DOSSIER
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Zoothérapie: Nova, un chien qui fait du bien
d’ordre social concernant les rapports avec autrui et les échanges. «Je crois au pouvoir thérapeutique des chiens, explique-t-elle. Ça faisait longtemps que je pensais à ça et je me demandais ce que je pourrais faire après ma retraite en juin 2013. Ce qui était sûr, c’est que je dé- sirais apporter quelque chose à ma com- munauté. Faire une différence.» Alors, il y a trois ans, elle adopte un petit chien de huit semaines d’une éleveuse de Saint-Bo- naventure, au Québec. Quelque temps plus
ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca
Ils sont tous regroupés là, à l’attendre. On entend son nom. On le guette. Après une demi-heure, il débarque et franchit à quatre pattes le seuil de la Villa St-Albert. Nova, avec son foulard rouge autour du cou, fait une entrée remarquée et telle- ment attendue.
Ce Berger de Shetland de trois ans a une intelligence aiguë et une grande apti- tude à apprendre qui lui sont transmises de façon héréditaire. Il comprend rap- idement, avec plaisir et aime partager son savoir. Sa maî- tresse, Paulette Paquette, de Saint-Albert, une ensei- gnante à la retraite, a rapide- ment compris les bienfaits que son petit protégé pouvait apporter aux personnes âgées.
tard, elle et Nova s’inscrivent au Best Friends School of Dog Training, à Ottawa, afin de suivre des cours de base, comme l’obéissance, la so- ciabilité, l’agilité, etc. «L’idée, dit-elle, c’était d’avoir un chien qui obéisse, qui ne soit pas peureux et qui aime les gens sans leur sauter dessus nécessaire- ment.» Puis, Nova se dirige vers une autre faculté de son école, soit la thérapie par le
Nova avec sa propriétaire, Paulette Paquette.
Par la zoothérapie, ou zooanimation, l’animal contribue à préserver la santé. Depuis des siècles, il a un grand rôle à jouer. Par sa présence, il apporte du récon- fort, diminue l’agressivité chez certaines personnes, stimule le toucher et le rire, et diminue par le fait même les périodes d’angoisse reliées à différents genres de pertes. L’animal ne juge pas et utilise un langage non verbal. Il ne voit aucun handi- cap. Il donne de l’amour, tout simplement. Et c’est justement ce que Mme Paquette vise: amener un peu de douceur et d’amour dans la vie de ces personnes. Parce que la zoothérapie (du mot grec zoo, qui signifie animal, et de therapeia, qui signifie soin) n’est pas uniquement restreinte au do- maine médical mais s’étend à des questions
chien. Pendant six semaines, lui et sa maî- tresse suivent intensivement les informa- tions diffusées par ce cours de préparation qui les conduira à l’ultime test final: la sé- ance d’évaluation. Ils étaient six participants à ce cours et seulement deux l’ont réussi, dont Nova qui a donc reçu le certificat de Bon voisin canin décerné par le Club canin canadien. Ce programme en 12 étapes per- met au chien et à son maître de montrer du contrôle et de la confiance. Cela ressert les liens entre le maître et son compagnon. Les chiens sont évalués aussi bien sur leur ha- bileté en effectuant des exercices de base que sur leurs réactions face aux situations de tous les jours. «J’étais super encouragée. Nova a réussi tous ses tests et a été reçu en mars 2012», de préciser Mme Paquette.
Photos Annie Lafortune
À chacun de ses rendez-vous, Nova va voir chacun des résidants personnellement, comme il le fait ici avec Marie-Jeanne Lortie .
Cette dernière approche la Villa St-Albert et, en avril 2012, Nova donne du bonheur deux fois par mois aux résidants qui frétil- lent d’impatience de le voir arriver, tout pimpant, faire des exercices d’agilité ou de se laisser tout simplement caresser. «Ça me fait rire de le voir et ça me fait sentir bien», confie une résidante, Blanche Brabant. D’autres résidants vont dire qu’ils aiment voir Nova parce que cela leur rappelle le chien qu’ils avaient sur leur ferme. Parce que Nova fait une différence. «Ils aiment le pren- dre, le caresser, d’autres lui murmurent à l’oreille ou leur chante une petite berceuse, de dire Paulette Paquette. Je fais faire des exercices à Nova et ils adorent le voir aller. Ils le trouvent tellement intelligent.» «Ça intéresse les personnes âgées, rap- pelle une autre résidante, Mercedes Godard, 87 ans. Il y en a qui sont vraiment seuls, qui ne voient pas grand monde. Ça fait quelque chose qui grouille dans la bâtisse. C’est un divertissement.» La prochaine étape de Paulette Pa- quette: un programme de lecture qui consiste à accompagner des enfants dans l’apprentissage de la lecture avec le chien. «L’idée est de retirer l’enfant de sa salle de classe pour lui faire faire de la lecture à voix haute au chien», explique-t-elle. Nul doute que Nova et sa maîtresse ont encore beaucoup à donner. C’est fou comme il y a de l’amour entre les deux! Une autre belle manière d’amalgamer l’humain et le canin et de faire du bien dans sa propre commu- nauté.
AVIS PUBLIC – MISE À JOUR AVEZ-VOUS PERDU UN MEMBRE DE VOTRE FAMILLE AVANT LE 14 JUIN 2010 DONT LE DÉCÈS A DONNÉ LIEU À UNE ENQUÊTE DU CORONER ET UNE AUTOPSIE? Par le passé, les organes étaient parfois conservés afin de mener d’autres tests après une autopsie dans le but d’aider à MFORVËUFFUEFEÊUFSNJOFSMBDBVTFEVEÊDÍT"WBOUMFøKVJOø MFTGBNJMMFTOÊUBJFOUQBTUPVKPVSTBWJTÊFTEFMBDPOTFSWBUJPO d’un organe. &OWFSUVEV3ÍHMFNFOUøEFMB Loi sur les coroners MBEJTQPTJUJPOEFDFTPSHBOFTEFWBJUTFGBJSFMFKVJO$FTPSHBOFT seront maintenant conservés pendant au moins cinq années supplémentaires puisqu’il apparaît clairement que plus de temps est nécessaire pour faire connaître cette question difficile à la population. Les membres de la famille immédiate et les représentants successoraux (c.-à-d. les personnes chargées de l’administration de la succession) sont invités à contacter le Service de médecine légale de l’Ontario et le Bureau du coroner en chef s’ils souhaitent savoir si un organe a été conservé dans le dossier de leur proche. $FSUBJOTPSHBOFTQFVWFOUOFQMVTËUSFEJTQPOJCMFTFOSBJTPOEFTQSBUJRVFTRVJBWBJFOUDPVSTQBSMFQBTTÊ%BOTMFTDBTPÜ VOPSHBOFBÊUÊDPOTFSWÊFUMFTUUPVKPVST MPSHBOFQPVSSBËUSFFOWPZÊÆVOTBMPOGVOÊSBJSFFOWVFEFTBDSÊNBUJPOPVTPO enterrement. Les frais seront assumés par le Service de médecine légale de l’Ontario et le Bureau du coroner en chef. %FQVJTMFøKVJOø MF3ÍHMFNFOUøFOWFSUVEFMB Loi sur les coroners permet de s’assurer, lorsque cela est possible, que les familles soient avisées et que leurs souhaits soient connus si un organe doit être conservé après une autopsie. Contactez-nous au : Service de médecine légale de l’Ontario 26, Grenville Street Toronto (Ontario) M7A 2G9 Veuillez noter ce qui suit : -FTQFSTPOOFTRVJOPVTDPOUBDUFOUQPVSSBJFOUEFWPJSGPVSOJSEFTSFOTFJHOFNFOUTQFSTPOOFMT$FT SFOTFJHOFNFOUTTFSPOUSFDVFJMMJTDPOGPSNÊNFOUÆMBSUJDMFø EFMB Loi sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée afin de traiter les demandes se rapportant aux organes conservés conformément à la Loi sur les coroners . Les questions au TVKFUEFMBDPMMFDUFEFDFTSFOTFJHOFNFOUTQFVWFOUËUSFBESFTTÊFTBVHFTUJPOOBJSFEFTFOKFVY (SFOWJMMF4USFFU 5PSPOUP 0OUBSJP ."ø( ø 1 855 564-4122 OrganRetention@ontario.ca
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