Carillon_2016_02_19

pour les entreprises d’entraînement, et suite au décès de ma mère l’année précédente, j’ai donc décidé de tirer ma révérence de la restauration et d’aller faire autre chose. Mais, pour être honnête, j’ai encore la restauration en moi », a-t-il confié. Après avoir été à la tête de l’entreprise DFL à Hawkesbury et le premier président hors Québec du réseau des entreprises d’entraînement à l’échelle canadienne, un autre défi se présentait à lui. « Vers la fin de l’année 2012, le poste de directeur général chez Groupe Action était disponible, puisque l’ancien directeur prenait sa retraite. J’ai donc postulé et je l’ai eu. Nous sommes un organisme à but non lucratif à deux volets. Nous avons le volet comprenant la Maison de la Famille pour la petite enfance, donc les enfants de 0 à 6 ans, ainsi qu’un programme de soins à domicile. Les préposés se rendent au domicile des personnes qui ont un handicap physique permanent afin de les aider. Nous avons trois Maisons de la Famille, à Rockland, Embrun et Hawkesbury, et nos services à domicile desservent aussi tous les comtés de Prescott et Russell », a expliqué M. Fournier. Le bien-être de la jeunesse occupe une place de choix dans la vie de Gilles Fournier, et ce, depuis plusieurs années déjà. « En 1988, il n’y avait pas de système d’éducation publique francophone dans Prescott et Russell, alors j’ai été parmi les premiers conseillers scolaires élus. Quand le conseil scolaire a été élu à l’époque, on était trois de

cette même communauté. Si tu n’es pas impliqué, tu ne sais pas ce qui se passe dans la collectivité, et c’est plus facile de la critiquer à ce moment-là. En s’impliquant, on réalise qu’il y a des enjeux et que tu peux peut-être t’entourer de gens qui ont la même passion et volonté de faire avancer les choses. » En plus de son engagement, la préservation de la langue française en Ontario est une priorité pour Gilles Fournier. « La francophonie, pour moi, c’est très important. Parce que (pour préserver) la francophonie ontarienne, la base c’est la mobilisation de la famille, des écoles et de la communauté. C’est essentiel pour garder notre francophonie aussi vivante. J’y crois vraiment. Si la famille n’est pas là pour protéger et la faire respecter, on a de sérieux problèmes, a-t-il affirmé. « La réalité de la francophonie en Ontario, il faut être réaliste, ce n’est pas comme dans les années 50. Avec la mondialisation, il faut travailler encore plus fort. On prend parfois cela pour acquis. Il faut unir nos ressources et unifier nos forces. Ça fera une francophonie encore plus solide. Mon vécu, c’est d’avoir connu les histoires de mes grands-parents qui se sont battus pour la préservation de la langue. Maintenant que je suis un papi à mon tour, comme mes petits-enfants m’appellent, il est de mon devoir de m’assurer qu’ils reçoivent une éducation de qualité en français. »

la région, on n’avait pas d’écoles, on n’avait rien. C’est grâce aux parents et aux collègues que je me suis présenté, a-t-il raconté. En 1998, il y a eu l’amalgamation des conseils scolaires, et c’est là que le CEPEO a été créé. Mais, pendant ces 10 ans, nous étions avec le Conseil d’éducation de Prescott et Russell, combiné par trois écoles francophones publiques et douze écoles anglophones publiques. » Il poursuit : « Le

de là, la demande s’est développée et, en 2004, on a eu l’inauguration de l’École secondaire publique Le Sommet. On a fêté le 10 e anniversaire du Sommet en 2014, et on m’a un peu fêté également. Moi et deux de mes collègues, Jean-Louis Diamond et Gilles Bélanger, on a été considérés comme des pionniers de l’école. Il y a une plaque qui y a été érigée, avec nos noms, afin de souligner notre implication. » L’ eng a g emen t

« La francophonie, pour moi, c’est très important. Parce que (pour préserver) la francophonie ontarienne, la base c’est la mobilisation de la famille, des écoles et de la communauté. C’est essentiel pour garder notre francophonie aussi vivante. J’y crois vraiment. » – Gilles Fournier

gouve rnement avait établi que la minorité f r a n c o p h o n e avait droit à la gouvernance de nos écoles en français. J’ai donc été pendant 10 ans avec ce conseil-là. Et durant cette période, nous avons ouvert trois nouvelles écoles. La première était

dans la collectivité est donc quelque chose d’innée chez M. Fournier, et ce, à plusieurs niveaux. « Disons que je touche à tout. J’aime ça. Quand j’embarque dans un projet, j’embarque à cent milles à l’heure, a-t-il décrit. Je pense qu’on a besoin de plus en plus de gens qui s’impliquent dans la

Carrefour Jeunesse en 1990. En 1991, on a ouvert l’École publique Nouvel Horizon, à Hawkesbury. Puis ensuite, en 1996, c’était l’École publique élémentaire de la Rivière Castor qui ouvrait ses portes. Mais pendant ce temps-là, nous avions aussi le module de langue française qui était situé à l’École secondaire publique de Vankleek Hill, qui était rattaché à l’école anglaise. À partir

communauté. Je ne suis pas le genre de personne à rester sur les côtés et voir la parade passer. J’aime mieux m’impliquer, donner mon opinion et travailler en équipe. Et parfois, on peut mettre à contribution ses compétences et son expérience. Quand on fait du bénévolat et qu’on s’implique dans sa communauté, ça permet d’en apprendre plus sur les besoins et les problèmes de

Courir. Sauter. Jouer. Tous les jours.

Favorisons l’activité chez nos enfants!

Beaucoup de bonnes choses se produisent lorsque nos enfants bougent davantage. Être actif ne signifie pas nécessairement des exercices planifiés et structurés. Vous n’avez qu’à encourager le besoin naturel de « Courir. Sauter. Jouer. Tous les jours. »

ontario.ca/EnfantsEnSante

Payé par le gouvernement de l’Ontario

Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le vendredi 19 février 2016

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