Carillon_2012_11_07

ACTUALITÉ

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Le système informatique divise le conseil

dit. « Je ne pense pas que nous sauverons de l›argent. Nous devrions continuer avec notre propre s y stème » , a lancé M. Chamail- lard. Rappelant que le conseil avait opté pour le statu quo plus tôt cette année, Mme Por- telance a dit que le conseil s’était ingér é dans un dossier administratif et elle sug- g è re que la décision soit retardée jusqu›à ce que M. Carrier ait eu la chance d’étudier le dossier. « Les comtés peuvent offrir un s y s- tème Cadillac mais nous n›avons pas besoin d›une Cadillac » , a-t-elle déclaré. La ville recevrait un traitement deu- [LqPH FODVVH HOOH D DI¿UPp TXH OH V\V - WqPH DFWXHO GH OD YLOOH pWDLW DGpTXDW et sécuritaire. M. Thibodeau et elle se SODLJQHQWTXHGHVSUREOqPHVSOXVLPSRU - tants, comme les rues et les trottoirs, avaient reçu peu d’attention durant les deux dernières années. 07KLERGHDXDUHODWpTXHOHVFRPWpV Q¾RQWSDVYpUL¿pOHVEHVRLQVGHWRXVOHV départements municipaux avant de pré- VHQWHU OHXU SURSRVLWLRQ ,O D DI¿UPp TX¶LO HVW LPSRVVLEOH TXH OHV FRPWpV SXLVVHQW

pJDOHUOHQLYHDXGHVHUYLFHTXHOD9LOOH a actuellement. Les contribuables de +DZNHVEXU\SDLHQWGpMjEHDXFRXSDX[ comtés, et ce service augmentera ces coûts, a dit M. Thibodeau.

HAWKESBURY | La Ville de Hawkesbury a accepté une offre des Comtés unis de Prescott et Russell, d’approvisionnement de services informatiques à la municipali- té. Mais la décision n’a pas fait l’unanimité chez les membres quand l’idée a été pré- sentée lors d’une séance du conseil munici- pal la semaine dernière; c’était la troisième fois en un an que l’on discutait de ce dossier. Avec un vote de 4 contre 3, le conseil a mandaté le nouveau directeur général, Jean-Yves Carrier, pour procéder avec le remplacement du s y stème « désuet » de la Ville par un accord de provision de services avec les comtés. Le maire René Berthiaume, les conseillers Michel Beaulne, Alain Fraser et Marc Tou- rangeau ont appu y é la résolution alors que les conseillers André Chamaillard, Johanne Portelance et Michel Thibodeau se sont op- posés à l’entente. M. Beaulne, qui a présenté la proposition, affirme que la Ville profiterait de l›économie d›échelle offerte par les comtés, notant qu’H y dro Hawkesbur y a bénéficié d’une « expérience positive » avec les comtés.

Michel Beaulne

M. Fraser a ajouté que c›était un « pas dans la bonne direction ». M. Tourangeau a commenté que le s y s- tème des comtés serait s é curitaire et effi- cace. Mais M. Chamaillard était sceptique, doutant que les comtés puissent fournir un meilleur service à un prix plus bas. « Les coûts d›ambulance ont triplé depuis que ce service est géré par les comtés » , a-t-il

Johanne Portelance

Des ententes avec deux municipalités Les Comtés unis de Prescott-Russell ont actuellement des ententes avec deux municipalités pour la provision de services informatiques. Les comtés ont négocié des ententes avec Alfred-Plantagenet et Russell, de même qu’H y dro Hawkesbur y . La Ville de Hawkesbur y a récemment consenti à négocier un contrat avec les comtés. « Nous avons assez de capacité pour héberger les huit municipalités », selon le directeur général, Stéphane Parisien.

Soirée Portes ouvertes de La Cité collégiale, le 13 novembre 2012, de 17 h à 21h

Par Yves Saint-Denis

En remontant l’Outaouais vers le Long-Sault

Plus de 300 personnes-ressources pour répondre à vos questions Service de navettes gratuit vers le Centre des métiers Minto – campus Alphonse-Desjardins Démonstrations par des étudiants du programme Design de coiffure

À l’époque de la Nouvelle-France (1534-1760) et mis à part le Détroit (1701), les Pays d’en Haut (l’Ontario) ne se développèrent pas car l’ensemble des territoires à l’ouest des rapides de Lachine constituait la chasse-gardée des compagnies de fourrures qui protégeaient jalousement leurs possessions. Le même phénomène se poursuivit sous le Régime Anglais jusqu’à l’implantation de l’industrie du bois qui vint mettre en valeur l’Île-du-Chenail au tout début du 19e siècle, l’île mythique qui attend le monument en hommage à la francophonie. LA GRANDE RIVIÈRE. À l’embouchure de l’Outaouais, dont les eaux se déversent dans le Saint-Laurent entre Sainte-Anne-de-Bellevue et Vaudreuil, les glaces avaient retenu Dollard et ses compagnons pendant huit jours au Bout-de-l’Île avant leur remontée jusqu’au Long-Sault en 1660. C’était bien avant la fondation des paroisses de Sainte- Anne (1703), L’Annonciation d’Oka (1721) au nord et surtout Saint-Michel de Vaudreuil (1773) à l’ouest. Nous ne nous arrêtons pas à la municipalité encore jeune de Dorion, dont la paroisse Très-Sainte-Trinité ne fut fondée qu’en 1924. Les Vaudreuil étaient rentrés en France avec la cession du Canada à l’Angleterre (1763), laissant leurs seigneuries de Vaudreuil et de Rigaud à la famille cousine de Michel Chartier de Lotbinière. VAUDREUIL. Si le nom de la paroisse vient du seigneur de Lotbinière, celui de la localité puis du comté remontent aux Vaudreuil père et fils. Né vers 1643, Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil sera gouverneur général du Canada de 1703 à sa mort le 10 octobre 1725. De vieille noblesse du Languedoc, chevalier, marquis, mousquetaire, commandant de troupes, capitaine de vaisseaux, il était arrivé sans fortune en 1787. À titre de gouverneur intérimaire de Montréal, il avait subi en 1689 le douloureux massacre de Lachine. On lui doit par contre une brillante victoire en 1692, que certains auteurs placent à la tête du Long-Sault, en face du Chenail, et d’autres au Petit-Rideau où combattit Dollard, alors qu’avec 300 hommes Vaudreuil infligea une cuisante défaite au redoutable chef iroquois appelé la Chaudière Noire. Son épouse lui avait donné six fils qui occupèrent tous des postes dans l’armée, la marine où les colonies. Elle s’appelait Louise- Élisabeth de Joybert de Soulanges. Ce dernier nom deviendra celui du comté voisin au Sud, d’où remonteront de nombreux Franco-Ontariens. RIGAUD. Le plus brillant de la famille, outre la mère, fut le 4e fils, Pierre de Rigaud, marquis de Vaudreuil de Cavagnal (1698-1778). Grand militaire, il fut gouverneur de la Louisiane puis le seul gouverneur général canadien de la Nouvelle-France (1755-1760). En 1732, il avait obtenu, en copropriété avec son frère François-Pierre, la seigneurie de Rigaud, contiguë à celle de Vaudreuil. Ce cinquième fils fut militaire, administrateur et gouverneur des Trois-Rivières. Les Canadiens appelaient François-Pierre de Rigaud de Vaudreuil, Monsieur de Rigaud. Yves Saint-Denis, M. A., Ph. D. Le 27 octobre 2012

11 e Salon du voyage

Pour plus d’information, www.lacitecollegiale.com 613 742-2483, poste 2420 | info@lacitec.on.ca 801, promenade de l’Aviation, Ottawa (Ontario)

Véronic DiCaire porte-voix de La Cité collégiale

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