de renforcer l’enseignement conven- tionnel. L’évaluation a enregistré la participation de tous les membres du corps de l’inspection des trois cycles d’enseignement ainsi qu’une poignée d’enseignants et de parents d’élèves sélectionnés. Cette évaluation s’est appuyée sur un échantillon exhaustif prenant en considération le volet géographique, social ainsi que le niveau d’instruction des familles. Les résultats du sondage et de l’évalua- tion serviront à relever le niveau de l’enseignement. u
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a lancé une opération d’évaluation de l’enseigne- ment à distance, et ce en marge de l’enquête par sondage lancée auprès des enseignants, des parents et des élèves. Cette opération a été menée par l’Inspection générale des affaires éducatives. En partenariat avec les académies régionales, cette initiative vise à identifier les points forts et les faiblesses de l’enseignement à dis- tance. L’objectif étant de développer ce mode d’instruction à l’avenir afin
les filières. Au-delà de ces chiffres, l’enseignement à distance a mis à nu les fractures sociale et numérique du pays. Les personnes vivant dans les zones éloignées, estimées à un mil- lion, et pour lesquelles des brochures ont été éditées, n’ont pas accès à la télévision et à Internet. A l’évidence, la mise en place d’un mode d’ensei- gnement hydride (en présentiel et à distance) suppose la réduction des disparités économiques et sociales du Royaume. Ce qui prendra forcé- ment du temps. L’e-learning a des atouts incontestables, notamment au niveau de la flexibilité permettant aux élèves qui ont des difficultés de compréhension de refaire le cours ou d’avoir des explications complémen- taires. Pour les apprenants qui sont dans le milieu rural et qui doivent aider leurs familles, ils peuvent accé- der aux cours pendant leur temps libre sans les contraintes liées au déplacement. Un mécanisme évalué Le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de
D’après Saaid Amzazi, le ministre de tutelle, malgré les conditions difficiles, le taux de suivi de l’enseignement à distance a été encourageant.
Pour l’enseignement préscolaire et primaire, la chaîne Al Amazighiya s’est chargée de la diffusion des séances de cours pour les élèves du préscolaire et du primaire (de la 1 ère à la 6 ème année du cycle primaire). La chaîne Laâyoune a diffusé les cours relatifs au programme de la 3 ème année du cycle collégial et des troncs communs du cycle secondaire qualifiant. La télévision Ataqafiya a retransmis les cours relatifs aux matières incluses dans les examens de 1 ère et 2 ème années du baccalauréat 2020 et des cours d’éducation physique. Notons enfin que la chaîne Arriyadia a procédé à la diffusion de tables-rondes et des cours universitaires. La programmation détaillée de chaque chaîne a été également annoncée sur le portail électronique officiel du ministère ainsi que sur ses pages officielles des réseaux sociaux. Lors de la dernière phase de diffusion, l’accent a été mis sur les séances de révision, de soutien et de préparation aux examens. Mobilisation des chaînes de télévision
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FINANCES NEWS HEBDO [ HORS-SÉRIE N°39 ]
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