S P O R T S
UNE ÉCOLE DE KUNG-FU DANS ARGENTEUIL
Louis Roy, directeur de l’École de Kung-fu d’Argenteuil, en compagnie de ses élèves sur la patinoire du village de Grenville. - photo Frédéric Hountondji
FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca
la perspective de préserver la paix. On n’est pas des personnes agressives, au contraire on veut éviter la confrontation. Ça fait partie de la philosophie des arts martiaux, on veut dans le fond être de meilleurs citoyens», a fait valoir M. Roy. Les élèves évoquent plusieurs raisons pour faire partie de l’École de Kung-fu d’Argenteuil. Arnaud, 47 ans, vient de Montebello pour suivre les cours. «Je viens dans cette école pour entretenir et améliorer ma condition physique, avoir une activité où je peux bouger régulièrement. Je découvre aussi de nouvelles choses parce qu’on apprend des suites de mouvements qui font travailler la mémoire de la tête et la mémoire du corps», a-t-il fait observer. À 12 ans, David, de Grenville, aime apprendre les techniques de défense pour, dit-il, faire face aux différentes attaques. Les cours se donnent à la Grotte des Franciscains à Brownsburg-Chatham et sur la patinoire de Grenville.
L’école de Kung-fu d’Argenteuil tourne à plein régime avec ses acti- vités qui se déroulent à Grenville et à Brownsburg-Chatham. Elle a été fondée par Louis Roy en 2019, un résident de Lachute, qui est détenteur d’une ceinture noire, 3 e degré. Il lui arrive d’avoir jusqu’à 75 élèves venus de la MRC d’Argenteuil et d’ailleurs. Les cours qu’il dispense sont divisés en trois branches. La première partie concerne la santé et le conditionnement physique, où l’on s’exerce à l’endurance et à la force physique. On doit pouvoir résister aux coups reçus. La deuxième partie porte sur l’auto- défense. Des techniques sont enseignées aux élèves afin qu’ils se protègent en cas d’agression. Quant à la troisième branche, elle se base sur l’art et la philosophie. «On fait ça dans
Isis fait des démonstrations dans le cadre d’un examen. -photo Frédéric Hountondji
LE CLUB D’ATHLÉTISME DE HAWKESBURY ET LA BAIE RUN
FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca
Pour le club d’athlétisme Roadrunners de Hawkesbury, la course La Baie Run, qui s’est déroulée le 29 juillet dernier à L’Orignal, ne sonne pas de la même manière. Pour les jeunes athlètes, elle représente tout un symbole. «L’idée a été lancée il y a un an jour pour jour, lors de La Baie Run l’année passée. On a commencé, moi et mon conjoint (Jason Lacombe), à discuter avec certaines per- sonnes d’ici pour mettre sur pied un club d’athlétisme dans la région. Puis, on a lancé notre première session en janvier 2023 avec l’appui de la Ville», a résumé Fannie Lalande, cofondatrice de l’organisme. Le club a démarré ses activités avec des enfants de 6 à 12 ans et cet été, il a rajouté à ses membres les athlètes de 13 à 14 ans. Les jeunes qui forment le club sont actuellement au nombre de 92 et proviennent de Grenville, de Casselman, d’Alexandria, de Wendover, de Hawkesbury et de L’Orignal. L’organisme fait trois sessions par année : une session à l’automne, une à l’hiver et l’autre session englobe le prin- temps et l’été.
Les jeunes du club d’athlétisme Roadrunners de Hawkesbury s’entraînaient, en attendant de participer à la dernière course de La Baie Run. - photo Frédéric Hountondji
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