Carillon_2015_03_25

ACTUAL I TÉ Services ambulanciers, écart entre les normes et la réalité

effectués à plusieurs niveaux dans Prescott et Russell sont très appréciables. D’ailleurs, aumêmemoment, une équipe de tournage se rendait rencontrer M. Chrétien et son personnel pour filmer quelques images qui serviront à raconter quelques succès de cette équipe. Quant aux attentes du MSSLD, ce der- nier ne demande pas aux municipalités d’atteindre ses cibles en totalité. Il exige en revanche qu’un plan soit présenté annuel- lement pour quantifier le pourcentage visé pour l’atteinte des objectifs pour les six ca- tégories d’appels identifiés. Le document pourra servir d’étalon pour mesurer s’il y a amélioration ou non des services. Par exemple, pour les appels liés aux arrêts cardiorespiratoires, le temps d’inter- vention est fixé à six minutes. Aux Comtés unis, il a été établi que l’objectif était de 30 %. En 2013, l’objectif a été dépassé avec un résultat de 33 %. Donc, dans 33 %des cas, les paramédicaux sont arrivés à l’intérieur de sixminutes. Mais, plus important encore selon M. Chrétien, c’est le pourcentage de réussite des interventions qui devrait être considéré, la qualité des soins. « Les arrêts cardiaques, c’est 1 % de nos appels. On en sauve en moyenne de 17 à 21 %. Quand j’ai commencé en 2001, on était à 3 %. Aujourd’hui, on est parmi les meilleurs

au Canada. Dans les 10 à 15 dernières an- nées, j’ai vraiment vu des améliorations. En 2001, on n’avait aucun paramédical avancé. Maintenant, on en a un sur presque tous les appels. Il n’y avait pas le service du 911 non plus. On a fait ça, année après année. » Chemin faisant, les Services d’urgence des Comtés ont multiplié les représentations pour que 135 défibrillateurs soient installés dans les endroits publics dans la commu- nauté et que les pompiers en soient dotés. «Maintenant, nos cours de RCR (Réanima- tion cardiorespiratoire) sont tous pleins. C’est un travail d’équipe. Si quelqu’un com- mence le RCI avant qu’on arrive, la personne a encore plus de chance de s’en sortir. » M. Chrétien indique que l’appui des membres du Conseil des Comtés unis de Prescott et Russell a toujours fait en sorte que des progrès remarquables soient obser- vés depuis le transfert de la responsabilité des services d’urgence de la province aux municipalités. Quant aux différentes catégories d’appels, la priorité va aux arrêts respiratoires et en deuxième, aux cas où la vie de la personne est en danger. Dans cette deuxième caté- gorie, le temps fixé par la province est de huit minutes. Les Comtés unis avaient fixé l’atteinte de cet objectif à 45 % pour 2013, avec finalement un résultat de 50 %. Cette

CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

Selon un rapport duministère de la Santé et des Soins de longue durée (MSSLD), moins de la moitié des municipalités de l’Ontario atteignent les temps de réponse qui répondent aux standards de la pro- vince pour les services ambulanciers pour l’année 2013. Pour le directeur des Services des ur- gences des Comtés unis de Prescott et Rus- sell, Michel Chrétien, la situation s’explique par le fait qu’il y a trois ans, le ministère a changé ses cibles, uniformisant les temps de réponse pour les régions rurales et urbaines, notamment. Avant que les cibles ne soient revues, la norme pour les délais d’interven- tion enmilieu rural était établie à 19minutes et les Comtés unis avaient réussi à atteindre 16minutes. Toutefois, ces nouveaux objectifs sont hors de portée pour les régions rurales, selonM. Chrétien. Cela ne veut pas dire pour autant que les services en région ne sont pas bons, soutient-il. « Ce sont des temps urbains. Pour nous, c’est impossible à atteindremais il n’y a pas que les temps de réponse à considérer. Ce n’est qu’unmaillon de la chaîne », a indiqué M. Chrétien, en précisant que les progrès

deuxième catégorie représente environ 25 % du volume des appels des Comtés unis. Les quatre dernières catégories représen- tant des cas moins lourds, le temps est fixé à 10minutes pour lesquels les Comtés unis ont fixé l’atteinte de cet objectif à 60 %, objectif dépassé dans les quatre catégories. Cela implique d’autre part que le temps d’inter- vention pour lamajorité des appels a été de 10 minutes ou moins en 2013. Quant à la rapidité des délais, les régions à plus forte densité, Hawkesbury en tête de liste, sont parmi les plus avantagées dans Prescott et Russell.

RECONNAISSEZ LES 10 SIGNES PRÉCURSEURS DE LA MALADIE D’ALZHEIMER

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DÉSORIENTATION DANS L’ESPACE ET DANS LE TEMPS KƵďůŝĞƌůĞũŽƵƌĚĞůĂƐĞŵĂŝŶĞŽƵƐĞ ƉĞƌĚƌĞĚĂŶƐƵŶĞŶĚƌŽŝƚĨĂŵŝůŝĞƌ͘

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DIFFICULTÉ FACE AUX NOTIONS ABSTRAITES

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Ξ:ĂŶǀŝĞƌϮϬϭϱ͕^ŽĐŝĠƚĠůnjŚĞŝŵĞƌĚƵĂŶĂĚĂ͘dŽƵƐĚƌŽŝƚƐƌĠƐĞƌǀĠƐ͘ Pour plus de renseignements, communiquez avec la Société Alzheimer ă www.alzheimer.ca/cornwall

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