ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca
en compte. L’ é té, les accidents sont plus graves, parfois, car les personnes roulent plus vite, il y a donc davantage de traumas. Les allergies, les problèmes respiratoires, cardiaques, on a des appels différents chaque jour », a not é Mme Legault. Lors d’un accident de la route, les ambu- lanciers paramédicaux vont essentiellement prendre en charge les victimes pour leur apporter une aide médicale. Les pompiers, qui sont aussi sur les lieux de l’accident, s’occupent de sécuriser, la plupart du temps, la scène d’accident. « On peut avoir besoin de l’aide des pom- piers, qui sont aussi formés pour stabiliser un patient, pour ouvrir une porte de voiture qui est bloquée. Ils s’assurent aussi qu’il n’y a pas de produits chimiques, de fuite de gaz, que le coussin gonflable d’une auto a été désactivé. Ils vont faire beaucoup de sécurité, nous, notre rôle c’est de stabiliser le patient », a souligné Mme Legault. Sur les scènes d’accident, les ambulan- ciers paramédicaux vont faire un triage des victimes afin d’évaluer les patients qui nécessitent les soins les plus urgents et leur apporter rapidement tous les soins néces- saires. « Quand on arrive, on regarde les victimes et, si nécessaire, on appelle d’autres ambulances. On fait ensuite un tri, on a des papiers et un kit de triage, dépendant des blessures. Les victimes de couleur rouge, c’est celles qui sont transportées en pre- mier; la couleur jaune, c’est secondaire. On
Récemment, le programme communau- taire des ambulanciers paramédicaux a vu le jour. Cette nouveauté consiste à aider les personnes dans le besoin, mais ne présen- tant pas d’urgence immédiate. « Il y a beaucoup de monde qui appelle le 911 et qui n ’ont pas de besoins urgents. C’est le seul numéro, avec le Centre de santé communautaire, qui donnent des soins à domicile divers », a précisé Mme Legault. Pour les personnes qui ont besoin de prise de médicaments ou de conseils, les ambulanciers paramédicaux vont les référe r au Centre de santé communautaire qui va s’occuper de leur donner les ressources nécessaires. « Avec ce programme, nous faisons beaucoup de prévention. Pour quelqu’un qui souffre d’une pneumonie, je vais vérifier qu’elle prend bien ses médicaments, on les rassure, on les éduque sur leur maladie. En tout cas, nous avons de bons résultats, le monde est content », a indiqué Mme Legault. Comment les ambulanciers paramédicaux gèrent-ils leur vie ? Pour les accidents les plus marquants, une équipe interne est présente afin d’échan- ger, de parler, de rassurer les ambulanciers paramédicaux, parfois perturbés par ce qu’ils ont vu. Pour Nathalie Legault, il suffit d’une bonne balade avec son labrador pour Offert au campus de Hawkesbury, situé au 570, rue Kitchener Métier connexe – machiniste SOUDEUR
se ressourcer et se réconforter. « On est quand même humain. Il faut se créer une déconnexion, car il y a des affaires qui nous affectent plus que d’autres… les enfants par exemple. Pour moi, ça se fait tout seul, j’arrive à faire la part des choses. S’il y a des appels plus durs, je prends mon chien et je vais marcher. Je me change les idées, mais ce n’est pas arrivé si souvent que ça. Je ne me sens pas responsable de ce qui se passe. J’ai un conjoint, mais pas d’enfant encore. Charles est agriculteur, donc lui aussi il travaille beaucoup et il me comprend. Je suis chanceuse pour ça », a reconnu l’ambulancière. Environ 12 500 appels en 2016 En 2016, l’équipe d’ambulanciers para- médicaux de Prescott-Russell est intervenue plus de 12 500 fois. D’année en année, ce chiffre augmente. Au début des années 2000, de nouveaux ambulanciers paramédicaux ont été recrutés afin de combler cette aug- mentation d’appels. « En 2001, il y a eu beaucoup de nouvelles recrues, le volume d’appel et les cas augmen- taient. J’ai commencé en 2004 et il n’y avait pas autant d’appels que maintenant. C’est à cause du développement, il y a beaucoup plus de personnes âgées et la population augmente en même temps », a conclu Mme Legault.
Chaque jour, nous les croisons sur les routes sans vraiment savoir qui ils sont et comment ils travaillent. Les ambulanciers paramédicaux de Prescott-Russell sont une centaine à être mobilisés au sein des urgences pour porter assistance, non seulement dans les situations les plus critiques, mais aussi pour venir en aide à des personnes fragilisées. Ce sont des hommes et des femmes qui se vouent corps et âme à leur métier. Véronique Legault, 33 ans, est une ambu- lancière paramédicale au cœur du service de Prescott-Russell depuis maintenant 13 ans. La jeune femme a grandi à Limoges et vit désormais à Casselman , avec son conjoint Charles. Son quotidien est marqué par l’urgence et le dévouement. « On voit beaucoup de cas chaque jour. Nous ne faisons pas que des urgences médi- cales, comme le monde pense. On fait aussi beaucoup d’interventions qui touchent des problèmes sociaux, comme des dépressions et des problèmes de toxicomanie. Ce ne sont pas juste des interventions médicales qu’on fait. On fait du social, et c’est important de le dire », a mentionné Mme Legault. Le métier de Véronique Legault et des autres ambulanciers paramédicaux consiste à donner des soins préhospitaliers en cas d’urgence, mais aussi des transferts
entre hôpitaux, par exemple conduire un patient à Ottawa pour des analyses plus approfondies. Ce sont environ 240 appels que les ambulanciers para- médicaux de Prescott- Russell reçoivent par semaine. Ils doivent donc intervenir dans des cas d’urgence les plus divers. Les interventions dépendent le plus souvent des sai- sons. Durant l’hiver, les ambulanciers paramédicaux interviennent le plus souvent auprès des personnes souffrant de pro- blèmes médicaux cardiaque et respi- ratoire, mais aussi
évalue les signes vitaux, l’état de conscience, s’il y a des saignements ou non. C’est un véritable protocole », a ajouté Mme Legault. Les ambulanciers pa- ramédicaux de Prescott- Russell sont classés en deux niveaux. Selon leur formation, ils sont du niveau primaire ou avancé. Les ambulan- ciers paramédicaux du niveau primaire sont autorisés à administrer une dizaine de médi- caments aux patients, sous la licence de mé- decins situés à l’hôpital de Kingston. « Il y a plusieurs mé-
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decins qui travaillent avec cette catégorie, on suit les protocoles qu’ils mettent en place. On leur dit les symptômes, ils vont nous dire l’ordonnance qu’il faut », a expliqué Mme Legault. Vient ensuite le niveau avancé. Ceux-ci peuvent administrer une vingtaine de médi- caments aux patients. Les ambulanciers paramédicaux du niveau avancé ont plus de responsabilités. Ils font des intraveineuses et gèrent les arrêts cardiaques. « On peut faire de l’intubation, on est formé pour réanimer et utiliser le défibrillateur. Pour cette formation, c’est trois ans d’études, une formation en condensé et un test provincial de L’Ontario », a indiqué la jeune ambulan- cière paramédicale.
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auprès de ceux qui souffrent de dépression, ce qui peut parfois amener un patient à ten- ter de se suicider. Il y a, bien évidemment, les accidents de la route qui font partie de leur quotidien, surtout durant une tempête de neige où la visibilité est réduite sur les routes. L’été, les accidents sont tout aussi présents et parfois le choc est plus important en raison de la haute vitesse des conducteurs. « L’hiver, il y a beaucoup de problèmes cardiaques, lorsque les gens vont pelleter. Il arrive souvent qu’ils aient des malaises cardiaques par la suite et les accidents d’auto durant les grosses tempêtes sont à prendre
Comprend un STAGE de 240 heures chez un employeur
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Le Carillon, Hawkesbury ON.
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Le jeudi 23 mars 2017
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