Cornwall_2012_09_12

COMMUNAUTAIRE

editionap.ca

1912-2012

Centenaire de l’école Ste-Marguerite d’Écosse

rée. Les hôtes, Rhéal Sabourin et Rock Vé- zina, ont également eu le plaisir d’accueillir Pauline Sabourin, 94 ans, la mère de Rhéal, qui s’est également déplacée pour féliciter le couple de leur merveilleuse réussite. Elle se souvient être venue danser avec sonmari dans le St-Margaret’s Hall qui est devenu la propriété de Rhéal et son conjoint Rock. Après sept ans de rénovations majeures, le rêve des deux complices est enfin devenu réalité. Ils ont chaleureusement ouvert leurs portes à une panoplie de personnalités pen- dant une soirée où les costumes d’époques des années 1912 étaient de mises. L’histoire Voici un siècle, en 1912, l’École Ste-Mar- guerite d’Écosse était appelée à la vie et au cours de ses 58 ans d’enseignement (1912 à 1969) sous l’impulsion des Sœurs de Provi- dence (1912-1950), des Sœurs de Ste-Croix

(1950 à 1965) et des professeurs laïques (Charles Macdonald, Estelle Brazeau, Diane Levert, Denise Legault) (1965 à juin 1969) qui n’ont cessé de se dépenser pour sa pros- périté. Elle a rempli le rôle qui lui avait été as- signé avec une constance, une ardeur et un succès qui ne se sont jamais démentis. À ce succès, ont contribué pour une large part le fondateur Révérend Dan Macdonald, dévoué à l’éducation, son pays, son église et son Dieu, et deuxièmement, la population de Glen Nevis qui a, dès son origine, accueil- li l’École Ste-Marguerite d’Écosse dans son petit village et l’a entourée de la maison du bedot, l’école secondaire, le couvent Mary Vale Abbey, le presbytère et l’église. La libéralité avec laquelle son activité et son développement ont été facilités, la cor- diale hospitalité qui lui a été consenti, ont fait que l’École Ste-Marguerite d’Écosse a répondu aux espérances de son fondateur et fidèlement accompli sa mission. «C’est pour fêter le centenaire de son im- meuble qui fait époque que la cérémonie a été organisée et je ressens tout particu- lièrement l’honneur de prendre ici la pa- role. Tous nous avons le devoir d’apporter à l’École Ste-Marguerite d’Écosse le tribut

de nos hommages, le témoignage de notre admiration et de notre gratitude de tout ce qu’elle a fait si heureusement afin de multiplier les connaissances de centaines d’élèves du primaire qui y ont passé au fil des ans», de dire Rhéal Sabourin. M. Sabourin explique que «les principes dont l’École Ste-Marguerite d’Écosse s’est inspirée dans la pensée et dans l’action sont ceux dont nous aimons à faire la base de notre vie. À toute cette histoire que nous a transmise l’école, bravo! Oui, après ce regard trop rapide sur un glorieux passé, l’école a fermé ses portes en JUIN 1969. Depuis ce temps, elle fût utilisée comme salle paroissiale et finalement vendue en 1977 à Mme Margaret M Timmel, revendue une deuxième fois en 1979 à M. et Mme George et Winnifred Williams et revendue une troisième fois, en 2005, à moi-même Rhéal Sabourin. Je tenais, avec mon con- joint actuel M. Rock Vézina, à faire revivre le passé de nos ancêtres de Glen Nevis. Nous avons rebâti l’histoire de l’école et tant son extérieur que son intérieur ont été soigneu- sement restaurés pour apprécier davantage ce qui s’est vécu et nous le rappeler orgueil- leusement.”

ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca

GLEN NAVIS - C’est le 8 septembre dernier que le centenaire de l’école Ste-Margue- rite a été fêté à Glen Navis. Plus de 125 personnes étaient présentes afin de sou- ligner cet événement exceptionnel. Le député JimMcDonell et sa femme Mar- gie ainsi que le maire Ian McLeod, accom- pagnée de sa femme, se sont fait un devoir d’y participer. Quelque 30 anciens élèves, dont Béatrice Mullen Durouchie, la famille Goulet, de Glen Davis, Glenda MacDougall, Donna MacDougall, Normand Vaillancourt et Diane Levert, professeur laïque, se sont également déplacés pour assister à la soi-

Une adorable centenaire

Photo Annie Lafortune

Mme Aldéa Laflèche Brunet vient de fêter ses 100 ans le 26 août dernier. Habitant maintenant le Manoir Parisien, à Cornwall, Mme Brunet est née à Casselman et a vécu avec ses parents à St-Albert. «Quand jeme suis mariée, dit-elle, j’ai déménagé à Corn- wall. Ça fait longtemps, je ne pourrais vous dire quelle année c’était.» Mme Brunet a mis au monde six enfants dont 4 sont encore en vie. Cette adorable dame à l’allure coquine fait de l’exercice et est la première à monter dans l’autobus lors de sorties culturelles en groupe.

Made with FlippingBook flipbook maker