Express_2019_05_15

Des fleurs pour la profession vétérinaire au Canada

Collaboration spéciale, La Terre de chez nous

Dans son dernier rapport de plus de 200 pages, l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) a accordé une note parfaite aux services vétérinaires cana- diens pour 35 des 45 compétences es- sentielles. L’enquête de la structure inter- gouvernementale a été menée à la demande du Canada et coordonnée par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). On note d’abord un personnel en nombre suffisant et compétent ainsi qu’un bon financement. On observe aussi une ex- cellente communication et le recours à la consultation pour de nombreux pro- grammes conjoints. Les évaluateurs ont également salué les activités de diagnos- tic et de recherche en laboratoire, l’ana- lyse des risques, le contrôle frontalier, la surveillance et le contrôle des maladies ainsi que les mesures et interventions d’urgence mises en place. « Le Canada entend renforcer davan- tage sa position à titre de chef de file mondial dans la promotion de la santé des animaux et la protection du public contre les maladies animales », affirme Jaspinder Komal, vétérinaire en chef du Canada et délégué du Canada auprès de l’OIE. Aucune faiblesse majeure n’a été dé- celée, mis à part quelques aspects à amé- liorer. L’OIE souligne notamment l’indé- pendance technique parfois compromise par des intérêts politiques et industriels. On recommande également de renforcer la surveillance des maladies et les pro- grammes de contrôle par un meilleur système de gestion de l’information. En outre, la gestion de la salubrité des aliments dans certains abattoirs provin- ciaux et territoriaux doit être surveillée par un professionnel vétérinaire. DES EFFORTS RÉCOMPENSÉS Le rapport est évidemment bien accueilli par l’Association des médecins vétéri- naires praticiens du Québec (AMVPQ). « On a toujours l’impression que le sys- tème fonctionne bien de l’intérieur. Ça montre qu’on va dans la bonne direction avec les efforts déployés dans le passé », témoigne son président, René Bergeron. « Il faut être fier de cette analyse, ren- chérit Caroline Kilsdonk, présidente de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec. On a une bonne capacité de dia- gnostic, de recherche en laboratoire et de contrôle des maladies. En gros, on est très bien organisés. »

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