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DE BONNES NOUVELLES POUR L’UNIVERSITÉ DE L’ONTARIO FRANÇAIS

«ONDÉRANGE LE SYSTÈME ÉTABLI»

Joly et Mulroney n’aura pas eu lieu telle qu’anticipée à la Conférence ministé- rielle sur la francophonie canadienne. Laministre ontarienne aurait été retenue à Toronto alors que se réunissaient, les 27 et 28 juin, les responsables des langues officielles de tous les gouvernements. L’UOF prépare une campagne de finance- ment nationale et entend créer un parte- nariat public-privé pour des installations physiques au centre de Toronto. Ellemise également sur des collaborations institu- tionnelles, signale la présidente Adam. «On est en voie de conclure un partena- riat stratégique avec la seule université de langue française en Ontario. Avec ses trois campus dans le Nord, l’Université de Hearst agira notamment comme accélé- rateur dans le déploiement de lamission provinciale.» UNE OFFRE EN 2021 SUR QUATRE CAMPUS L’UOF introduira dès septembre un premier programme collégial à La Cité, à Ottawa : un certificat de 2e cycle en péda- gogie de l’enseignement supérieur. La présidente espère une ouverture formelle de l’établissement en janvier 2021 avec des offres sur quatre campus, le siège à Toronto et les trois du Nord (Hearst, Timmins et Kapuskasing). Dyane Adam n’exclut pas l’ajout de par- tenaires de l’extérieur de la province. Elle espère que la programmation de l’UOF ouvrira la porte à des collaborations avec les 21 membres de l’Association des col- lèges et des universités de la francophonie canadienne. «La rectrice de l’Université de Sudbury, Sophie Bouffard, s’intéresse déjà. Elle a été membre du réseau et elle a une très bonne appréciation du projet. Elle sera la nouvelle rectrice de l’Université de Saint- Boniface en juillet. Ce sont les personnes qui vont faire la différence pour les colla- borations futures.»

projet a été porté par des générations. Ça a pris des décennies parce qu’on dérange le système établi.» L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario aurait reçu en avril une aide du Programme de contestation judiciaire pour appuyer une éventuelle cause sur le financement de l’UOF.

JEAN-PIERRE DUBÉ FRANCOPRESSE

Pour Dyane Adam, l’UOF est devenu un symbole de l’avenir de la francophonie, relancée grâce aux manifestations de solidarité en fin 2018. Elle ne doute pas de sa réalisation. «C’est un peu tard pour avoir notre uni- versité homogène, on est en 2019. Mais ce

La jeune Université de l’Ontario français (UOF) reçoit enfin de bonnesnouvellesdel’administration Ford. La présidenteDyane Adamse réjouit d’une ouverture provinciale à l’offre financière faite au début 2019 par le gouvernement Trudeau. «Les astres sont très bien alignés maintenant.» Ce développement résulte «d’une conver- sation continue» depuis janvier entre des représentants de la province et les admi- nistrateurs de l’UOF, selon la porte-parole. «Nous avons travaillé étroitement avec le gouvernement pour trouver des solu- tions quant au montage financier pour faire démarrer l’UOF dans le contexte de l’assainissement des finances publiques de l’Ontario.» Le budget de l’établissement a été coupé en novembre dernier dans le cadre de mesures d’austérité. Dyane Adamprépare la prochaine étape : «J’ai parlé à la ministre Mulroney [le 25 juin] et c’est clair que les deux gouverne- ments vont s’asseoir ensemble. Il reste à établir un chiffre. On voudrait la signature d’une entente de principe le plus rapide- ment possible. Comme vous le savez, on prépare des élections fédérales.» Dans une lettre du 25 juin à Mélanie Joly, ministre fédérale des Langues officielles, la responsable des Affaires francophones de l’Ontario, Caroline Mulroney, déclare pour la première fois sa volonté de relan- cer l’UOF. Elle reconnait la responsabilité fédérale dans la création d’établissements éducatifs pour les communautés de langue officielle. «L’AMPLEUR DE LA CONTRIBUTION FÉDÉRALE» «Nous demeurons engagés à aller de l’avant avec cette très importante initiative d’une université, a fait savoir la ministre Mulroney, lorsque l’Ontario sera dans une position financière lui permettant de le faire. Nous serons heureux d’entamer un dialogue constructif concernant l’ampleur de la contribution fédérale au projet.» La première rencontre entre les ministres

Né d’une race FIÈRE BLACKBURN

Le premier ancêtre à s’établir au Canada est Hugh Blackburn, d’origine écossaise. Fils de Francis Blackburn et Anne Riddell, originaires de Cockenzie, ville située à quelques kilomètres d’Édimbourg, mariés le 27 septembre 1742 à Tranent, dans le comté d’East Lothian en Écosse, Hugh y naît le 10 mars 1746 et y est baptisé le 21 mars. Il vient d’une fratrie de neuf enfants. La tradition veut que Hugh Blackburn soit arrivé au Canada comme soldat dans les troupes britanniques lors de la guerre de Sept Ans (1756-1763), en compagnie de compagnons d’armes aussi originaires d’Écosse. Ce groupe était sous le commandement de JohnNairne (1731-1802) , officier dans le 78e régiment des Highlanders qui obtiendra la concession de la seigneurie de Murray Bay (La Malbaie) en 1761. Lors de l’embarquement du régiment à Glasgow, en avril 1757, Hugh Blackburn n’aurait eu que onze ans. À peine âgé de treize ans et demi, il est membre du 78e régiment des Highlanders qui participa à la bataille des plaines d’Abraham, le 13 septembre 1759 sous le commandement du général James Wolfe. Au licenciement du régiment, Hugh Blackburn s’établit dans la seigneurie de Murray Bay. Il devient très vite l’homme de confiance de John Nairne et même son agent d’affaires, en plis de s’adonner à la traite des fourrures avec les Amérindiens. Converti à la religion catholique, il est baptisé sous le nom d’Augustin, mais n’utilisera jamais ce prénom par la suite. Treize enfants naissent de l’union de Hugh et Geneviève Gagnon à La Malbaie entre 1782 et 1798, dont au moins cinq fils qui prendront épouse et perpétueront le nom des Blackburn de la région. Hugh, meunier, décède à La Malbaie le 11 janvier 1833 à 87 ans et sa femme Geneviève au même endroit le 29 août 1835. Plusieurs Blackburn ont émigré au Canada sous le régime britannique, mais la souche québécoise remonte à Hugh. En 1800, On ne comptait que dix porteurs du patronyme au Québec. Les Blackburn se classent maintenant au 481e rang avec 3000 porteurs du nom. La descendance de Hugh Blackburn est surtout concentrée dans les régions de Charlevoix et du Saguenay-Lac-Saint-Jean. D’origine anglo-saxonne, le patronyme Blackburn pourrait désigner celui qui a les cheveux noirs brûlés. Anne Blackburn, de la 4e génération, est née en 1857 à Chicoutimi. Sur son acte de mariage en juin 1884, on indique que son père est décédé. Anna Blackburn réside en la paroisse Notre-Dame-de-Grâce de Hull au recensement de 1891 et dans le canton de Hawkesbury-Est au recensement de 1911. Elle décède le 22 octobre 1932 à 70 ans et est inhumée à L’Annonciation dans le comté de Labelle. 4e Anna Blackburn – Ferdinand Deschamps, fils de François et Élisa Laroche m. le 1884-06-22 à Notre-Dame-de-Grâce, Hull, Qc l’acte paraît dans le répertoire de Sainte-Famille-d’Aumond 3e Albert Blackburn (1823-1881) – Marie Brassard, fille d’Alexis et Modeste Maltais m. le 1848- 11-28 à Chicoutimi, Qc 2e Jean Baptiste Blackburn (1784-1874) – Renelle Gagnon (1796-1867), fille d’Augustin et Thérèse Tremblay m. le 1812-01-07 à Baie-Saint-Paul, cté de Charlevoix, Qc 1re Hugh Augustin Blackburn (1748-1833) – Geneviève Gagnon (1742-1835), fille de Jean- Baptiste et Cécile Karoate Pelletier, amérindienne montagnaise m. vers 1776, du Poste du Roy dans Charlevoix, Qc La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes. 1 er juin 1776 : Arrivée des premiers mercenaires allemands de Brunswick et de Hanau venus mater les Américains au Canada. Il en viendra 4 300 en tout. Après la guerre, ils s’établiront au Québec, notamment à Sorel et dans les environs. 1776 : Frederick Haldimand est nommé gouverneur de la province de Québec. On commence à parler de l’Amérique du Nord britannique (nom qui restera jusqu’en 1867). 22 octobre 1776 : Inauguration, par l’inhumation de David Lazarus, du premier cimetière juif au Canada (possiblement, en Amérique du Nord), à l’angle des rues Saint-Janvier (La Gauchetière) et Saint-François-de- Sales (Peel) à Montréal. Collaborateur : Jean-Claude Lalonde 1 http://lequebecunehistoiredefamille.com/capsule/blackburn/genealogie 2 http://forum.autochtones.ca/viewtopic.php?f=17&t=5611 3 https://grandquebec.com/ligne-du-temps-nouvelle-france/ligne-du-temps-1751/ GÉNÉRATIONS

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La présidente de l’UOF prépare la prochaine étape : «On voudrait la signature d’une entente de principe le plus rapidement possible, affirme Dyane Adam. Comme vous le savez, on prépare des élections fédérales.» —Photo : avec l’autorisation de l’UOF

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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