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A C T U A L I T É S

LE MESSAGE DES AINÉS : ILS VEULENT RESTER CHEZ EUX

ANDRÉ FARHAT andre.farhat@eap.on.ca

«Tous les jours, j’ai pleuré en regardant le téléjournal.» Ce témoignage émotif d’une dame a été livré lors d’une rencontre organisée le 16 juillet par la députée d’Argenteuil, Agnès Grondin, au parc Barron. Près de 80 personnes– pour la vaste majorité des ainés – ont participé à la rencontre dont l’objectif de la rencontre était de connaitre les besoins et désirs de cette tranche de la population qui a souffert le plus de la pandémie. «C’est la première fois que je me suis sentie âgée. Et ç’a été comme une claque au visage!», a-t-elle ajouté. Dès le début de sa présentation, Agnès Grondin a indiqué que son rôle était de les écouter. Elle a toutefois prévenu les participants. « Pour moi, c’est important de vous entendre et de passer le message (…), mais pour ça, j’ai besoin d’amener non pas de l’émotion, mais des choses claires.» Le soutien et le maintien à domicile ont dominé la rencontre. « On veut tous rester chez nous! » a scandé une dame présente, abordant la question du maintien à domicile. Clotilde Bertrand, de Pine Hill a enchainé avec passion sur le sujet. «Le maintien à domicile, c’est plus que des besoins per- sonnels, a-t-elle expliqué, on veut vivre avec une ambiance qui ne nous déprime pas ». Elle a exhorté la députée à chiffrer cette orientation. «On vous demande un budget sérieux pour les soins à domicile, pas juste pour le ménage, pour l’ambiance! Quand on a un beau petit coin (parlant de sa maison), on ne veut pas aller dans un CHSLD. » Cette nuance entre les soins à domicile et le maintien à domicile a été maintes fois soulignée. Certaines ainées ont parlé de leur besoin d’avoir l’assistance de personnes qui agissent avec attention et compassion, et dont la tâche ne se limite pas à faire le ménage dans la maison, ou à prodiguer les soins de santé de base.

À la suggestion d’une citoyenne, le bureau de la députée Agnès Grondi a organisé une assemblée en plein air au parc Barron sur les enjeux auxquels font face les ainés. Près de 80 personnes qui s’y sont rendues. —photo André Farha t

Moins gros, plus intime Par-dessus tout, les personnes présentes ont témoigné de leur crainte ou de leur horreur de l’institutionnalisation. «Votre grosse machine, elle ne se com- prend pas entre elles (sic)! », a lancé une dame en référence à la centralisation des ressources dans des appareils bureaucra- tiques comme les Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS). Pour plusieurs, la taille des établisse- ments est aussi en cause. Nombreux sont les gens présents qui ont remis en cause la construction de nouveaux CHSLD de grande taille, pouvant accueillir des centaines de résidents. «Vos grosses cabanes de CHSLD, a lancé une dame, c’est monstrueux!» Et plusieurs pensent que ce n’est pas financièrement mieux. «Ça coute pas mal moins cher à l’État (le maintien à domicile) que de parker les gens dans les grosses bâtisses!», a lancé une des personnes sur place. Ils prônent la mise en place de bâtiments à échelle plus humaine. « J’étais en Abi- tibi, a raconté une dame, et il y avait des résidences avec pas plus de 50 personnes.

C’est une vraie famille! » Agnès Grondin croit qu’il est possible d’accorder ces milieux de vie, comme le domicile, une éventuelle maison des ainés et à des structures plus imposantes. « Je ne pense pas que ce soit incompatible,

mais c’est sûr que l’idéal, c’est le maintien à domicile», a-t-elle affirmé. Une multitude d’autres sujets ont été abordés, dont l’engagement communau- taire intergénérationnel et les réseaux de ressources pour les ainés.

UNE RÉSIDENTE DE L’ORIGNAL REMPORTE 50 000 $ À LA LOTERIE

LE BSEO DÉNONCE DES BRACELETS ANTI-DIRECTIVES

Karine Séguin, préposée aux services de soutien à la personne, a récemment remporté 50 000$ à la loterie Bingo doubler . Elle prévoit utiliser cette somme pour s’acheter une voiture, payer quelques factures et même en économiser une partie pour voyager lorsqu’elle en aura l’occasion. Entre autres, elle aimerait faire une croisière en Alaska. Son billet gagnant avait été acheté au Crevier Express, sur la rue Main à Hawkesbury. «Je suis folle de joie. C’est encore surréel», a-t-elle déclaré après avoir remporté le prix. —photo fournie

MAUDE LÉVESQUE RYAN maude.levesqueryan@eap.on.ca

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Le Bureau de santé de l’est de l’Onta- rio (BSEO) décrie le fait que certaines personnes portent des bracelets dont la signification va à l’encontre des direc- tives de santé publique. «Je pense que c’est inapproprié de porter un bracelet vert, de se promener avec un bra- celet qui dit ‘’colle-moi, mais ne me demande pas de porter un masque’ , a déclaré Dr Paul Roumeliotis, médecin-hygiéniste du BSEO. C’est sûr qu’on voudrait plutôt faire la promotion de ceux qui portent des masques et qui gardent leurs distances». Ces commentaires ont été exprimés après qu’une vente de bracelets de cou- leurs affichant la volonté de respecter ou non les directives de santé publique ait été lancée sur les réseaux sociaux. Ces bracelets, offerts en rouge, en jaune et en vert, indiqueraient respectivement soit la

volonté de garder ses distances, d’entrer en contact dans des mesures sécuritaires ou de s’approcher sans se préoccuper du port du masque ou de toute autre mesure préventive contre la COVID19. Les inquiétudes du BSEO sont bien évi- demment dirigées envers le port de bracelet de couleurs vertes, qui ferait la promotion de pratiques considérées non prudentes à ce stade-ci de la pandémie. Le BSEO rappelle qu’il faut porter le masque dans les endroits publics fermés. —photo Maude Lévesque Ryan

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