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malade, a-t-il expliqué, et j’étais inquiet. Je voulais savoir comment je pouvais l’aider quand il avait besoin de moi. » Au fil des ans, M. Chrétien a gravi les échelons, acquérant plus d’expérience et de responsabilités, alors même que le Service d’ambulance de Rockland était en pleine expansion. À l’origine, l’unique ambulance du service répondait aux appels de ramassage et de transfert dans toute la ville de Rockland et les villages voisins de Bourget et Plantagenet, avec quelques déplacements vers l’ouest à Orléans. L’exploitation de M. Thivierge croît de manière exponentielle grâce à un contrat régulier à Orléans. M. Chrétien estime que le volume d’appels annuels habituels du service, qui était d’environ 300 par année, est passé à au moins trois ou quatre fois plus, ce qui a exigé une deuxième unité pour traiter les appels provenant d’Orléans et d’autres régions de l’Est ontarien. « Une grande partie de ce que nous faisions, c’était des transferts à l’hôpital, avec des appels d’urgence occasionnels, a déclaré M. Chrétien. Les gens n’appelaient pas vraiment les ambulances autant qu’ils le font maintenant. » M. Chrétien est devenu propriétaire du Service d’ambulances de Rockland-Orléans en 1995, après le départ à la retraite de M. Thivierge. Plusieurs années plus tard, le gouvernement provincial a transféré toute la responsabilité des services ambulanciers aux administrations municipales et/ou régionales. M. Chrétien était alors directeur des services d’urgence des CUPR depuis deux ans. Du passage à l’an 2000 à aujourd’hui Le premier défi qu’il a dû affronter lorsqu’il a accepté son nouveau poste au sein des CUPR, en novembre 1999, a été de ‘vacciner’ le système de répartition des services d’ambulance locaux des CUPR contre le fameux bogue de l’an 2000. « Quand je suis arrivé au bureau ce jour-là, raconte M. Chrétien, on m’a dit : ‘Nous avons besoin de votre aide pour nous préparer au bogue de l’an 2000’. » Le bogue de l’an 2000 était un désastre potentiel redouté lié à tous les systèmes informatiques du monde. Les premiers programmeurs n’avaient pas tenu compte du fait qu’une partie ou la totalité de leurs programmes pourraient être encore en

Michel Chrétien a remporté de nombreux honneurs au cours de ses quatre décennies au service ambulancier, d’abord comme ambulancier paramédical et maintenant comme directeur des services d’urgence du comté, mais la récompense qu’il apprécie le plus est le Prix du président de l’Ontario Association of Paramedics Chiefs pour services exemplaires. —photo Gregg Chamberlain

vigueur en l’an 2000. Tous les systèmes avaient un réenclenchement automatique de leurs horloges internes qui pouvait tout arrêter parce que la date de l’année passerait de 1999 à 0000, plutôt qu’à 2000. La crainte générale était que ce ’bogue’ potentiel des systèmes informatiques entraîne des pannes d’ordinateurs dans le monde entier, affectant les systèmes bancaires, l’alimentation électrique et les communications, et provoquant un chaos mondial. M. Chrétien et son personnel, c’est- à-dire lui-même, ont donc travaillé d’arrache- pied pour trouver un moyen d’empêcher le bogue de l’an 2000 de créer un problème

911 pour le service ambulancier de Prescott-Russell. « J’ai travaillé dur, jour et nuit, pour me préparer, a-t-il souligné. Il s’agissait de tout préparer pour quelque chose que tous les experts prédisaient. » Au cours des années 2000 et 2001, M. Chrétien s’est d’abord occupé de mettre en place un système d’adresse municipale et d’appel 911 pour la répartition des ambulances dans Prescott et Russell, puis d’organiser la fusion des cinq services ambulanciers privés en un service ambulancier régional appartenant aux CUPR, exploité et géré par eux.

Depuis, la Direction des services d’urgence des CUPR compte maintenant huit unités et 110 employés, y compris des ambulanciers paramédicaux et des employés de bureau, au service des collectivités de Prescott et Russell. M. Chrétien a également fait remarquer qu’au fil des ans, depuis qu’il fait partie du service de Rockland, être ambulancier est devenu beaucoup plus qu’un service de transport. « Les ambulanciers paramédicaux sont plus qualifiés maintenant, a-t-il fait remarquer. Notre personnel peut traiter un patient sur place, lui fournir des soins avancés pour l’aider à avoir de meilleures chances lorsqu’il arrive à l’hôpital. Nous faisons partie du ’cercle des soins’. » C’est le moment de se détendre Aujourd’hui, M. Chrétien a le temps de se reposer et de se divertir. L’un de ses plus beaux souvenirs est le jour où lui et d’autres membres de l’équipe des anciens des Nats ont pu jouer contre les Anciens Canadiens de Montréal, lors d’un match de bienfaisance le 27 janvier 2007 à Rockland. M. Chrétien était défenseur pour les Nats, mais il admet qu’il était parfois trop distrait à la vue d’autant de ses idoles du hockey. « Je jouais contre Guy Lafleur et ces autres gars, s’est-il rappelé. J’ai continué à les surveiller et ils n’arrêtaient pas de me contourner. Mais ils étaient toujours incroyablement rapides et incroyablement compétents. Tu comprends vraiment pourquoi ces gars sont des pros! » Pour le reste, M. Chrétien passe la majeure partie de son temps à l’extérieur du bureau sur le terrain de golf. « Mais surtout, c’est du bon vin et de la bonne bouffe avec ma famille et mes amis. Travaillez dur. Jouez dur. Profitez de la vie », conclut-il.

Le match du siècle, à Rockland du moins, lorsque les anciens du Rockland Nationals Alumni ont affronté les Anciens Canadiens de Montréal lors d’un match de hockey de bienfaisance en janvier 2007, et Michel Chrétien était là sur la ligne de défense des Nats, regardant avec admiration ses idoles du hockey patiner autour de lui pour marquer des buts. — supplied photo

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