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UNE PARTICIPATION RECORD À L’EXPO-SCIENCES DE LA POLY
FRANCIS LEGAULT Initiative de journalisme local (IJL) L’Argenteuil francis.legault@eap.on.ca
Les 6 et 7 février derniers se tenait la finale locale de l’Expo-Sciences à la place d’accueil de la polyvalente Lavigne de Lachute. Plus d’une cen- taine d’équipes composées d’élèves de secondaires 1 à 3 ont présenté des projets scientifiques au public. Cela fait plus de 45 ans que le pro- gramme des Expo-Sciences existe à travers le Québec. Chapeauté par le Réseau Tech- noscience, celui-ci permet aux jeunes de 6 à 20 ans d’explorer la science et de faire de l’expérimentation scientifique. Cela fait plusieurs années que les élèves de la polyvalente Lavigne participent à cet événement. En fait, cette année, l’école lachutoise était la seule du Centre de ser- vices scolaires de la Rivière-du-Nord à y prendre part. Au total, 109 équipes ont pris part à l’activité, un nombre tellement impor- tant que les organisateurs ont dû répartir la présence des kiosques sur deux jours. Il existe trois profils de parcours à la polyvalente Lavigne : Sports, Arts et I.D.E.E (Implication, Découverte, Engage- ment, Entrepreneuriat). Caroline Gauthier, enseignante en sciences et responsable de l’Expo-Sciences à la poly, indique avoir noté comment le choix des projets scientifiques présentés étaient teintés selon le profil auquel appartenaient les élèves. « Les kiosques du profil Arts avaient un côté artistique, les jeunes avaient travaillé leurs affiches en arts plastiques. Avec le profil I.D.E.E., ils ont mis beaucoup d’efforts et de temps, ils étaient très engagés, illustre- t-elle. On a déjà eu des élèves qui se sont rendus à la finale provinciale. Ceux-là étu- dient beaucoup la feuille de jugement pour savoir quoi faire et quoi dire. On a une élève cette année pour laquelle les juges ne savent même pas où enlever des points! » Sujets variés Lors du passage de L’Argenteuil le 7 février dernier, les sujets présentés lors de
Eléana Cleary et Kemarah-Miya Pierre reçoivent la visite d’une juge à leur kiosque qui traite de différentes phobies. (Francis Legault, EAP) pas ce que c’est. Souvent, ils vont dire qu’ils ont peur de quelque chose sans savoir que c’est une phobie. »
EN SECONDAIRE 1 : 1er place : « Est-ce que le point de gravité change quand on danse? Et en pointe? » par Florence Lapointe et Madeleine Bonami. 2e place : « À quoi sert le cerveau » par Ines Hadjeras et Victoria Renaud 3e place : « Comment les animaux voit le monde » par Dylan Deconninck et Louka Braney EN SECONDAIRE 2: 1er place : « Que savez-vous sur les piments? » par Louane Bélanger 2e place : « Qu’est-ce qui explique ces réactions physiques? » par Maëve Gauthier et Éthane Paquet 3e place : « Qu’est-ce que l’albinisme? » par Chloé d’Avignon-Poulin et Flavie Roy EN SECONDAIRE 3: 1er place : « Est-ce que certains traits physiques peuvent sauter des générations? » par Malyka Lirette-Hamel 2e place : « Qu’est-ce que les fluides non newtoniens? » par Makela Lao et Zoé Bruyère Les coups de cœur : « Qu’est-ce que la taxidermie? », par Alice Hébert et Arély Leroux, ainsi que « À quelle lumière les Monsteras poussent le mieux? » par Augus- tine Durocher. Les gagnants prendront part à la Finale des Laurentides, du 13 au 15 mars, à Rosemère.
cette journée par les élèves participants étaient aussi variés qu’intéressants. Qu’est- ce que le sentiment de déjà-vu? Quels sont les effets du cannabis? Que se passe-t-il lors que les étoiles meurent? Eleana Cleary et Kemarah-Miya Pierre, toutes deux en secondaire 2, ont présenté trois phobies peu communes : la nomopho- bie (la peur d’être séparé de son appareil mobile), la nyctophobie (la peur du noir) et l’eisoptrophobie (la peur de voir son reflet). « C’est important de savoir la différence entre une phobie et une peur, explique Elea- na. C’est important de connaître l’impact que ça peut avoir sur la santé des gens, les symptômes et la difficulté que l’on peut avoir à régler ça. » « On voulait aussi sensibiliser les gens sur les phobies et l’environnement qui nous entoure, ajoute Kemarah-Miya. Il y a beaucoup d’étonnement des visiteurs. Les phobies sont quand même rares. C’est assez inconnu des gens car ils ne savent
Pour leur part, Rémi Ouellette et Mehmet- Ali Dasci,eux aussi en secondaire 2, se sont attelé à un sujet de science sociale assez costaud : le conflit israélo-palestinien. « Les gens savent qu’il y a des tensions et un conflit dans ce territoire-là mais ils ne connaissent vraiment son origine, explique Rémi. On voulait mettre les gens au courant et leur apprendre ce qui se passe réellement dans cette région. » Mehmet-Ali souligne combien la présenta- tion de ce sujet à l’Expo-Sciences, qui a été préparé il y a plusieurs semaines, coïncide avec les déclarations du président américain Donald Trump qui venait d’annoncer son intention de transformer la Bande de Gaza en grand secteur dédié au tourisme de masse. « C’est pas vraiment la meilleure place pour faire un ‘resort’, dit-il. Il y a encore des bombardements qui s’y produisent. La situation peut encore exploser à tout moment. » « Les gens sont surpris par le nombre de morts et les répercussions que ce conflit a sur le monde entier, l’économie mondiale et la politique, ajoute Rémi. Ce conflit change carrément la face du monde. Les gens nous encouragent car c’est un sujet sérieux. » Gagnants Voici la liste des équipes gagnantes.
Rémi Ouellette et Mehmet-Ali Dasci ont traité d’un sujet chaud, le conflit israélo-palestinien. (Francis Legault, EAP)
En plus des élèves, plusieurs parents et membres de la famille sont venus voir ce que les jeunes avaient à proposer lors de l’événement. (Francis Legault, EAP)
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