions. Pendant que certains dansent encore autour d’idées dépassées, le Maroc trace son chemin, fort d'une légitimité reconnue et soutenue à l'international. Le véritable défi n’est pas dans des formules ana- chroniques, mais dans l’ouverture d’un dialogue sincère, où chacun prendrait enfin sa place autour de la table. Et devinez quoi ? Le Maroc est déjà assis. u

Remaniement ministériel : Voici la nouvelle composition du gouvernement marocain 32 POLITIQUE 34 DEVELOPPEMENT DURABLE 32 COP29 : Le Maroc renforce ses ambitions clima- tiques 32

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Point Bourse Hebdo : Une semaine entre correction et reprise Marché à terme : Les opérateurs prêts à accueillir le premier Future sur indice à la Bourse de Casablanca Sociétés cotées : Des prévisions optimistes pour 2024-2025 Crédit du Maroc : Une OPV pour booster la liquidité PLF 2025 : Les réformes fiscales en marche Economie mondiale : Vers la fin de l'hégémonie du Dollar ? Entretien avec Saïd Atchani : Transformation digi- tale, comment l’IA envahit les directions financières des entreprises

HIGH-TECH

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Fragmentation d'Internet : Quand les régulations divisent le réseau

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L'UNIVERS DES TPME

Entretien avec Othmane Sabih : Geerd, «Notre ambition est de capturer une grande part du mar- ché de l’enseignement supérieur»

• Directeur des rédactions & Développement : David William

• Mise en page : Zakaria Beladal • Assistantes de direction : Amina Khchai

• Journalistes : Charaf Jaidani, Leïla Ouriaghli, Adil Hlimi, Youssef Seddik, Khalid Aourmi, Ibtissam Zerrouk, Malak Boukhari, Meryem Ait Ouaanna, Désy Mbakou • Révision : M. Labdaouat • Directeur technique & maquettiste : Abdelillah Chamseddine

• Département commercial : Samira Lakbiri, Rania Benchaib • Administratif : Fatiha Aït Allah • Édition : JMA CONSEIL • Impression : Maroc Soir • Distribution : Sochpress • Tirage entre 15.000 et 18.000 exemplaires • Dépôt légal : 157/98 • ISSN : 1114-047 • Dossier de presse : 24/98 • N° Commission paritaire : H.F/02-05

• Directeur Général responsable de la Publication : Fatima OURIAGHLI Contact : redactionfnh@gmail.com

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