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CULTURE
FINANCES NEWS HEBDO
JEUDI 16 ET VENDREDI 17 AVRIL 2020
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Musiques
Suivez «Un jour, une œuvre» sur fnh.ma Livres, musiques, peintures, sculp- tures…toute forme de création artistique. «Une journée à la fois…», de Najib Bensbia Najib décrit un personnage qui semble inassouvi de ce qu’il a appréhendé dans sa vie, malgré les acquis et les moments de choix décisifs qu’il a dû prendre. Aussi bien qu’il confronte le présent, Najib jette bien un œil derrière lui, en observateur averti. «La Complainte du chêne», d’Ahmed Bouchikhi Une histoire d'amour entre un professeur, Khalid, et une élève mineure, Asmae. Cette histoire constitue la toile de fond du roman. Mais à l'intérieur de ce macro récit, il y a deux autres histoires qui évoluent en parallèle : le rêve de Khalid de devenir enseignant et son rêve de devenir écrivain.
◆ Ici, un aimable panel de fleurons, partis pris intimes, nuancier assez élargi -plus ou moins - pour tous les goûts et couleurs. Un cas, cette playlist ! S i vous aimez la soul, la pop ou le blues si affiné, et même si vous ne les aimez pas, hâtez-vous de découvrir les voix profondément déchirées, les instrumentistes adeptes de blue note, surdoués de la guitare, de l’orgue, du saxophone geignard… Honneur au dernier comme au premier élu, dommage pour les oubliés (es). On fera mieux la semaine prochaine. ◆
Freedonia Dignity and Freedom
The Teskey Brothers / I get up
«Etat d’urgence», de Mohamed Hmoudane
Pour dérouler sa vision du monde, rendre compte de circons- tances ou faire partager son émotion, Hmoudane arbore sa face so trash, et procède dans une langue qui lui est particulière, se démarquant nettement de celle de tous les jours. «Etat d'urgence» est une œuvre subversive au fil duquel, se glissant dans la peau d’un survivant à un attentat, il règle ses comptes avec la grisaille du terrorisme. «Voie lactée» de Nabil El Makhloufi Figuratif sain où s’entremêle réalisme et symbolisme : mélange de douceur et d'assurance. A travers une peinture figurative pratiquée dans une veine symboliste, l’artiste nous renvoie à un spectacle identifiable du réel et d’un monde imaginaire. Hanan Bouanani, peintre aux toiles «heureuses» Hanan s’échappe du quotidien où la normalisation prédomine, et brille sur des toiles lumineuses. Hanan Bouanani, c’est plutôt la femme. La femme comme motif. Dans sa peinture, Hanan se préoccupe le plus souvent de ses semblables. Aucun paysage, aucune nature, nulle trace de bes- tiaire dans son monde. Seule la femme la hante et la poursuit. Tarek Ananou, face aux damnés (es) de la vie Tarek Ananou focalise son objectif sur une certaine détresse, sous toutes les formes qu’elle peut prendre. Il plonge dans les petits enfers divers, lot des damnés de la vie. Tarek jette à la face de la société ses défaillances, à coup de photos-missiles mettant en scène les enfants des rues et les immigrés clandestins. Tant bien que mal immortalisés avec amour. Celine Croze capte l’insolite La photographie de Celine est floue et mal définie. Plus largement, à travers des clichés déjantés tantôt gores, tantôt nettement moins effrayants, la «talent-tueuse» Celine capte les bonheurs simples de la vie mais pointe aussi du doigt les difficultés et les injustices. ◆
C ombinaison sur-mesure de soul, rock et blues. Le groupe australien, en offrant ce single au roulement attendrissant, ne manque pas de sel. Surfons donc sur leur brume stellaire ! ◆
U n chant de gorge échappé des temps immémo- riaux, perché ou profond, dompté ou presque sauvage, que la chanteuse aiguise et transcende par ses penchants free jazz et son goût immodéré pour l'improvisation contemporaine. L’ensemble est, tantôt polyphonique, tantôt polyrythmique, car polyinstrumen- taliste; stylé et ludique, de 9 musiciens passionnés de musique afro-américaine. ◆ Marvin Gaye Inner City Blues (Make me Wanna Holler) Q ui ne le connait pas ! Marvin Gaye : l’apôtre de la soul. Le titre est d'une beauté sans frontières, d'une qualité d'émotion arachnéenne… Les notes sont claires, fortes, et d'une belle densité créative et contrastée. ◆
Jack Stauber / Buttercup
S o vintage. Sa musique est unique, «uns- pecified». Un titre duquel on se jette dans les bras avec beaucoup de fantaisie. Là, c’est une musique qui convainc, sereine,
d'une beauté limpide, presque trop jolie par moments, et dans laquelle Jack instille une dose toujours discrète et bienvenue du distinctif Lo-fi. On se surprend à rêver avec un vocal sale primitivement enregistré et volontairement opposé aux sonorités jugées aseptisées. Le titre enfile l’air d’une berceuse, certes, mais qui fera dormir les grands. ◆
Parcels Lightenup
T antôt entraînant, tantôt céleste. Le groupe est ce qui se fait de mieux en matière de pop nonchalante, alliée du rock des Rolling Stones, saupoudrée de musique alternative ou même accommodée à la sauce French Touch des Daft Punk. ◆
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