Argenteuil 2025 02 14

ACTUALITÉS

LES TRAVAILLEUSES DES CPE D’ARGENTEUIL MANIFESTENT plus de 1000 membres dans les CPE lau- rentiens et pas seulement des éducatrices mais aussi du personnel de soutien.

FRANCIS LEGAULT Initiative de journalisme local (IJL) L’Argenteuil francis.legault@eap.on.ca

« Les travailleuses aimeraient avoir des heures pédagogiques en surplus pour pouvoir bien préparer les plans de travail et l’éducation à la petite-enfance, explique-t- elle. Évidemment, il y a aussi des demandes salariales : en haut de l’échelle, une édu- catrice spécialisée gagne environ 30 $ de l’heure après 11 ans d’ancienneté. Pour quelqu’un qui s’occupe de l’alimentation dans les CPE, on parle d’environ 23 $ de l’heure au dernier échelon, soit un salaire de 45 000 $ tout au plus par année. » La seule offre patronale concernant les salaires, déposée au début des négociations il y a huit mois, proposait une hausse de 12,5 % sur cinq ans, ce qui est évidem- ment pas assez au goût du syndicat. Selon madame Maillé, il faudrait des hausses salariales plus élevées pour rendre le travail d’éducatrice spécialisée plus attrayant et plus valorisé. « Les conditions de travail ne sont pas si attrayantes que cela. On parle des salaires mais il y a aussi les congés et l’organisation du travail qui font que ce n’est pas idéal, dit-elle. On ne veut pas accentuer la pénurie de main-d’œuvre. On demande au gouverne- ment de travailler pour faire en sorte que les parents et les enfants aient des services de qualité. Si aujourd’hui les femmes peuvent aller travailler, c’est notamment grâce aux CPE. » « Les travailleurs et travailleuses dans les CPE ne sont pas des ‘gardiens d’enfants’. On ne peut pas faire ce que l’on veut, poursuit- elle. Même au niveau de l’alimentation, ce sont des repas équilibrés et des conditions qui sont données par le gouvernement. Il faut

Les quelque 13 000 employées syndi- quées des CPE du Québec, affiliées à la CSN, ont tenu une deuxième jour- née de grève le 6 février dernier. Dans Argenteuil, une cinquantaine d’entre elles ont bravé le froid mordant pour manifester devant la salle Louis-Renaud de Brownsburg-Chatham, non loin du plus important CPE de la MRC, Le Rêve de Caillette. Il s’agissait de la deuxième de cinq journées de grève que le syndicat avait en banque. La grève du 6 février venait à peine de débuter que déjà, la CSN annonçait que le prochain débrayage allait avoir lieu le 17 février prochain. Dans Argenteuil, les trois CPE, qui com- prennent six installations au total, étaient fermés pour la journée, ce qui a obligé les parents de près de 325 enfants à trouver des solutions de rechange pour faire garder leur progéniture. Contrairement à la première grève du 23 janvier dernier durant laquelle une manifestation régionale a eu lieu du côté de St-Jérôme, les syndiquées ont tenu des rassemblements locaux. Une cinquantaine de grévistes d’Argenteuil se sont ainsi retrouvées devant la salle Louis-Renaud du secteur St-Philippe de Brownsburg-Chatham, aux abords de la route 148 et non loin du CPE Le Rêve de Caillette. Plusieurs demandes Chantal Maillé, présidente du conseil central des Laurentides de la CSN, était sur place. Elle souligne que la CSN représente

Une cinquantaine de syndiquées des CPE d’Argenteuil ont bravé le froid mordant pour manifester à Brownsburg-Chatham lors d’une deuxième journée de grève nationale. (Francis Legault, EAP)

valoriser ces travailleurs et travailleuses et démontrer qu’ils sont importants au sein de la société. Je pense que le gouvernement a de la difficulté à comprendre ça. » La CSN représente environ 80 % des travailleurs et travailleuses des CPE du Québec. Les 20 % restants son représentés par la CSQ et la FTQ : ceux-ci ont conclu des ententes de principes avec le gouvernement avant Noël. Quant aux éducatrices en milieu familial, celles-ci ont entériné en fin de semaine dernière l’entente négociée par leur syndicat quelques semaines auparavant. Les négociations se poursuivent entre la CSN et le gouvernement concernant les employées des CPE. Outre le débrayage prévu le 17 février prochain, le syndicat a encore deux autres journées de grève en banque qui seront prises à des dates indéterminées si aucune entente n’est

conclue d’ici là. Il faudra voir par la suite si les syndiquées voudront déclencher une grève générale illimitée. « On n’a pas le mandat de nos membres pour une grève générale illimitée présente- ment, convient Chantal Maillé. Mais je crois que l’on pourrait se rendre jusque là. Les travailleuses sont prêtes à aller jusqu’au bout, comme lors de la dernière négociation en 2021. Cependant, on n’en est pas rendu là encore, il nous reste trois jours de grève en banque. On espère que le gouvernement va faire avancer les négociations assez rapidement. » Pour l’instant, madame Maillé dit ignorer quelle forme prendront les manifestation du 17 février prochain mais elle assure que les syndiquées seront au rendez-vous, peu importe les conditions climatiques.

RÉDACTION EAP nouvelles@eap.on.ca REHAUSSEMENT DU SERVICE DE PREMIERS RÉPONDANTS À BROWNSBURG-CHATHAM brûlures, accouchements, crises de diabète, réactions allergiques, morsures, trauma- tismes et accidents de travail.

La Ville de Brownsburg-Chatham est heureuse d’annoncer que les pompiers et pompières du Service de sécurité incendie agissent dorénavant à titre de premiers répondants de niveau 3 (PR-3). Ce rehaussement de niveau de service est effectif depuis novembre dernier sur l’ensemble du territoire de la Ville, permettant ainsi une intervention plus rapide et plus étendue en cas d’urgence. L’été 2022 a marqué un premier pas important vers l’amélioration des services de santé d’urgence à Brownsburg-Chatham. Le CISSS des Laurentides et la direction du Service de sécurité incendie de Brownsburg- Chatham ont collaboré pour instaurer un service de premiers répondants de niveau 2 (PR-2), qui couvrait diverses urgences médi- cales, incluant les AVC, arrêts cardiaques,

Depuis le 12 novembre 2024, le service de premiers répondants de Brownsburg- Chatham a été rehaussé au niveau 3 (PR- 3). Cette évolution permet de répondre de manière encore plus rapide et efficace aux situations d’urgence, notamment les arrêts cardiorespiratoires, les crises anaphylac- tiques, les traumatismes et une large gamme d’autres urgences médicales. En raison de leur proximité, les pompiers et pompières peuvent intervenir rapidement à l’aide d’un véhicule d’urgence équipé d’une trousse de premiers soins complète, d’oxygène et d’un défibrillateur. À ce jour, la région des Laurentides compte 15 services de premiers répondants de différents niveaux couvrant près de 30 municipalités. Ces services s’ajoutent aux premiers intervenants policiers ainsi qu’aux

Les pompiers de Brownsburg-Chatham agissent dorénavant à titre de premiers répondants de niveau 3. (Photo gracieuseté, Ville de Brownsburg-Chatham)

huit entreprises ambulancières déjà en place sur l’ensemble du territoire de la région. « Nous sommes fiers de pouvoir offrir à nos citoyens un service de santé d’urgence encore plus réactif et complet. Cette amé- lioration du niveau de service s’intègre parfaitement dans l’orientation et la crois- sance continue de notre Ville et fait partie de notre engagement à garantir la sécurité et le bien-être de tous les résidents, en collaboration avec nos partenaires du CISSS des Laurentides », a déclaré Kévin Maurice,

maire de Brownsburg-Chatham. Une formation initiale de 32 heures et une reconnaissance des acquis menant à la certification de PR-3 ont été dispensées par des paramédics-instructeurs de la coordina- tion des services préhospitaliers d’urgence du CISSS des Laurentides. Cette équipe assure également l’amélioration continue de la qualité des interventions et un suivi périodique de formation. Les PR-3 doivent participer à trois mises à niveau par an, d’une durée de quatre heures chacune.

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