Jane Macmillan, l’irrésistible pinceau ACTUALITÉ
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ainsi bien valorisés. «Ces œuvres sont relaxantes et très agré- ables pour un malade. Supposons qu’un patient, dans son lit, les regarde longtemps. J’aime beaucoup ce qu’elle fait avec les roches», approuve Mme Desnoyers, artiste
le soleil et l’environnement. Elle pense, en fin connaisseur de l’art, que l’exposante a su saisir avec son pinceau, non seulement le paysage, mais aussi l’âme de ce dernier. «Quand elle met le doré, le bleu, le vert sur les pierres, c’est ce qu’on voit dans le nord, témoigne-t-elle. Il y a cer- taines de ces peintures que j’aimerais avoir. C’est merveilleux, c’est fantastique!» L’artiste Patricia Fish ne dira pas le con- traire. Elle met le doigt sur la douceur et le calme que renfermeraient les tableaux de Jane Blanch Macmillan qu’elle juge splen- dides et épatants. «Regardez ces bottillons, avec tous ces détails, indique-t-elle. Je n’aurais ni la ca- pacité, ni la patience de peindre comme cela. J’aimerais pouvoir le faire. Mais je peins de façon pesante. Chez elle, c’est calme», admire Mme Fish. La peintre, qui expose jusqu’au 23 mai Deux Îles et au-delà sait apprivoiser la cou- leur en jouant avec les lignes et l’encre noir pour donner à voir un genre de mosaïque. C’est le portrait que Rose Desnoyers dres- se des tableaux de Mme Macmillan qui lui rappellent son enfance, les souvenirs de Tintin et autres dessins animés qui seraient de l’Ontario qui avaient pris part à l’activité. Les sommes collectées par les écoles au cours de la précédente édition de l’opération Sautons en cœur, ont servi, en- tre autres, à l’achat de défibrillateurs pour les centres communautaires et les écoles à gros effectifs. Hormis cette activité finale de la levée de fonds au profit de la Fondation des mala- dies du cœur, Rose des Vents a concocté pour son public, dans le cadre de la semaine de l’éducation, une foire multiculturelle, une exposition d’arts, un bar à salade, et des spectacles et ateliers de danses offerts par les artistes Yvon Soglo et Jonathan Wizard.
peintre. Lamaîtrise avec laquelle Jane BlanchMac- millan décrit le paysage amène certains à dire que son pinceau est né pour répondre à l’invitation de la nature; elle qu’on peut qualifier, à juste titre, de la reine du détail.
FREDERIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca
À peine commencée et déjà des tas de vic- times dans l’arène du Corrid’Art du Cen- tre culturel de Cornwall. L’exposition des œuvres de l’artiste peintre Jane Blanch Macmillan, dont le vernissage a eu lieu le 3 mai, a fait ses premières victimes et non des moindres. Suzanne Villeneuve succombe au charme ensorcelant des tableaux de l’artiste qui montrent les Bermudes et le Nunavut sous toutes leurs facettes. «J’ai habité dans le nord du Canada. Le paysage, je l’ai connu, vu et apprécié et je trouve que l’artiste l’a rendu bien vivant, ra- conte la coordonnatrice du Centre culturel de Cornwall. Elle a capté autant la solitude des pierres que leurs couleurs. Les gens s’imaginent que le Nord, c’est le blanc; ce qui n’est pas le cas», dément Mme Ville- neuve qui parle, devant les œuvres, de mer- veilleuses couleurs engendrées par le ciel, 15 440$. C’est la somme recueillie par l’École élémentaire publique Rose des Vents de Cornwall, à l’occasion de l’opération Sautons en cœur, qu’elle a organisée dans le cadre de la semaine de l’éducation du 6 au 10 mai. Les fonds récoltés seront versés à la Fondation des maladies du cœur. Les responsables de l’établissement se disent fiers de ce résultat, obtenu grâce à l’engagement de plus de 415 élèves et à la générosité de leurs parents qu’ils tiennent à remercier. Lynne Groulx, coordonnatrice des pro- grammes de la Fondation des maladies du cœur dans la région, voit dans la mobilisa- tion du personnel de l’école, la clé du suc- cès de l’opération. «Tous les enseignants s’engagent, avec des défis qui permettent aux classes ayant amassé le plus de sous de gagner des prix, réalise-t-elle. Nous avons des écoles qui ont le même effectif et la levée de fonds n’est pas pareille.» En cinq ans de participation à Sautons en cœur, l’École élémentaire publique Rose des Vents a, selon ses responsables, déjà totalisé 55 116$. L’année dernière, révèle Mme Groulx, en importance de récolte de fonds, elle a occupé la 2e place sur les 404 établissements scolaires du nord et de l’est FRÉDÉRIC HOUNTONDJI FREDERIC.HOUNTONDJI@EAP.ON.CA
Photo: Frédéric Hountondji De gauche à droite: Charlotte Leadbeater, peintre anglaise, Jane Macmillan, ex- posante, Patricia Fish, peintre, Rose Desnoyers, peintre
Rose des Vents amasse 15 440$
Les élèves Dawson, Raedia, Pax et Zoe ‘‘sautent en coeur’’
Chocolat sans frontières à L’Héritage
et ces dessins, est de montrer qu’on peut s’aimer et faire germer quelque chose de beau et de grand dans la communauté, a déclaré Laurie Crawford, responsable de l’opération. Pour l’enseignante d’arts visuels, le clou de l’événement aura été la brillante presta- tion des enfants de trois à cinq ans du Cen- tre de traitement pour enfants d’Ottawa, section de Cornwall, qui ont dansé sous la direction de la troupe Ballerina Dreams de Powell School of Dance et du Groupe de thérapie de danse. La soirée a connu un succès total, recon- naît la coordonnatrice de la clinique du
CTEO, site de Cornwall. Josée Séguin a pré- cisé que les enfants, malgré leur problème sensoriel, étaient restés ensemble avec les élèves de L’Héritage pour créer de très belles œuvres avec lesquelles ils iraient dé- corer leur établissement et le rendre plus convivial. Ayant réussi à mobiliser des fonds pour le bon fonctionnement du Centre de trait- ement pour enfants d’Ottawa, section de Cornwall, l’École secondaire publique L’Héritage affiche: «Nous sommes fiers de nos Dragons qui s’engagent dans leur com- munauté et contribuent à bâtir un monde meilleur.»
FRÉDÉRIC HOUNTONDJI FREDERIC.HOUNTONDJI@EAP.ON.CA
Chocolat sans frontières. C’est une mani- festation organisée le 1er mai par l’école secondaire publique L’Héritage au profit du Centre de traitement pour enfants d’Ottawa, section de Cornwall (CTEO). Le spectacle bénéfice était constitué d’un buffet de chocolat et d’une exposition d’œuvres d’art magistralement réalisées par les élèves des deux établissements. La finalité, à travers ces mains, ces plantes
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