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FINANCES NEWS HEBDO / JEUDI 10 OCTOBRE 2024
BOURSE & FINANCES
Marché boursier
ni sur la qualité de service rendu à nos commerçants et in fine aux por- teurs nationaux et internationaux, ni sur notre programme d’innovation qui connaitra une forte accélération pour anticiper les besoins futurs du marché. F.N.H. : La réduction du taux d’interchange est présentée comme un moyen de stimuler les paiements électroniques au Maroc. Quelles retombées concrètes espérez-vous obser- ver à court et moyen terme pour les commerçants ? R. S. : Il y a lieu de souligner que la réduction des taux d’interchange intervient dans le cadre d’un proces- sus qui a commencé en 2022, et que le CMI a été un acteur proactif dans cette démarche. A ce titre, j’ai moi- même adressé en décembre dernier un courrier à la Banque centrale à propos de l’interchange local, mais aussi à propos d’autres sujets que nous considérons aussi critiques, sinon plus critiques pour la viabilité économique des acteurs d’acquisi- tion dans notre pays. Nous accueillons donc favorable- ment cette décision de baisse du taux plafond d’interchange qui constitue une part importante de la structure de la commission d’acquisition fac- turée aux commerçants. Les équipes du CMI ont travaillé d’arrache-pied, dès l’annonce de Bank Al-Maghrib le 25 septembre à 10 heures, pour que le délai décidé par nos auto- rités soit respecté. Nos clients ont ainsi eu le plaisir de constater dès le 1er octobre une réduction de leurs commissions, puisque nous avons décidé de faire bénéficier tous nos clients concernés (qui étaient dans les tranches d’interchange élevées) avec un transfert substantiel de l’économie réalisée par le CMI. Nous espérons évidemment que cette mesure contribuera à stimuler davantage les paiements par carte au Maroc et de réduire le cash, et in fine d’améliorer la performance de notre économie. Toutefois, il est important de souligner que bien que cette réduction soit une avancée essentielle, elle ne constitue qu’un des nombreux leviers nécessaires pour développer durablement le secteur. ◆
Les pistes d’investissement de CFG Bank
facteurs économiques et structurels qui soutiennent un cycle haussier. «Le Maroc entame un nouveau cycle vertueux de croissance. Ce dyna- misme est notamment tiré par plu- sieurs éléments macroéconomiques majeurs. Le premier est la baisse du taux directeur par la Banque centrale en juin dernier, entraînant une diminution des taux souverains» , nous explique Maha Karrakchou, directrice de la Recherche chez CFG Marchés, entité spécialisée du groupe bancaire. Aujourd’hui, le taux souverain s’éta- blit autour de 3,22%, tandis que le rendement moyen des dividendes du marché boursier se situe entre 3 et 3,5%, provoquant un arbitrage en faveur du marché boursier, impro- bable il y a encore peu de temps, lorsque les taux sans risque étaient supérieurs aux rendements des divi- dendes du marché. En parallèle, le déficit budgétaire, qui avait culminé à 7% durant la crise du Covid-19, s’est résorbé pour atteindre environ 4,5%, avec
Le One-on-One Equity Conference de CFG Bank a mis en lumière un marché boursier marocain en pleine croissance, porté par des fondamentaux macroéconomiques solides et une série de projets structurants à l'échelle nationale. Les secteurs bancaire, de la santé, du portuaire, de l’agroalimentaire et de la construction sont en première ligne pour capter les opportunités offertes par ce contexte porteur.
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Par A. Hlimi
a conférence One-on-One organisée par CFG Bank a enregistré cette année une participation record des investisseurs, un signe, s’il en fal- lait encore, de l’enthousiasme géné- ral qui règne autour de l’économie marocaine et son marché boursier. L'événement s'inscrit dans un contexte de marché particulièrement favorable, propulsé par une série de
Plus de 160 organismes ont participé à cette édition. Un nouveau record.
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