Carillon_2016_07_29

Premières de classe séduit L’Orignal

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

populaire m’inspire beaucoup. C’est une époque qui reflète bien celle de nos jours, avec toutes les tensions religieuses qu’il y a actuellement. » Dans un décor de salle de classe des années 60, avec des tables en bois pour les élèves et un tableau à craie pour fond de dé- cor, les comédiennes jouent avec beaucoup de précision le rôle des sœurs ainsi que le rôle de jeunes filles. Elles arrivent à semettre dans la peau de deux personnages, tout de suite et avec justesse. Laurence Latreuille, Laurianne Lehouillier, Julie Grethen et Virginie Houet-Brunette ont dit oui tout de suite au metteur en scène pour jouer la pièce et elles sont très fières de participer à cette aventure. « Ce qui m’a séduite dans le texte, a commenté la comédienne Virginie Houet- Brunette, c’est l’époque, les années 60 en Amérique à New-York. On passe à travers l’assassinat de Kennedy dans la pièce et plein d’autres anecdotes de cette époque ». Une autre comédienne a qualifié la pièce comme une histoire touchante pour les jeunes filles. « C’est une pièce comique, a déclaré Laurianne Lehouiller, mais aussi touchante. Il y a des moments où l’on voit une certaine sensibilité chez les jeunes filles, on les voit directement dans leur sensibilité, elles sont en pleine croissance et se posent plein de questions sur la vie. » Une cinquantaine de personnes ont répondu présent vendredi soir dernier au théâtre de la Barouette. Les prochaines représentations à l’ancienne prison de l’Orignal seront les 29 et 30 juillet.

La pièce de théâtre Premières de classe, présent é par la troupe La Barouette, a enchanté le public à l’Ancienne prison de L’Orignal, le soir du vendredi 22 juillet. Beaucoup d’humour et d’émotion étaient au rendez-vous ce soir-là. La pièce de théâtre a pour sujet quatre jeunes filles, qui jouent également le rôle de quatre religieuses enseignantes, certaines gentilles et certaines un peu plus médi- santes. Dans une atmosphère des années sixties américaines, les jeunes filles étu- diantes attendent, anxieuses et impatientes, la réponse à leur demande d’inscription au secondaire. Folles années où le puritanisme américain, naïf à souhait, rend cette comé- die pleine de situations drôles à propos de l’amour, du corps, des problèmes familiaux, des cas de discipline et d’autorité et de Dieu, qui est présent quasiment tout au long de la représentation. Les jeunes filles de cette école rêvent d’un monde meilleur et d’une école plus adaptée à la réalité; quant aux sœurs, elles veulent inculquer le respect et la discipline aux jeunes filles. Première de classe est tirée du texte ori- ginal Catholic School Girls de Casey Kurti et a été traduite par Michel Tremblay. La mise en scène de Premières de classe est signée Charles Rose, jeunemetteur en scène prometteur. « La parole féminine me parle beaucoup, a expliqué Charles Rose. J’ai choisi cette pièce aussi pour le contexte spi- rituel qui en est le point central et le contexte

.Dans un décor de salle de classe des années sixties américaines, la pièce Premières de classe a séduit les spectateurs. —photo 2 Elise Merlin

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Les comédiennes ont joué avec beaucoup de précision les rôles de jeunes filles et de religieuses. —photo 1 Elise Merlin

Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le vendredi 29 juillet 2016

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