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DOSSIER

La caserne de Hawkesbury possède aujourd’hui une unité de secours qui sert de poste de commandement, deux camions autopompes de 1050 GIPM (4775 litres) et un camion avec échelle aérienne de 30 mètres avec plateforme. « Nous devrons bientôt remplacer une de nos autopompes, car elle aura 15 ans. C’est un règlement du Fire Underwriters du Canada. Il devient donc important lors de la préparation de mon budget annuel d’inclure les fonds de réserve nécessaires pour le remplacement éventuel », a précisé le gestionnaire. La Municipalité compte sur un effectif de cinq pompiers à temps plein et 21 pom- piers volontaires. « Vers septembre, nous allons faire une campagne de recrutement pour pompiers volontaires, a précisé M. Champagne, car nous aimerions en avoir 28. » Le chef a aussi innové au niveau de la sensibilisation sur les dangers d’incendie. « Plutôt que de se rendre dans les écoles, de dire celui-ci, j’ai rencontré la direction des écoles secondaires et primaires de Hawkesbury afin que les enfants viennent à la caserne une fois par année. Ils ont aimé l’idée et les élèves sont toujours emballés par ces visites. » Les beaux camions rouges brillent à l’année, non seulement pour la visite des étudiants. En plus de garder la caserne et l’équipement propre, le matériel est inspecté sans faute tous les jours et un registre est maintenu. Luc Thibault, propriétaire de la compa- gnie Battleshield à Vars, fait l’inspection des pompes et les certifie chaque année. Les boyaux sont réparés à la caserne qui bénéficie d’une tour afin de les accrocher pour le séchage. Les bonbonnes pour appareils respiratoires sont également remplies au poste. La station de remplissage est inspectée tous les ans. « Quand j’ai commencé, tu n’étais pas un vrai pompier si tu avais besoin de mettre un appareil respira- toire. Il y en avait un dans une boîte avec le camion. » Aujourd’hui, les normes de santé et sécurité font que les pompiers ne peuvent combattre un incendie sans porter cet équipement. Tout comme les pompiers veillent sur les citoyens, la santé et sécurité des pompiers sont primordiales, a indiqué le chef. « Les services d’incendies sont des organisations extrêmement tissées. Tu peux toujours compter sur le soutien de tes coéquipiers, peu importe la situation. » PRÉVENTIONDANS LA COMMUNAUTÉ

Le Chef Champagne devant le camion échelle de 30m. Une plateforme en bout d’échelle facilite les sauvetages. —photo Michel Lamy

LES CAMIONS DE POMPIERS, TOUJOURS AUSSI FASCINANTS

et moteurs à essence, a souligné Roger Champagne, chef du Service des incen- dies de Hawkesbury. La pompe avait une capacité de 625 gallons impériaux par minute (GIPM), soit 2840 litres. Vers la fin des années 1970, on est passé à 840 GIPM, soit 3820 litres. » Dans les années 1980, certains chan- gements sur le plan de la sécurité des pompiers ont commencé à voir le jour. « Avant, on se tenait debout à l’arrière du camion pour se rendre sur le site, s’est souvenu M. Champagne. En été c’était bien, mais en hiver c’était autre chose. Tu arrivais gelé pour combattre le feu et s’il y avait tempête, tu avais 15 cm de neige collés sur le dos, causé par les forces aérodynamiques. » Un développement très important a donc été l’introduction des sièges pour l’équipage. « Cela a commencé avec une Publié le jeudi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398

banquette à aire ouverte derrière le chauf- feur et dans les années 1990, une cabine couverte allongée. On est aussi passé à des camions d’International Harvester, Freightliner et Kenworth, avec des moteurs diesel et transmissions automatiques. » Pendant un certain temps, la compagnie Thibault, de Pierreville au Québec, était le plus gros manufacturier de camions de pompiers des Amériques. Leur histoire remonte aux années 1800 alors qu’ils fabriquaient des voitures à chevaux pour le transport des échelles et des pompes remorques. C’est suite à un pari de 500 $ avec son père que Marion Thibault a vendu les premiers camions de pompiers hors du Québec. « Il était allé à Sudbury apprendre l’anglais, a raconté M. Champagne. L’enjeu était de vendre un camion en Ontario, ce que le père ne croyait pas possible. Après la guerre, 500 $ c’était beaucoup d’argent. Marion avait pris une entente avec le concessionnaire Bélisle GM de Clarence Creek et il a vendu deux camions; un pour la caserne de Clarence Creek et un pour Bourget. »

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Une des principales considérations des pompiers pour accomplir leur tâche repose sur l’équipement à leur disposition. Cela commence par les autopompes. Nous sommes loin des brigades de seaux, mais cela a pris du temps avant qu’on cerne les besoins réels pour combattre le feu. Le camion de pompiers moderne a vu le jour dans les années soixante. Maintenant, ils ont des pompes à eau sophistiquées, des échelles et des plateformes. « Quand j’ai commencé à Gloucester au début des années soixante-dix, nous avions à notre disposition des camions Ford et GM avec transmissions manuelles

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Le pompier Sébastien Greffe vérifie l’équipement afin de s’assurer du bon fonctionnement pour les appels.

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