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FINANCES NEWS HEBDO / JEUDI 24 OCTOBRE 2024
DEVELOPPEMENT DURABLE
Lancement du 1 er programme régional «Capacity Impact» Bank Of Africa :
B ank of Africa lance, à travers la Chaire panafricaine de durabilité et de la finance à impact, son 1 er programme de renforcement des capacités des parties prenantes au niveau régional «Capacity Impact». Ce programme, animé par des experts institutionnels, universitaires et professionnels, vise à fournir aux entreprises et institutionnels les outils et compétences nécessaires pour intégrer les principes de durabilité et de posi- tive impact dans leurs organisations, stratégies et opérations. Ouvert à toutes les catégories d’entreprises et insti- tutions intéressées, «Capacity Impact» a été élaboré en réponse aux besoins croissants de durabilité dans
de leur résilience économique; d’accompagner les institutionnels à l’élaboration de politiques et de cadres de référence qui soutiennent une croissance économique durable et inclusive; de promouvoir l’innovation sociale et environnementale; et de créer un réseau d’experts et praticiens en durabilité. Ce programme de renforcement de capacités sera déployé sur l’ensemble des régions, permettant de couvrir tout le territoire national. La chaire panafricaine de durabilité et finance à impact est une initiative lancée en fin 2023 par Bank Of Africa, en collaboration avec des partenaires d’enseignements et de recherche de premier plan au Maroc. ◆ Le coût évalué à 200.000 milliards de dollars Transition énergétique mondiale L e président-Directeur général de Saudi Aramco, Amin Nasser, a indiqué, lundi à Singapour, que la transition énergétique pourrait coûter entre 100.000 et 200.000 milliards de dollars à l'échelle mondiale d'ici l’an- née 2050. «Pour les pays en développement, cette transition pourrait nécessiter jusqu'à 6.000 milliards de dol- lars par an, en plus des énormes sommes d’inves- tissement initial en capital», a affirmé Nasser dans le cadre de sa participation à la Semaine interna- tionale de l'énergie, à Singapour. Le PDG du géant saoudien a appelé à l'élaboration d'un nouveau plan de transition énergétique, estimant que le plan actuel s'est révélé inefficace. Ce nouveau plan devrait tenir en compte les besoins des différents pays, les ressources disponibles et les perspec- tives de croissance, notamment en Asie et dans le Sud global. Il a également souligné que «le monde entier subit les conséquences de l'échec du plan actuel. Les progrès réalisés dans le cadre de la transition sont plus lents et plus complexes que prévu, c'est pourquoi nous devons nous concentrer sur des solutions applicables et éviter de rester dans le domaine des théories». Concernant la réduction des émissions, il a relevé qu'il est «nécessaire de donner la priorité à cet objectif de manière systématique, afin d'obtenir le maximum d'impact à un coût acceptable et dans un délai raisonnable ». Selon lui, cette approche doit être «multiple en termes de ressources, de vitesses et de dimensions, sans favoriser un type d'énergie ou de technologie au détriment des autres. Elle doit également répondre aux priorités réelles en matière de sécurité énergétique, de capacité financière des pays et de durabilité, sans favoriser les pays industrialisés au détriment des pays en développement». ◆
le contexte actuel, avec pour principaux objectifs d’améliorer la performance environnementale des opérateurs locaux et régionaux et le renforcement
Une année record pour le Maroc Bilan climatique 2023 L a Direction générale de la météorologie (DGM) a dévoilé son rapport annuel sur l'état du cli- sant ainsi la barre symbolique des 50 °C pour la première fois au Maroc.
nord de l'Afrique à la fin du mois d'avril 2023. Le cas du Maroc s'inscrit dans un contexte mondial mar- qué par une augmentation de manière continue des concen- trations des gaz à effet de serre, qui contribue signifi- cativement au réchauffement climatique. L'année 2023 est également «la plus chaude jamais enregistrée dans le monde» , avec une température moyenne mondiale d'environ 1,45°C au-dessus des niveaux préindustriels (1850-1900). Ce rapport souligne l'urgence d'intensifier les efforts pour atténuer les effets du change- ment climatique et pour mieux s'adapter à ses impacts inévi- tables. ◆
En termes de pluviométrie, 2023 a été «l'année la plus sèche depuis au moins 80 ans», avec un déficit pluvio- métrique d'environ 48%. La campagne agricole 2022-2023 a également été sévèrement sèche, enregistrant un déficit de précipitations de 29,22% en dessous de la normale. En outre, le Maroc a connu plus d'une vingtaine de phé- nomènes météorologiques majeurs en 2023. Parmi ces événements, une vague de chaleur printanière particuliè- rement notable qui a touché aussi une grande partie du sud-ouest de l'Europe et du
mat au Maroc pour l'année 2023. Il en ressort que l'année 2023 se distingue comme «la plus chaude jamais enregistrée au Maroc depuis le début du 20ème siècle» , avec une ano- malie de température moyenne nationale de 1,77°C par rapport à la normale climatologique de 1981-2010. Ce rapport sou- ligne que les températures moyennes quotidiennes ont été supérieures à la normale pendant 79% des jours de l’année, avec l’enregistrement d’un nouveau record national absolu de 50,4°C à Agadir le vendredi 11 août 2023, dépas-
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