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Devenir « une voix qui luttera contre la stigmatisation de la maladie mentale »

CAROLINE PRÉVOST caroline.prevost@eap.on.ca

Des jeunes de diverses écoles secondaires de la région se réunissaient, le temps d’une journée, afin d’être sensibilisés quant aux enjeux liés à la stigmatisation des pro- blèmes de santé mentale. Le 16 novembre dernier, divers orga- nismes r égionaux ont convié des jeunes francophones, provenant de neuf écoles secondaires des régions de Prescott-Russell et de Stormont, Dundas &Glengarry, à leur sommet La tête haute, une initiative lancée en 2014 par la Commission de la Santémen- tale du Canada (CSMC). L’objectif derrière cette journée était d’enseigner à ces jeunes comment réduire la stigmatisation liée à la santé mentale et au suicide. Ensuite, le rôle de ces jeunes sera d’instaurer un plan concret dans leurs milieux scolaires respectifs afin d’y enrayer la stigmatisation. En fait, les organisateurs espéraient que les jeunes présents deviennent « une voix qui luttera contre la stigmatisation de la maladie mentale ». Pour sensibiliser ces jeunes, cinq confé- renciers ont livré de vibrants témoignages sur le sujet. Parmi ceux-ci, celui du confé- rencier Cam Preston démontrait de façon percutante l’effet que le stigmate peut avoir sur une personne aux prises avec des pro- blèmes de santé mentale. « Je savais que je ne pouvais plus gérer mon stress et ma santé mentale, mais le stigmate me gardait très silencieux, a-t-il révélé en racontant aux jeunes une par- tie de son vécu. Soudainement, quelqu’un dans mon équipe de hockey d’école a été

Nicholas Fournier, DD

Les implants dentaires : valent-ils la peine?

Pour répondre à cette question, vous devez tenir compte de votre situation actuelle. Combien de dents vous manque-t-il ? Est-ce important pour vous de les remplacer ? Connaissez-vous les conséquences de ne pas remplacer vos dents manquantes ? De plus, est-ce que ça vous gêne de porter des prothèses par peur que les gens autour de vous le sachent ? C’est l’une des préoccupations communes de plusieurs personnes. FONCTION Les porteurs de prothèses éprouvent une diminution d’efficacité de mastication de 90 %. Toutefois, le patient moyen ne réalise pas qu’au fil du temps il compense cette lacune et s’y adapte naturellement. Par exemple, mastiquer un steak peut être difficile si vous portez une prothèse complète du haut tandis que croquer et mastiquer une pomme peut être difficile si vous portez une prothèse complète du bas. Les gens s’adaptent en prenant l’habitude de couper leur nourriture en plus petits morceaux pour éviter autant de mastication. CONFORT Pour les porteurs de prothèses, le confort est primordial. Trop souvent, la mastication est inconfortable en raison de la pression exercée sur les gencives lorsque vous mastiquez. Et que dire des quantités de nourriture qui se logent sous vos prothèses et créent des lésions qui peuvent influencer vos habitudes alimentaires, sans compter l’inconfort et le temps de guérison. MOBILITÉ Trop de mobilité de la prothèse dentaire est un problème commun. Que ce soit la prothèse du haut qui tombe à un moment inopportun ou la prothèse du bas qui se déplace en plein bâillement, le déplacement d’une prothèse n’est jamais plaisant. Un scénario qui incommode plusieurs personnes (et qui est très commun) c’est lorsque la prothèse se déloge complètement pendant un repas entre amis ; très embêtant. Pour toutes ces raisons, et plus encore, la valeur des implants dentaires est inestimable. Prenez un moment pour bien réfléchir à tous ces scénarios et aux désagréments causés par vos prothèses, et vous constaterez rapidement que les implants vous permettent de rétablir une fonction buccodentaire optimale. Il existe une gamme étendue de solutions, à différents coûts, pour les implants et les traitements dentaires. Pour en savoir plus sur ce qui vous convient le mieux, une évaluation complète de votre santé buccodentaire est requise, incluant les problèmes courants avec vos prothèses et vos objectifs en matière de fonction. Donc, les implants dentaires valent-ils la peine ? C’est une question qui mérite une réflexion approfondie, mais selon la rétroaction positive de mes clients, les implants dentaires sont un choix et un investissement qui valent le coup ! Un choix qui a surpassé les attentes de tous.

Sur la photo, on reconnaît Marc Jade, l’un des cinq conférenciers invités à partager son vécu avec les jeunes. —photo Caroline Prévost

hospitalisé pour tentative suicidaire. J’étais proche de tout dévoiler par rapport à mon état mental, mais j’ai entendu les choses que les autres disaient autour, comme ‘‘il l’a fait pour l’attention, il y a dumonde qui vit pire’’, donc j’ai continué à laisser le stigmate me garder silencieux », a-t-il confié par la suite. Ainsi, tout au long de la journée, les jeunes devaient participer à diverses acti- vités de sensibilisation dont le but était de comprendre que « quand on me lance des insultes, quand on me met des étiquettes, quand onme passe des jugements ou qu’on m’intimide, c’est ma santé mentale qui est affectée », a indiqué Gina Lacombe, direc- trice des services cliniques de l’Équipe psychosociale de Cornwall, qui travaillait à l’organisation de l’évènement. Aussi, afin qu’ils soient conscients des dif- férents services disponibles dans la région, les jeunes avaient également accès à diffé-

rents kiosques d’acteurs communautaires de la région. Monter une pièce de théâtre, organiser des journées thématiques, composer une chanson sur la santémentale, effectuer des marches pour la santé mentale, mettre un élève de l’école responsable de l’inclusion dans toutes les activités, organiser unmini- sommet, inviter des conférenciers et mettre des messages positifs sur les casiers pour remonter le moral des élèves ne sont que quelques-unes des idées qu’ont eues les jeunes présents afin de ramener lemessage dans leurs écoles. Interrogée à savoir ce qu’elle avait appris durant cette journée, Anne-Sophie Autate, une élève ayant assisté au Sommet La tête haute, répondait : « Çam’a étonnée de voir à quel point, dans les écoles, on n’en parle pas beaucoup, parce que quand je suis arrivée ici, il y a plein d’affaires que j’ai apprises. Je me suis dit qu’on devrait avoir au moins une partie des cours là-dessus, être plus sensibilisés, parce que c’est un sujet très important. C’est quand même le bien-être d’une personne qui est en jeu et on est comme aveugle, face à ça, parce qu’on n’a pas l’éducation requise. » L’évènement était organisé par différents organismes de la région, dont l’Association canadienne pour la santé mentale/Cham- plain Est, Valoris pour enfants et adultes de Prescott et Russell, le Conseil scolaire de dis- trict catholique de l’Est ontarien, le Conseil des écoles publiques de l’est de l’Ontario, le Bureau de santé de l’est de l’Ontario et l’Équipe psychosociale avec l’appui de la CSMC. Il avait lieu pour une deuxième année dans la région et, cette année, un suivi sera effectué auprès des jeunes pour savoir où ils en sont avec leur plan et quel est l’impact dans leurs écoles. Le Sommet La Tête Haute de Prescott- Russell et de Stormont, Dundas &Glengarry a été rendu possible grâce au financement provenant d’Entente Canada-Ontario .

Publié le jeudi par • Published on Thursday by: La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par • Printed by: Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398

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