Cornwall_2014_03_26

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Tout un défi

Koala Place officially opens

Photo fournie

Les policiers de Cornwall ont invité les directions des écoles de la ville à se joindre à eux pour un petit déjeuner au Club Garçons et Filles. Lors de cette rencontre, les policiers ont lancé un défi aux écoles: participer à la collecte de fonds pour le Club Garçons et Filles. En effet, la Police de Cornwall organise une danse intitulée Cops and Rockers, le 9 mai prochain, afin d’amasser des fonds pour le Club Garçons et Filles. Pour le lancement de cette campagne, chaque direction d’école était accompagnée de deux élèves-ambassadeurs qui auront comme tâche de promouvoir la collecte de fonds auprès des élèves de la 5e et de la 6e année de leurs écoles respectives. Ci-des- sus, Ethan Barclay - Patterson, Erica Bourgon , le constable Dan Cloutier et Brigitte Lefebvre-Malyon, directrice de l’école Notre-Dame.

Although it became operational in early January 2014, Koala Place was officially un- veiled on March 18. The Centre helps children, youth and families navigate through difficult times. Koala Place, located at 123 Pitt Street, was created in 2006 by a group of volunteers with a driving vision. The 3300 square foot facility houses several part- ner organizations, such as the Police Services and Children’s Aid Society of S.D & G. Pictured above, Richard Allaire, Koala Place board chair, Elyse Lauzon-Alguire, execu- tive director of Koala Place, as well as Koala Place board members and many commu- nity partners. (FR)

DES RADIOS AU CŒUR DE LA VIE SOCIALE, ÉCONOMIQUE ET CULTURELLE DES COMMUNAUTÉS

Aujourd’hui, plus d’un million de Canadiens, vivant à l’extérieur du Québec, ont le français comme langue maternelle. Les stations membres de l’Alliance des radios communautaires (ARC) du Canada se sont données comme mission première de rejoindre les communautés francophones afin de promouvoir la langue et la culture francophone à travers le pays. Elles ont aussi comme objectif commun de contribuer à la vitalité sociale, économique et culturelle des communautés.

mêmes contraintes commerciales que les radios du secteur privé. Leur programmation et leur gestion, qui se veulent ouvertes à l’ensemble de la population, sont intimement liées aux besoins et à la volonté des citoyens. C’est la population qui fait naître, vivre et grandir ces médias d’intérêts locaux. SAVIEZ-VOUS QUE ? Au printemps 2012, une étude pancanadienne de la firme Léger Marketing révélait que le taux d’auditoire moyen des radios communautaires francophones variait de 55 % à 61 % dépendamment des marchés. Les Canadiens vivant dans des communautés francophones en situation de minorité écoutent d’ailleurs leur radio communautaire en moyenne 9,9 heures par semaine. Les radios communautaires de l’ARC du Canada bénéficient d’une vitrine Internet où l’on peut obtenir davantage d’informations sur le mouvement au www.radiorfa.com.

Le mouvement des radios communautaires a commencé à s’enraciner dans les communautés francophones du pays à la fin des années 1980. Les deux premières d’entre elles sont entrées en ondes en 1988, d’abord à Pokemouche, dans la péninsule acadienne au Nouveau-Brunswick, ainsi qu’à Hearst, dans le nord de l’Ontario. Le mouvement a donc célébré en 2013 ses 25 ans d’enracinement dans les collectivités, mais l’organisation nationale a été fondée pour sa part en 1991. UN MOUVEMENT QUI NE CESSE DE S’ÉLARGIR Depuis toutes ces années, le mouvement de la radio communautaire en français n’a cessé de grandir. À tel point qu’on dénombre aujourd’hui 28 stations à travers les communautés francophones en situation minoritaire au Canada. AU SERVICE DE LEURS COMMUNAUTÉS Comme elles offrent aux entreprises et aux organisations une vitrine promotionnelle essentiellement tournée vers l’achat local et régional, ces médias communautaires contribuent largement à freiner la fuite des capitaux vers l’extérieur et stimulent à la fois l’économie et l’emploi au sein de leurs collectivités. De plus, la radio communautaire doit répondre à la volonté des artistes de s’exprimer et de rayonner. Elle offre donc un espace de création et de diffusion qui n’est pas assujetti aux

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