ÇA SE PASSE AILLEURS
5
FINANCES NEWS HEBDO JEUDI 9 JANVIER 2025
Zone Euro
France
Inde
Le marché immobilier donne des signes de reprise en 2025
Une croissance prévue de 6,4% en 2024/2025, un plus bas en quatre ans L e produit intérieur brut (PIB) réel de l’Inde devrait afficher une croissance de 6,4% au cours de l’exercice fiscal en cours, qui s’étend d’avril 2024 à mars 2025, selon les prévisions de l’Office natio- nal des statistiques (NSO). Cette première estimation souligne un net ralentissement par rapport au taux de 8,2% enregistré lors de l’exercice précédent. Il s’agit éga- lement du rythme de croissance le plus faible observé depuis quatre ans. Dans le détail, la consommation privée, qui représente près de 58% du PIB de ce géant asiatique, est anticipée en hausse de 7,3% sur un an, contre 4% lors de l’exercice pré- cédent, selon le NSO. ■
L’inflation progresse de nouveau en décembre
A près deux années de recul, le marché immobi- lier en France a montré des signes de stabilisation en fin d’année 2024, une tendance qui devrait s’amplifier en 2025. « En 2024, le marché retrouve son équilibre, porté par une très forte reprise au dernier trimestre », selon le bilan de 2024 du marché immobilier français de l'ancien de «Century 21», principal réseau d’agences en nombre de tran- sactions dans l'Hexagone, esti- mant que « 2025 devrait pour- suivre la dynamique engagée depuis l’été ».
« Si le marché de l’immobilier ancien a continué de plonger au premier semestre, les volumes de vente sont repartis à la hausse dès l’été et le dernier trimestre affiche une très forte croissance », note la même source. Et d'expliquer que ce retourne- ment de marché est principale- ment lié aux « baisses succes- sives des taux d’intérêt pour arri- ver autour de 3%-3,5% », à « une maitrise de l’inflation qui redonne de l’oxygène au pouvoir d’achat des ménages » et à « des condi- tions d’octroi de prêt de nouveau assouplies par les banques ». ■
L’ inflation dans la zone Euro partageant la monnaie unique européenne a pro- gressé de 0,2 point en décembre, à 2,4% sur un an, indique l’office européen des statistiques Eurostat. L’inflation de la zone Euro poursuit ainsi son rebond entamé en octobre, en raison d'une légère hausse des tarifs de l'énergie, précise Eurostat dans sa dernière estimation rapide. Toutefois, l'inflation sous-jacente, corrigée des prix volatils de l'éner- gie et de l'alimentation et qui fait référence pour les marchés et la Banque centrale européenne (BCE), est restée stable depuis septembre à 2,7%. En décembre, le secteur des ser- vices a connu le taux annuel d’in- flation le plus élevé, à 4% contre 3,9% en novembre, suivi par l'ali- mentation (2,7%, stable par rapport à novembre), les biens industriels hors énergie (0,5%, contre 0,6% en novembre) et l'énergie (0,1%, contre -2,0% en novembre). ■
Kenya
Croissance économique de 4% au T3-2024
L’ économie kényane a enre- gistré une croissance de 4% au troisième trimestre de 2024, contre 6% au même tri- mestre de 2023, indique le Bureau national des statistiques du Kenya (KNBS). Dans son rapport trimestriel sur la performance économique, publié mardi, le KNBS attribue cette décé- lération de la croissance à des contractions dans les secteurs de la construction et de l'exploitation minière, qui ont respectivement enregistré des baisses de 2% et 11,1%. Cependant, plusieurs sec- teurs ont soutenu la performance économique, notamment l'agricul- ture (4,2%), le transport (5,2%) et les services d'hébergement et de restauration (13,7%), selon la même source. Le rapport souligne égale- ment une amélioration de la stabilité macroéconomique avec une infla- tion moyenne de 4,08% au T3-2024, en baisse par rapport à 6,93% enre- gistrée durant la même période de 2023. ■
USA
Démission du vice-président de la FED chargé de la régulation bancaire
L e vice-président de la Réserve fédérale américaine (FED), chargé de la supervision bancaire, Michael Barr, a annoncé sa démission, estimant que «l'environnement actuel», à quelques jours de la prise de fonction de Donald Trump, n'était pas propice à la réalisation de sa mission. « Le risque de conflit autour de cette fonction risque de nous détourner de notre mission de supervision et de régulation du système financier », indique le responsable dans un communiqué de la Banque centrale. « Dans l'environnement actuel, j'ai estimé que je
serais plus utile au service des Américains dans mon rôle de [simple] gouverneur », a déclaré Barr, à quelques jours de la prise de fonction du président Donald Trump le 20 janvier. Michael Barr, dont la fonction avait été créée après la crise financière de 2008, avait été nommé par le président démocrate sortant, Joe Biden. Sa démission, effective à compter du 28 février, permettra à Donald Trump de choisir son successeur parmi les membres du Comité de politique monétaire de la FED (FOMC) réputés plus proches de ses idées. ■
www.fnh.ma
Made with FlippingBook flipbook maker