Carillon_2017_03_23

Un conducteur de cœur

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

Michel Desjardins est bénévole depuis 14 ans aux Services communautaires de Prescott-Russell. Depuis toutes ces années, il sillonne les routes pour conduire les personnes à leurs rendez-vous médi- caux, à titre gracieux. « Je crois qu’un jour, moi-même, je peux être malade et avoir besoin d’un transport et, si je ne suis pas capable de conduire, je serais très fier d’avoir un service qui peut m’amener àmon rendez-vous médical et me ramener chezmoi demanière sécuritaire », a expliqué M. Desjardins. Son rôle lui tient très à cœur. Michel Desjardins a commencé à faire du bénévolat il y amaintenant 14 ans, et son rôle est de conduire les personnes dans le besoin à leurs rendez-vous médicaux dans les cliniques ou les hôpitaux, dans la plupart des cas. « On ne conduit pas d’enfants. C’est pour les personnes âgées ou les personnes qui nécessitent de l’aide. C’est pour les per- sonnes qui n’ont pas de revenus ou qui n’ont pas de moyen de transport. Bien souvent, les membres de la famille travaillent et ne peuvent pas les emmener. C’est vraiment de les conduire de chez eux à leur rendez- vous pour les dents ou les yeux par exemple, mais il y a de tout en général » a indiqué M Desjardins. Aumoins deux fois par semaine, parfois trois, il sillonne les routes ontariennes, allant de la région de Prescott et Russell jusqu’à Ottawa. Récemment, c’est à Ottawa qu’il a conduit un client pour qu’il fasse sa dialyse. « Heureusement que nous avons des voitures économiques et récentes. On conduit les personnes partout dans la région », a noté le bénévole. Michel Desjardins effectue des heures de

Michel Desjardins, en train de parler au téléphone à un patient qui a besoin d’être conduit à un rendez-vous médical. —photo Élise Merlin

bénévolat depuis qu’il a pris sa retraite, il y a quelques années. Ce bénévole de 60 ans est

un véritable touche-à-tout qui a plusieurs métiers à son actif. D’abord boucher à Alfred, il a ensuite travaillé à L’Orignal Packing, pour enfin faire de la toiture à son compte. Il explique qu’il aime être en contact avec le monde et que la retraite lui laisse enfin le temps de s’occuper des personnes de la communauté. « Les personnes que j’emmène me connaissent, depuis le temps que je fais ça. Il y a des personnes qui nous parlent. Ils sont inquiets de leur maladie. Il y en a qui ne veulent pas parler, je respecte ça aussi. Je leur demande s’ils sont à l’aise dans la voiture. Il faut qu’ils soient confortables, a mentionnéMichel Desjardins. Il faut que tu aies du temps à donner, on ne connait pas la durée ni le temps d’attente du rendez-vous du patient. J’aime les gens, j’apprécie la vie et j’accepte les gens tels qu’ils sont. On est là pour leur besoin. » Une enfance heureuse Né à Chute-à-Blondeau, Michel Desjardins a passé une jeunesse heureuse dans ce petit village de l’Ontario. Il fait partie d’une fratrie de huit enfants. Il a d’ailleurs un frère jumeau, Lucien. « Une demes sœurs a elle aussi un jumeau. Moi, je suis très proche de mon frère Lucien. On est une famille

unie et soudée. On se voit régulièrement, dès qu’on en a l’occasion, car chacun a une famille, des enfants et des petits-enfants. Nous sommes huit enfants, mais ma mère a accouché six fois, vu que nous avons deux paires de jumeaux », a préciséM. Desjardins avec humour. Ses parents, Rolland etThérèse Desjardins, ont laissé derrière eux une empreinte de courage et de persévérance. « Mes parents formaient un beau cou- ple. J’avais un père cultivateur qui travaillait très fort, très tard le soir. Ma mère faisait à manger avec ses propres mains. Les deux faisaient du mieux qu’ils pouvaient pour offrir lemeilleur à leurs enfants. Ils ont vrai- ment travaillé dur » a rajoutéM. Desjardins. Michel Desjardins est un bon vivant, il aime la vie et sait en profiter. Cela fait main- tenant 25 ans qu’il vit avec sa conjointe, Françoise. Ils ont, à eux deux, quatre enfants et cinq petits-enfants. « Les fins de semaine, on n’a pas le temps de s’ennuyer avec ma femme. Depuis la retraite, je retrouve une seconde jeunesse. Je veuxm’amuser, je veux faire des choses que je n’avais pas le temps de faire quand je travaillais. J’aime l’équipe de bénévoles qu’il y a aux Services communau- taires, il y a une bonne ambiance, on rigole bien et on fait des soupers », a-t-il conclu.

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Le jeudi 23 mars 2017

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