Argenteuil_2018_06_29

ACTUALITÉS

LE PRÉFET RÉPLIQUE AU DÉPUTÉ

EVELYNE BERGERON evelyne.bergeron@eap.on.ca

Le préfet de la MRC d’Argenteuil, Scott Pearce, n’a pas apprécié les allusions à son égard du député d’Argenteuil, Yves St-Denis, au sujet des chèques que ce dernier a été accusé de retenir au détriment de la MRC. Dans notre article St-Denis sera candidat s’il a l’appui de la population , publié dans notre numéro du 22 juin, nous rapportions les propos du député qui déclarait avoir contacté le préfet pour lui remettre les quatre chèques provenant de ministres libéraux pour le projet de bornes élec- triques de la MRC. « D’après ce que j’ai compris de la part du Parti libéral, M. St-Denis avait les chèques en sa possession depuis le début mars », a déclaré Scott Pearce à L’Argenteuil . Or, selon ce dernier, ce n’est que le 30 mai que le député l’a appelé. « Il m’a demandé d’aller chercher les chèques chez lui à Terrebonne », a raconté le préfet. Ce qu’il n’a pas fait puisqu’il devait quitter la région pour Halifax quelques heures plus tard pour participer au Congrès annuel de la Fédération canadienne des municipalités (FCM). Yves St-Denis avait effectivement reconnu qu’il avait reçu les chèques en février et en mars. Il avait expliqué son retard à les transmettre par des circonstances

LA CANDIDATE SE DÉFEND D’ÊTRE UNE OPPORTUNISTE POLITIQUE

Le préfet de la MRC d’Argenteuil, Scott Pearce. —Archives

entourant sa démission du caucus libé- ral en avril et les allégations dont il a été l’objet. « Bizarrement, il (le préfet) n’avait pas le temps. Il y avait peut-être une raison derrière ça », avait laissé planer le député. « Je trouve ça malhonnête de sa part de vouloir jouer à la victime », a exprimé Scott Pearce. Celui-ci a affirmé que la MRC est entrée en contact avec le bureau du député à quelques reprises afin de récupérer les quatre chèques d’un montant de 1000 $ chacun. Selon le préfet, la réponse était toujours la même : le député souhaitait les remettre enmains propres afin de pou- voir prendre une photo. Or, depuis que le député est l’objet d’allégations de gestes à caractère sexuel, la consigne à la MRC semble être de ne plus avoir d’échanges publics avec lui. Malgré tout, Scott Pearce a indiqué que ni lui ni la MRC, n’étaient responsable de la fuitemédiatique de cette histoire. « On n’a pas de temps à gaspiller avec les chicanes que le député a avec son ancien parti. »

Sarah Lacasse-Dwyer et François Legault ont rencontré les militants d’Argenteuil lors d’un cocktail de financement à Lachute le 20 juin. —photo fournie

EVELYNE BERGERON evelyne.bergeron@eap.on.ca

« Mon désir premier est de m’impliquer dans ma société. » Voilà ce qu’a répondu d’emblée la can- didate de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans Argenteuil, Sarah Lacasse

de la gestion du budget, des finances », a précisé la candidate. Sarah Lacasse-Dwyer est à peine âgée de 33 ans et déjà elle compte une bonne liste d’implications

Dwyer, lorsque nous l’avons interrogée sur ses implications politiques changeantes. Entre 2014 et 2018, la jeune notaire s’est présentée comme candidate à l’investiture du NPD d’Argenteuil−La Petite-Nation pour les élections fédérales de 2015. Elle a ensuite été présidente de l’association libérale d’Argenteuil; et la

sociales. Au cours des dernières années, on l’a vue notamment au sein de la Chambre de commerce et d’industrie d’Argenteuil, du Musée régional d’Argenteuil, de la TVC d’Argenteuil, du Club Richelieu, de Place aux jeunes, de Nez Rouge et du Forum jeunesse des Laurentides.

« IL Y A BEAUCOUP DE POTENTIEL (DANS ARGENTEUIL). IL FAUT ÉVITER LES LUTTES DE POUVOIR ET TRAVAILLER ENSEMBLE POUR

TROUVER DES SOLUTIONS. »

COMMERCES EN FLEURS

voilà maintenant candidate nommée de la CAQ pour les élections de l’automne. « Mon intérêt politique a commencé au NPD avec le leadership exemplaire de Jack Layton », a-t-elle raconté lors d’une ren- contre avec L’Argenteuil en compagnie du chef de la CAQ, François Legault. Depuis, elle s’est fait élire à deux reprises, en 2013 et 2017, comme conseillère municipale dans le canton de Harrington. « Quand on se dévoile politicienne, les gens nous approchent », a-t-elle affirmé. C’est ainsi, selon elle, que le Parti libéral a sollicité son implication en 2016. « Jeme suis rapidement rendu compte que ça (le Parti libéral) ne correspondait pas à mes valeurs. Et surtout que ce n’était pas un parti qui était à l’écoute », a-t-elle déclaré. Pour renchérir, François Legault a indiqué que son parti est essentiellement formé de candidats provenant des autres partis. « On est encore un nouveau parti qui n’est pas connu de tout lemonde. La CAQ n’exis- tait pas il y a sept ans », a-t-il souligné. « Ce qui m’a attirée vers la CAQ, c’est l’efficacité LES PROFESSIONNELS

Samotivation à devenir députée d’Argen- teuil est le besoin de leadership pour la région. « Il y a beaucoup de potentiel (dans Argenteuil). Il faut éviter les luttes de pouvoir et travailler ensemble pour trouver des solutions. » Les premiers enjeux qu’elle entend dé- fendre pour Argenteuil sont le maintien de l’Unité de réadaptation fonctionnelle intensive (URFI) à Lachute, l’augmentation des soins et services à domicile ainsi que la lutte au décrochage scolaire. Le Centre de pédiatrie sociale en com- munauté d’Argenteuil a tenu, le jeudi 3 mai, son tout premier souper bénéfice au restaurant Faimfino, à Brownsburg- Chatham. L’évènement s’est traduit par une belle réussite, permettant d’amasser un prestigieux montant de 13 000 $. « Cet évènement n’aurait pu avoir lieu sans le support financier de généreux dona- teurs, Mathieu Sabourin, Martin Guay, Éric Gosselin et Yves Barbeau, que l’on remercie chaleureusement », a déclaré la directrice générale du Centre, Annie Reddy. Nos enfants ont besoin d’un peu de chacun de nous. Ensemble, nous pouvons faire la différence ! », a conclu Mme Reddy. —Evelyne Bergeron 13 000 $ POUR LA PÉDIATRIE SOCIALE

Les bacs à fleurs de la Chambre de commerce et d’industrie d’Argenteuil (CCIA) sont de retour sur les principales artères commerciales de Lachute. « Il y a peu de moyens aussi efficaces pour redonner de la vitalité à une artère commerciale que l’utilisation de jolies fleurs colorées qui représentent bien la diversité de notre région. Elles nous accompagnent lors de nos marches et redonnent à la nature la place qu’elle mérite », a déclaré par voie de communiqué le président de la CCIA, Timmy Jutras. L’organisme offre à ses membres la location et l’entretien de ces boites à fleurs durant la saison estivale. —photo CCIA

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