Argenteuil_2023_11_03

ACTUALITÉS

DÉBUT DU PROCÈS DE STEEVE CHARLAND

GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca

sentiment que je peux contribuer à mettre en place à l’échelle nationale cette nécessaire mobilisation des différents intervenants dans le domaine de l’eau pour identifier nos priorités d’actions. Le plan Eau et le Fonds bleu sont de bons exemples d’engagement de la part du gouvernement. Le documentaire est un outil d’éducation important pour sensibiliser la population à l’importance de protéger notre richesse nationale. Nous avons ici un grand défi de Le juge Robert Pelletier préside le procès de M. Charland, qui se déroule entièrement en français. L’argument présenté par la Couronne au cours du procès est que M. Charland était le chef du groupe des Farfadaas qui s’est joint au rassemblement du Convoi de la liberté et qu’il aurait commis des méfaits, notamment en fournissant de l’argent de soutien aux camionneurs qui avaient stationné leurs véhicules autour de la Colline du Parlement. La preuve à l’appui de ces allégations éventail de groupes et de personnes voulant faire connaître leurs causes. Les Farfadaas sont un groupe basé au Qué- bec, qui s’est également opposé à certaines des mesures de santé publique utilisées pour faire face à la pandémie de COVID-19. Le symbole du groupe, une variante du dra- peau patriote représentant un gnome tenant le drapeau du Québec, est visible sur diverses photos prises par les médias et d’autres personnes, lors du rassemblement du Convoi de la liberté à Ottawa l’année dernière. Pendant le rassemblement, le groupe aurait installé son propre stand sur la rue Wellington, près de la Colline du Parlement, ainsi qu’un quartier général dans un stationnement loué au centre-ville de Gatineau, d’où les membres des Farfadaas traversaient le pont pour se rendre au centre-ville d’Ottawa.

sensibilisation auquel nous devons répondre et les médias peuvent jouer un rôle important d’éducation relative à l’eau. Est-ce que la projection de ce docu- mentaire dans les écoles secondaires du Québec pourrait s’avérer un outil efficace pour comprendre les enjeux reliés à la sur- consommation d’eau potable? Oui, comme toute campagne de sensibilisa- tion, car ce sont les jeunes qui vont changer le monde. Il convient de noter que c’est la deuxième fois que M. Charland est jugé pour des actions de protestation contre les mesures sanitaires pendant la pandémie. Il avait précédemment participé à la mani- festation des Farfadaas qui avaient bloqué le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine au Québec, en mars 2021. Il avait alors été reconnu coupable de méfait et de complot et avait été condamné à une peine avec sursis assortie d’une injonction d’effectuer 120 heures de travaux d’intérêt général. comprend des vidéos de M. Charland prises pendant la manifestation où il déclare: «On n’est plus dans un pays libre!» et «Les truckers ont allumé un grand feu. Nous autres, on a décidé de venir l’alimenter avec eux.» L’avocat de M. Charland, Nicolas St-Pierre, plaide en faveur du rejet des accusations, affirmant que son client exerçait son droit de manifester en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés. M. Charland a nié toute implication dans des actes de violence lors du rassemblement du Convoi de la liberté. Il a été arrêté le 27 février 2022 à Vankleek Hill et placé en détention pendant 23 jours. Pour couvrir ses frais d’avocat, lesquels sont estimés entre 40 000 et 50 000 dollars, M. Charland a fait appel aux médias sociaux pour solliciter des dons.

Steeve Charland, originaire de Grenville- sur-la-Rouge, est actuellement en procès pour sa participation à la manifestation du Convoi de la liberté qui a eu lieu à Ottawa, l’année dernière. M. Charland, membre du groupe de protestation québécois, Farfadaas, a com- paru devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario à Ottawa, le lundi 23 octobre, pour le premier jour d’un procès qui devrait durer trois semaines. Il est accusé pour sa participation à la manifestation antigouvernementale qui a eu lieu l’année dernière. Cette manifestation a eu lieu en janvier et février, lorsque des centaines de camions de transport ont été stationnés dans le quartier de la Colline du Parlement et aux environs pendant trois semaines. Ce blocage a entraîné une perturbation majeure de la circulation régulière, avec des klaxons retentissant presque continuellement jour et nuit. La manifestation avait pour objec- tif de protester contre les mesures de santé publique, y compris la vaccination obligatoire, mises en place pour lutter contre la COVID-19. M. Charland a plaidé non coupable face aux accusations de méfait et d’incitation à

Steeve Charland, de Grenville-sur-la-Rouge, est actuellement en procès devant la Cour supérieure de l’Ontario, à Ottawa, pour méfait et incitation à commettre un méfait. Ces accusations résultent d’une enquête policière sur le rôle qu’il a joué en tant que membre du groupe québécois Farfadaas, dans le rassemblement du Convoi de la liberté à Ottawa, l’année dernière. —photo Facebook commettre un méfait lors de la manifestation du Convoi de la liberté, qui a eu lieu l’année dernière.

Tamara Lich et Chris Barber, deux des organisateurs initiaux du rassemblement, sont actuellement en cours de jugement pour divers chefs d’accusation liés à leur participa- tion à la manifestation. Cette manifestation a suscité un large soutien et mobilisé un vaste UNE ENTREVUE AVEC AGNES GRONDIN

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pour environ 1000 en Ontario. Qu’est-ce qui explique cette différence majeure et comment les contrer? Bien que les débordements d’eaux usées ne soient jamais souhaitables, ceux-ci sont parfois inévitables et nécessaires. Des débor- dements planifiés sont parfois requis afin que les municipalités puissent procéder à des travaux préventifs ou correctifs sur leurs ouvrages, afin de prévenir des bris ou d’autres problèmes qui risqueraient de causer des débordements imprévus importants. Les débordements se produisent majori- tairement lors de fortes pluies, parce qu’une grande partie des réseaux d’égout municipaux du Québec drainent à la fois les eaux usées et les eaux de pluie, et que leur capacité est limitée. Il s’agit pour la plupart de réseaux construits dans les années 1950 et 1960. Des travaux nécessitant des investissements majeurs seront requis afin de diminuer ces débordements. La meilleure façon de contrer les déborde- ments excessifs est de réduire notre consom- mation d’eau. Il faut poursuivre l’éducation en ce sens et rappeler aux citoyens que cette ressource est vulnérable. Est-ce que les normes et règlements devaient être plus sévères au Québec? Le MELCCFP possède déjà plusieurs normes, règlements et lois. Il est certain que nous pouvons en faire toujours plus, mais le nerf de la guerre est de sensibiliser les citoyens à une meilleure consommation et à la vulnérabilité de la ressource. Comment le documentaire « La Goutte de trop » a-t-il résonné chez la députée de la CAQ versus en Agnès Grondin, biologiste de formation? Ce documentaire résume bien les enjeux sur lesquels j’ai travaillé pendant plus de 20 ans dans le cadre de mes activités professionnelles antérieures. L’eau est une ressource collective et l’enjeu de sa protec- tion est transversal. Comme députée, j’ai le

ce sans grand effort de la part du citoyen. Dans le documentaire, on apprend que les réseaux d’aqueduc construits dans les années 1970 et 1980 peuvent perdent jusqu’à un tiers de l’eau potable avant de se rendre au robinet, est-ce que nos efforts sont vains? Notre collègue, Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales, déploie beaucoup d’efforts dans le cadre de sa Stratégie québé- coise d’économie d’eau potable 2019-2025, laquelle vise principalement à améliorer la gestion de l’eau et des infrastructures et à réduire la consommation d’eau potable. Notre gouvernement agit et continuera de poser des actions pour accompagner les villes et municipalités dans leurs gestes pour réduire les pertes d’eau potable. Quelles sont les solutions afin de rendre les citoyens davantage conscients du coût que représente l’eau potable? Certaines municipalités ont installé des compteurs d’eau. Dans certains cas, cet outil aide les résidents à prendre conscience des quantités d’eau utilisée. Nous avons aussi, en juin, le Mois de l’eau qui a pour but de sensibiliser les citoyens à l’importance de notre or bleu. En somme, il faut poser des gestes tous ensemble pour le bien commun et réduire l’utilisation de la ressource. Des projets de nettoyage des berges sont aussi de belles activités qui frappent l’imaginaire et font prendre conscience de la fragilité de ces écosystèmes. Selon vous, y a-t-il un réel danger pour l’être humain, si nous ne prenons pas soin de notre eau? Il faut arrêter de penser l’eau comme une ressource naturelle renouvelable. Il faut en prendre soin et réduire notre consommation. Dans le documentaire, on stipule qu’au Québec, nous faisons face à plus de 60 000 débordements d’eau fluviale par année

Invitation à la séance publique d’information annuelle du conseil d’administration du CISSS des Laurentides

Le conseil d’administration du CISSS des Laurentides invite la population des Laurentides à la séance publique d’information qui se tiendra : Date : Le mercredi 22 novembre 2023 Heure : 18 h 30 Lieu : Centre multiservices de santé et de services sociaux de Thérèse-De Blainville (CLSC Thérèse-De Blainville), 125 rue Duquet à Sainte-Thérèse Lors de cette soirée, les faits saillants entourant les soins et services dispensés à la population pour l’année 2022-2023 seront partagés grâce aux présentations des rapports annuels de l’établissement. Pour en apprendre davantage et savoir comment poser vos questions, visitez le site Internet www.santelaurentides.gouv.qc.ca

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