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CINQ NOUVEAUX CENTRES DE DÉPISTAGE

Nicholas Fournier, DD

Le lien entre la sexualité et les dentiers est intéressant. Lorsqu’on pense aux plus grands plaisirs de la vie, on a tendance à classer les relations sexuelles au premier rang, suivi de près par les plaisirs culinaires. La nourriture fait partie intégrante de notre quotidien : du petit déjeuner, passant par les collations et le dîner, suivi par l’anticipation qui accompagne la venue d’un bon repas, fait maison, partagé en famille et entre ami(e)s. De plus, la nourriture nous lie ensemble — par l’entremise de rituels et de célébrations — et nous sont essentielles, peu importe, nos préférences alimentaires. En outre, les habitudes alimentaires sont si profondément enracinées qu’il est plus facile de réduire le tabagisme chez quelqu’un que de changer ce qu’il ou elle aime manger. Encore une fois, la nourriture est un des plus grands plaisirs de la vie, si réconfortante soit- elle : elle représente un plaisir classé, par ordre de priorité, tout près d’une vie sexuelle active. Cependant, bon nombre d’entre nous croient que les rapports sexuels surpassent les plaisirs culinaires en matière d’importance (une opinion qui change selon l’âge). Il est à noter que les relations sexuelles, tout comme la consommation alimentaire, sont souvent des comportements d’ordre primal, motivés en grande partie par les hormones et les émotions. Cela étant dit, quel est le lien avec les dentiers? En principe, si vous demandez à quelqu’un qui a toutes ses dents de ne pas manger certains aliments, cette personne serait déçue et désenchantée. Cette nouvelle réalité compromettrait son sentiment de bien-être. — il ou elle aurait toujours envie de manger des aliments qui lui sont interdits, restant véritablement sur sa faim. Ceci représente exactement ce que les gens qui ont des dentiers vivent au quotidien. Croquer dans une pomme ? Désolé, non. Déguster un délicieux steak ? Peut-être, mais avec grande difficulté. Au fur et à mesure que nous vieillissons, notre sexualité prend de moins en moins de place dans notre vie et notre santé bucco-dentaire commence elle à se détériorer. À ce stade de la vie, nous nous demandons donc : « Qu’est-ce qui donne un sens à ma vie ? Quels bonheurs me reste- t-il ? » Il n’est donc pas étonnant de constater le grand nombre de patients âgés de 90 ans et plus qui viennent me voir pour des implants dentaires. Trop souvent, ces gens ne prennent plus plaisir à manger et veulent tout simplement pouvoir savourer leurs repas, apprécier chaque bouchée, à ce stade de leur vie. Quoique je me demande souvent pourquoi ces gens attendent si longtemps pour faire faire une intervention qui leur est nécessaire, je peux comprendre que cela n’est pas une priorité pour plusieurs d’entre eux. Heureusement, avec des implants dentaires, ces gens peuvent reprendre le contrôle de leurs habitudes alimentaires et de leurs choix culinaires : croquer dans une pomme ou savourer un steak, avec la même ferveur qu’avec des dents naturelles, leur redevient possible. Pour ce groupe démographique, de nouveaux implants dentaires, accompagnés des nouvelles possibilités qui en résultent, priment sur plusieurs autres désirs (tels que les rapports sexuels), car le processus éveille de nombreux plaisirs reliés à la nourriture. Somme toute, avoir l’esprit tranquille en ce qui concerne notre alimentation et notre consommation peut renforcer nos sentiments de bonheur et de bien-être. Les implants dentaires, la sexualité et les habitudes alimentaires.

Dr. Paul Roumeliotis, EOHU Medical Officer of Health (left), indicated that the office plans to open five COVID-19 testing centres in the region to prevent the spread of the coronavirus. The location of the five testing centers will be annouced at the later date. —supplied photo

AYOUB JLILA ayoub.jlila@eap.on.ca

patiente a été renvoyée à la maison où elle demeure en auto-isolement sous les directives de la santé publique et commence à se sentir mieux. -FORVËUF EV#4&0 B EÊUFSNJOÊ RVF l’étudiante chez qui le virus a été détecté n’avait assisté qu’à un cours au Collège St. Lawrence (SLC) après son retour de /FX:PSL$FMBTFTUQSPEVJUMFNBST BV lendemain de son retour. Le même jour, elle a aussi participé à une réunion d’un groupe de 3 personnes. À ce moment-là, elle ne présentait pas de symptômes respiratoires. Ses symptômes ne sont apparus que le jour suivant. 1BSNFTVSFEFQSVEFODF MF#4&0BJEFO - tifié quatre contacts potentiels parmi les proches de l’étudiante, qui sont maintenant surveillés et en auto-isolement. L’un de ces contacts est un participant du cours auquel elle a assisté et les trois autres sont des étudiants qui assistaient à la réunion de groupe. L’est de l’Ontario, jusque là épargné par le virus, marque un cas de plus dans le tableau de contamination publié par le Bureau de santé publique de l’Ontario. Désormais c’est plus de 142 cas enregistrés dans la province. -F#4&0BUFOV EJNBODIFFOàOEF journée, une téléconférence afin de donner plus de détails sur ce cas de contamination, mais aussi pour faire une mise à jour sur les mesures prises par le bureau pour contenir la contamination, en raison des nouvelles circonstances. Parmi les nouvelles mesures, l’installation prochaine de nouveaux centres de dépistages de la COVID-19. Dr Paul Roumeliotis, médecin hygiéniste

BV#4&0 BFYQMJRVÊRVFKVTRVÆQSÊTFOU le dépistage est effectué dans les quatre grands hôpitaux de la région, mais rien n’exclut que dans un proche avenir, d’autres centres dédiés au dépistage verront le jour. «Actuellement, les tests sont effectués dans les hôpitaux de la région. On n’a pas encore ouvert ces centres de dépistages, mais nous avons identifié des locaux à travers la région et on les prépare au besoin», a déclaré Dr Paul Roumeliotis. Cependant, le médecin hygiéniste a indiqué que le bureau ouvrira cinq centres mais il n’a pas donné plus de détails sur l’emplacement de ces centres. «L’installation de ces cinq centres dépendra des demandes reçues dans les urgences et les centres hospitaliers de la région», a ajouté Dr Roumeliotis. Le médecin hygiéniste insiste sur le fait que les tests ne sont pas effectués systématiquement à tous, mais il y a un protocole précis à suivre. La décision du test de la COVID-19 est prise si le patient a des symptômes du virus et s’il a voyagé dans un pays étranger les semaines précédentes. «Les personnes doivent se référer à la liste de symptômes avant de se présenter à un centre de prélèvement. C’est très important pour ne pas encombrer nos services», a expliqué Dr Roumeliotis. Dans un autre volet, Dr Paul Roumeliotis se dit satisfait du travail de communication FOUSFQSJTKVTRVÆQSÊTFOUQBSMF#4&0j-B population a reçu le message de prévention et tous les cas de contamination sont liés à des voyages. Mon but est de contenir et retarder au maximum la contamination», a conclu Dr Roumeliotis, médecin hygiéniste EV#4&0

Après la confirmation d’un premier cas de COVID-19 dans la région, le Bureau de santé de l’est de l’Ontario annonce l’ouverture de centres de dépistage pour contenir la propagation du virus. C’est samedi, en fin de la journée, que le Bureau de santé de l’est de l’Ontario, par communiqué, a annoncé le premier cas positif de la COVID-19 dans la région. On sait qu’il s’agit d’une résidente de Prescott-Russell (le communiqué ne stipule pas son lieu de résidence) d’une trentaine d’années, étudiante en sciences infirmières BV$PMMÍHF4U-BXSFODFEF$PSOXBMM&MMF SFWFOBJUEVOWPZBHFÆ/FX:PSL MFNBST  quand elle a développé de légers symptômes de toux ainsi que des douleurs généralisées. Le 12 mars, elle s’est présentée à l’urgence de l’Hôpital Glengarry Memorial d’Alexandria. À la suite des analyses médicales, la &/#3&'r#3*&'4 IMPOSTEUR POLICIER Se faire passer pour un policier est l’une des accusations portées contre un homme de 39 ans, de Casselman. Les accusations ont été portées le 5 février. L’homme est également accusé de menaces, d’introduction par effraction, de méfaits d’une valeur supérieure à 5000$ et de vandalisme en général. Il doit comparaitre à L’Orignal, le 4 mars.– Gregg Chamberlain

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