CARDIO H - N°70 / JUILLET 2025
Nous faisons intervenir aussi d’autres paramédi- caux, comme les diététiciennes. Donc tout ça, il faut le justifier, il faut le tracer et au fur à mesure de réunions et du besoin qui est quand même présent sur notre population. Cela a été accordé et nous avons pu mettre en place cette organisa- tion. Dr AMARA : Quand vous avez une alerte, vous la référez à votre référent c’est-à-dire par exemple le Dr Saïda CHEGGOUR ou alors à chaque médecin qui s’occupe d’un patient donné ? Com- ment gérer-vous une alerte ? Mr SOLER : On se tourne déjà vers le cardiologue référent du patient puisqu’il faut savoir que sur Avignon nous travaillons aussi
avec les cardiologues libéraux. Donc nous avons aussi une file active de patients qui dépendent de cardiologues libé- raux. Dans un premier temps on se dirige vers eux, ils sont au courant, on a on a eu plusieurs réunions pour mettre en place tout cela. En cas de non-réponse ou de non-disponi- bilité de ces derniers, comme pour les cardiologues hospi- taliers, on se réfère à notre chef de service ou au Dr Saïda CHEGGOUR qui est responsable du projet. Dr AMARA : Énorme gratitude de m’avoir expliqué tout cela, cela m’ins- pire énormément dans ma pratique et je pense que cela va en inspirer un grand nombre. Merci Thibaut.
Interview du Dr Romain BOULESTREAU 1 Comment s’organiser pour réaliser ou faire réaliser une dénerVation rénale ? Réalisée par Dr Alexandru MISCHIE 2 1. CHU de Bordeaux, Roanne. 2. CH de Châteauroux..
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- 2 ème jeu d’études des patients hypertendus non contrôlés sous 0, 1 ou 2 médicaments. Là aussi ça fonctionne, là aussi c’est recommandé, un peu moins fort par toutes les sociétés savantes dont la France. Donc ça va être le patient intolérant ou inobservant, par exemple. Mais attention ! En France, ne sont remboursés que les pa- tients qui sont dénervés quand ils sont hypertendus résis- tants à une quadrithérapie IEC, inhibiteur calcique, diuré- tique, spironolactone. Ce n’est que dans ce contexte là que l’établissement de santé sera remboursé. Si vous souhaitez faire une dénervation dans une autre indication scientifique c’est possible mais c’est votre établissement qui devra payer le cathéter. Dr MISCHIE : Quel est le type de patient idéal pour ce genre de procédure ? Dr BOULESTREAU : C’est une très bonne question. Ceux qui suivent la dénerva- tion rénale depuis longtemps savent que l’étude Simplicity 3 et d’autres études étaient négatives et on a pensé que la technique ne fonctionnait pas. En fait, c’est que l’on n’avait pas sélectionné le bon malade. La question que tu poses est cruciale, elle est centrale.
Dr Romain BOULESTREAU va nous parler de la dénervation rénale Dr MISCHIE : Quelles sont les indications pour la dénervation rénale ? Dr BOULESTREAU : En France, nous avons deux jeux d’indications qui viennent des études, et donc là c’est assez simple, - 1 er jeu d’études : le patient hypertendu résistant à une trithérapie bien menée. Ça fonctionne de dénerver ces pa- tients, les essais l’ont montré et donc c’est recommandé par toutes les sociétés savantes y compris la France.
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