Carillon_2016_02_05

Du coeur et la rage de vaincre STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca Les Hawks sont encore capables de mettre à genoux les équipes de la Capitale nationale de la Ligue centrale.

que six des 12 équipes de la ligue. « Il y a sept ans, s'il y avait 125 personnes dans les estrades, c'était un bon match, a rajouté Ian Henderson. Nous avons réussi à doubler le nombre de spectateurs dans un marché de hockey très compétitif. Je me rappelle d'unmatch ennovembre contre les Raiders àNepean où il n'y avait pas plus de 30 personnes dans les estrades et, à Kemptville, nous entendons parfois l'écho des applaudis- sements de quelques personnes. » En 40 ans, le monde du hockey a changé et les habitudes de vie des partisans égale- ment. Aujourd'hui, les Hawks doivent faire compétition avec les réseaux de télévision et les dizaines de matchs des grandes ligues télédiffusés à chaque soir. « Ce n'est pas facile de se faire une place quand les partisans peuvent choisir entre un match local et un match gratuit de la Ligue nationale à la télé- vision, a indiqué l'ancien entraîneur-chef et propriétaire des Hawks, Shawn Anderson. D'un autre côté, cela pousse les Hawks à recruter lesmeilleurs joueurs possibles, que ce soit dans notre territoire, aux États-Unis ou au Québec. » La situation géographique des Hawks est aussi un couteau à deux tranchants pour

l'équipe, qui est souvent désavantagée lorsqu'elle tente de recruter des joueurs qui désirent continuer leurs études sur un campus ou qui proviennent d'en dehors de la région. « Ce ne sont pas tous les joueurs qui veulent suivre des cours en ligne et, oui, nous en perdons au profit des équipes d'Ottawa en raison

Depuis plus de 40 ans, les Hawks sont l'élite du hockey à Hawkesbury. Au sein de la Ligue centrale, l'équipe est l'un des petits marchés, avec Smiths Falls et Kemptville. Mais, contre vents et marées, les Hawks continuent de se battre et de rivaliser avec les formations de la Capitale nationale. « Cinq ou six fois par saison, onme pose la question si l'équipe va déménager, a indiqué le directeur général et propriétaire minori- taire des Hawks, Ian Henderson. Pourtant, nous avons plus de spectateurs que bien des équipes d'Ottawa. Oui, il y a toujours place à l'amélioration, mais un déménagement n'est pas dans les plans. Cela fait maintenant sept ans que je suis dans l'entourage de l'équipe et notre bassin de partisans grandit d'année en année. » Selon les chiffres officiels de la Ligue cen- trale, les Hawks attirent environ 275 specta- teurs par match, une statistique confirmée par Ian Henderson. Bien que ces chiffres soient loin de ceux des années d'or des Hawks dans les années 1970-80, les Hawks attirent quand même plus de spectateurs

des universités et collèges, a précisé IanHenderson. La question du français revient souvent dans les conversations. Pour les joueurs américains ou ceux ne connaissant pas les réalités de l'Est ontarien, c'est la pre- mière question posée lors des entrevues. Pourtant, cela n'est pas un problème sur le terrain. Je suis un anglophone et les gens de Hawkesbury

Charles Lévesque

m'ont toujours bien accueilli. On met

Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le vendredi 5 février 2016

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