FNH N° 1122

Découvrez le numéro 981 de Finances News Hebdo, premier hebdomadaire de l'information financière au Maroc

Du 21 septembre 2023 - 8 DH - N° 1122

PREMIER HEBDOMADAIRE DE L'INFORMATION FINANCIÈRE AU MAROC

Directeur de la publication : Fatima Ouriaghli

Fiscalité La colonne vertébrale du PLF 2024

Assemblées du FMI et de la BM à Marrakech Les opérateurs touristiques ont la banane

P. 28/29

P. 8/9

Après le drame, l'espoir SÉISME D'AL HAOUZ

● Un programme intégré et multisectoriel de 120 Mds de DH a été élaboré pour la reconstruction des régions sinistrées. ● Nos équipes ont fait une nouvelle immersion dans ces zones où, petit à petit, la vie reprend son cours. P. 2/4/16 à 27

Dépôt légal : 157/98 ISSN : 1114-047 - Dossier de presse : 24/98 - Adresse : 83, Bd El Massira El Khadra, Casablanca - Tél. : (0522) 98.41.64/66 - Fax : (0522) 98.40.22 - Adresse web : www.fnh.ma

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S OMMAIRE

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JEUDI 21 SEPTEMBRE 2023 FINANCES NEWS HEBDO

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> Actualité

Voyons voir : Pouvoir d’achat : Du plomb dans l’aile

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Ça se passe au Maroc Ça se passe en Afrique Ça se passe dans le monde

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> Bourse & Finances

Editorial

Point Bourse Hebdo : Politique monétaire et résultats semestriels en ligne de mire Fiscalité : La colonne vertébrale du PLF 2024 Vers un baril à 100 $ : Le spectre du pétrole cher plane sur le Maroc 7 8 12

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Par Fatima Ouriaghli

L e Maroc se relève lentement, mais sûrement. Quatorze jours après le tragique séisme qui a frappé la pro- vince d’Al Haouz et qui a fait près de 3.000 morts, le Royaume panse ses blessures et a le regard résolu- ment tourné vers l’avenir. L’avenir, c’est le long processus de reconstruction déjà en cours, et dont les fondamentaux ont été édictés par le Roi. Un Souverain qui, dès la survenance de ce tremblement de terre, a pris la mesure du drame, pour donner ses hautes ins- tructions afin que toutes les dispositions soient prises pour assister les sinistrés. Et cette diligence dont ont fait preuve les secours marocains, particulièrement les Forces armées royales et la protection civile, a certainement permis de sau- ver beaucoup de vies. Tout comme l’action de toutes ces associations, ONG nationales et internationales, et autres bénévoles qui sont intervenus sur le terrain. Cette convergence des efforts fait qu’aujourd’hui, petit à petit, la vie reprend son cours dans les régions sinistrées. Il est vrai que des vies humaines ont été perdues, et elles sont irremplaçables. Il est vrai qu’après cette tragédie, rien ne sera plus pareil. Mais le Maroc a réussi à surmonter le dévastateur séisme d’Agadir. Il a pu se relever de la tragédie d’Al Hoceima. Il saura, également, faire preuve de résilience pour se relever dignement et sortir la tête haute de cette dure épreuve. Le chemin sera long. Difficile. Mais il y a de l’espoir. De l’espoir parce qu’à la tête de ce Royaume, il y a un Souverain clairvoyant, proche de son peuple, et au service exclusif du bien-être de sa population. C’est pourquoi, dès hier, mercredi 20 septembre, la première version d’un programme intégré et multisectoriel lui a été présentée lors d’une séance de travail. D’un budget prévi- sionnel global estimé à 120 milliards de dirhams, sur une période de cinq ans, il couvre les six provinces et préfecture affectées par le tremblement de terre (Marrakech, Al Haouz, Taroudant, Chichaoua, Azilal et Ouarzazate) et cible une population de 4,2 millions d’habitants. La reconstruction de ces régions sinistrées est donc en marche, sous l’autorité d’un Souverain qui a derrière lui tout un peuple, les Marocaines et les Marocains. Au diable donc toutes ces mauvaises langues du côté de l’Hexagone qui tapent cyniquement sur le Maroc ! Au diable tous ces petits esprits qui traficotent l’info en ces moments tragiques pour courtiser des lecteurs crédules ! Au diable ces p… à clics ! u AU DIABLE TOUS CES PETITS ESPRITS !

> L'univers des TPME

Entretien avec Azzelarab Zaoudi Mougani : Délais de paiement, «La loi n°69-21 devra être complétée par d'autres initiatives» 32 > Politique 34 Quel Maroc de l’après-séisme ?

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> Développement durable

3 ème World Power-To-X Summit : L’«Offre Maroc» au centre des échanges 36

> Séisme d'Al Haouz

> Focus Agricole

Plongée dans les tréfonds des villages en ruines Amizmiz : Forte mobilisation des associations natio- nales et étrangères Orphelins du séisme : Le défi de reconstruire des vies brisées Asni : Zoom sur l’hôpital médico-chirurgical de cam- pagne Don de sang : Plus de 4.300 poches collectées à Marrakech Reprise des cours : Les élèves d’Al Haouz retrouvent, enthousiastes, les bancs de l’école Budget : Le séisme s’invite parmi les impacts conjonc- turels à prendre en charge Reconstruction : Les corps de métiers concernés appelés à faire leur diagnostic avant de démarrer le programme

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Activités vivrières : Pourquoi il faut préserver ce mode d’exploitation 38

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Festival : Aux racines, des «musiques sacrées» Livres : On ne naît pas femme artiste, on le devient ! Propos intenses et rebelles de Laure Adler 39 40 41 > Culture

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> High-tech

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Google Duet AI : Le nouveau contrepied à Microsoft Copilot 42

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> Economie

Assemblées annuelles du FMI et de la BM à Marrakech : Les opérateurs touristiques ont la banane Entretien avec Guillaume Scheurer : La Suisse et le Maroc veulent collaborer dans les financements croi- sés Marché du travail : Jouahri plaide en faveur de plus d’investissement dans la production de données

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• Directeur Général responsable de la Publication : Fatima OURIAGHLI Contact : redactionfnh@gmail.com • Directeur des rédactions & Développement : David William • Journalistes : Charaf Jaidani, Leïla Ouriaghli, Adil Hlimi, Youssef Seddik, Khalid Aourmi, Réda Kassiri Houdaifa, Ibtissam Zerrouk, Malak Boukhari, Meryem Ait Ouaanna, • Révision : M. Labdaouat • Directeur technique & maquettiste : Abdelillah Chamseddine • Mise en page : Zakaria Beladal • Assistantes de direction : Amina Khchai • Département commercial : Samira Lakbiri, Rania Benchaib • Administratif : Fatiha Aït Allah, Nahla Sahlal • Édition : JMA CONSEIL • Impression : Maroc Soir • Distribution : Sochpress • Tirage entre 15.000 et 18.000 exemplaires • Dépôt légal : 157/98 • ISSN : 1114-047 • Dossier de presse : 24/98 • N° Commission paritaire : H.F/02-05

V OYONS VOIR

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Pouvoir d’achat Du plomb dans l’aile Par D. William

L es prix du pétrole sont dans un trend haussier depuis le début de l’été. Cette tendance devrait se maintenir suite à la décision de l'OPEP+ de prolonger les réduc- tions de la production jusqu'en 2024. De même, l’Arabie Saoudite, leader mondial des exportations de pétrole brut, a décidé de ramener sa production à environ 9 mil- lions de barils par jour, soit une diminution d’1mb/j, alors que la Russie a amputé sa production de 300.000 b/j. Ces mesures ont eu pour effet une augmentation des cours du brut qui, lundi, flirtaient avec la barre des 95 dollars le baril. De quoi alimenter la spirale inflation- niste, particulièrement au niveau des pays importateurs. Au Maroc, les consé- quences des réductions de l’offre sur le marché mondial du pétrole se font déjà sentir. Les prix à la pompe sont repartis brutalement à la hausse depuis plusieurs semaines, le diesel se situant actuelle- ment à au moins 13,60 DH/litre contre 15,50 DH/litre pour l’essence sans plomb.

Et les hausses pourraient se poursuivre, plusieurs analystes prévoyant le main- tien des tensions sur les prix de l’or noir jusqu’à la fin de l’année, estimant que le cours du Brent pourrait atteindre 100 dollars le baril. Pour seule réponse à cette augmentation des prix à la pompe, le gouvernement a renouvelé, le 8 septembre courant, le soutien apporté aux professionnels du transport routier. Initié en mars 2022, ce processus de soutien exceptionnel est, depuis lors, reconduit. A fin février der- nier, pour les seules 9 premières tranches, l’Etat aura déboursé 4,2 Mds de DH. De plus, en mai 2023, l’aide a été élargie aux entreprises du transport routier de mar- chandises pour compte d'autrui. Ainsi, quelque 31.000 entreprises exploitant près de 71.000 camions en ont bénéficié à raison de trois milliards de dirhams, soit 60% du montant total. L’efficacité de ce mécanisme, qui vise en principe à préserver le pouvoir d’achat des citoyens, est sujette à caution : il ne

semble pas constituer un rempart à la hausse des prix. C’est du moins le res- senti des citoyens, toujours confrontés à la cherté de la vie, et qui ne peuvent quantifier l’impact de ce soutien sur leur quotidien. Car, certes, l’inflation a baissé pour se situer à 5% en août en glissement annuel, mais les niveaux de prix restent élevés. Et si le gouvernement est dans sa zone de confort, se satisfaisant de ce dispo- sitif, ce n’est pas parce que ce dernier est forcément efficace, mais plutôt parce qu’il assure une certaine paix sociale, les transporteurs ayant une forte capacité de nuisance économique. Bref, si effectivement le souci de l’Exé- cutif était de préserver le pouvoir d’achat des ménages, il aurait fallu qu’il prenne des mesures plus innovantes et plus contraignantes. Comme notamment le plafonnement des prix à la pompe ou une réduction de la taxe sur les produits pétroliers ! Des solutions auxquelles le gouvernement reste sourd. ◆

L’inflation a baissé pour se situer à 5% en août en glisse- ment annuel, mais les niveaux de prix restent élevés.

oui , je souhaite m’abonner à cette offre spéciale pour 1 an BULLETIN D’ABONNEMENT Mon abonnement comprend : ❑ 48 numéros Finances News hebdo & 2 numéros du Hors-série. Voici mes coordonnées : ❑ M ❑ Mme ❑ Mlle Nom/Prénom : ................................................................................... Adresse : ............................................................................................ Ville : ............................. Code Postal : ............................................ Tél : ........................................ Fax : ................................................. E-mail : ............................................................................................. Mon règlement ci-joint par : ❑ Chèque bancaire ou virement bancaire à l’ordre de JMA Conseil : Banque Populaire, Agence Abdelmoumen, Compte N° 21211 580 5678 0006-Casablanca - (Maroc)

Ç A SE PASSE AU MAROC

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Un programme multisectoriel de 120 Mds de DH présenté au Roi

Séisme d’Al Haouz :

L e Roi Mohammed VI a présidé mercredi, au palais royal de Rabat, une séance de travail consacrée au programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées par le séisme d’Al Haouz. Cette nouvelle séance de travail s’inscrit dans le prolongement des hautes directives données par le Souverain lors des réunions du 09 et du 14 sep- tembre, qui ont posé les jalons d’un programme réfléchi, intégré et ambitieux destiné à apporter une réponse forte, cohérente, rapide et volontariste, indique un communiqué du cabinet royal. D’un budget prévisionnel global estimé à 120 milliards de dirhams, sur une période de cinq ans, la première version du programme intégré et multisec- toriel présenté devant le Souverain, couvre les six provinces et préfecture affectées par le tremblement de terre (Marrakech, Al Haouz, Taroudant, Chichaoua, Azilal et Ouarzazate), ciblant une population de 4,2 millions d’habitants. Pensé selon une logique de convergence et sur la base d’un diagnostic précis des besoins et d’une analyse des potentialités territoriales et des acteurs locaux, ce programme comprend des projets visant, d’une part, la reconstruction des logements et la mise à niveau des infrastructures tou- chées, conformément au dispositif d’urgence décidé lors de la réunion du 14 septembre, et d’autre part, le renforcement du développement socioécono- mique dans les zones ciblées. Il est structuré autour de quatre composantes principales : 1- Le relogement des personnes sinistrées, la reconstruction des loge- ments et la réhabilitation des infrastructures; 2- Le désenclavement et la mise à niveau des territoires; 3- L’accélération de la résorption des déficits sociaux, notamment dans les zones montagneuses affectées par le séisme; 4- L’encouragement de l’activité économique et de l’emploi ainsi que la valorisation des initiatives locales. Le programme comprend également, comme ordonné par le Roi, la mise en place, dans chaque région, d’une grande plateforme de réserves de première nécessité (tentes, couvertures, lits, médicaments, denrées alimentaires, etc.) afin de faire face de façon immédiate aux catastrophes naturelles. Lors de cette séance de travail, le Roi a invité le gouvernement à décliner la vision présentée au niveau de chacune des provinces et préfecture concer- nées. Le Souverain a ainsi de nouveau insisté sur l’importance d’être à l’écoute permanente de la population locale afin de lui apporter des solutions adaptées, tout en accordant l’importance nécessaire à la dimension environ- nementale et en veillant à respecter le patrimoine unique et les traditions et modes de vie de chaque région.

Le Roi a également insisté sur l’impératif de faire preuve d’une gouvernance exemplaire. Les mots d’ordre sont rapidité, efficacité, rigueur et résultats probants, afin que ce programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées devienne un modèle de développement ter- ritorial intégré et équilibré. Le financement de ce grand programme sera assuré à partir de crédits alloués du budget général de l’Etat, de contributions des collectivités terri- toriales et du Compte spécial de solidarité dédié à la gestion des effets du tremblement de terre, ainsi qu’à travers des dons et la coopération interna- tionale. A cet égard, et dans le cadre des missions du Fonds Hassan II en matière de soutien à la réalisation de programmes et projets ayant des retombées structurantes pour le développement économique et social, le Roi a donné Ses hautes instructions pour que le Fonds Hassan II apporte une contribution de 2 milliards de dirhams au financement de ce programme. Ont pris part à cette réunion de travail, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le conseiller du Roi, Fouad Ali El Himma, le ministre de l’Inté- rieur, Abdelouafi Laftit, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Fatima Ezzahra El Mansouri, le ministre chargé du Budget, Faouzi Lekjaa, ainsi que le Général de Corps d’armée, Mohammed Berrid, Inspecteur général des FAR et Commandant la Zone sud. ■

L’inflation à 5% en août sur un an L’ indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois d’août 2023, une hausse de 0,3% par rapport au mois précédent. Cette variation est le résultat de la hausse de 0,2% de l’indice des produits alimentaires et de 0,4% de l’indice des produits non alimentaires, selon le haut-commissariat au Plan. Les hausses des produits alimentaires observées entre juillet et août 2023 concernent principale- ment les «Fruits» avec 2,8%, les «Légumes» avec 2,7%, le «Lait, fromage et œufs» et le «Café, thé et cacao» avec 0,2% et le «Pain et céréales» avec 0,1%. En revanche, les prix ont diminué de 2,0% pour les «Viandes», de 0,8% pour les «Poissons et fruits de mer» et de 0,7% pour les «Huiles et graisses». Pour les produits non alimentaires, la hausse a concerné principalement les prix des «Carburants» avec 6,7%.

ont été enregistrées à Béni-Mellal avec 1,4% et à Rabat avec 0,2%. Comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 5,0% au cours du mois d’août 2023 conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 10,4% et de celui des produits non alimentaires de 1,3%. Pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une baisse de 1,8% pour le «Transport» à une hausse de 5,9% pour les «restaurants et hôtels». Dans ces conditions, l’indicateur d’inflation sous- jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois d’août 2023 une baisse de 0,2% par rap- port au mois de juillet 2023 et une hausse de 4,9% par rapport au mois d’août 2022. ■

Les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Oujda avec 1,6%, à Fès et Settat avec 0,8%, à Tétouan et Al-Hoceima avec 0,7%, à Dakhla avec 0,6%, à Agadir, Kénitra et Laâyoune avec 0,5%, à Marrakech avec 0,4% et à Casablanca, Meknès, Tanger, Guelmim et Errachidia avec 0,3%. En revanche, des baisses

Ç A SE PASSE EN AFRIQUE

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Le Groupe BCP et la BEI signent à Abidjan un accord de 65 millions d’euros pour soutenir les entreprises en Afrique subsaharienne

Afrique du Sud Le Trésor recourt à des coupes budgétaires pour contenir la hausse de la dette

Sénégal Macky Sall plaide pour l’expansion de la finance islamique en Afrique

L e président du Sénégal, Macky Sall, lauréat cette année du Prix mondial du leadership en finance islamique, a appelé les États et les institutions financières d’Afrique à faire « jouer un rôle encore plus important » à la finance islamique dans le continent. « En définitive, au-delà du cérémonial, je souhaite que l’événement qui nous réu- nit ici contribue à nous rendre davan- tage conscients que la finance isla- mique peut jouer un rôle encore plus important au Sénégal et en Afrique », a dit Macky Sall en présidant une céré- monie au cours de laquelle le Prix mon- dial du leadership en finance islamique lui a été remis. « Travaillons ensemble pour relever ce défi », a-t-il ajouté. Selon le président de la République, environ 5% seulement du « potentiel de 4.000 milliards de dollars US de la finance islamique » se trouvent en Afrique de l’Ouest. ■

L'Angola dépasse son objectif de production de pétrole pour 2023 péenne d’investissement (BEI) ont conclu, à Abidjan, un accord de financement de 65 millions d’euros pour accompagner les entreprises en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Sénégal via le réseau Banque Atlantique (filiale du Groupe BCP). A travers cet accord, le groupe BCP et la BEI élargissent leur coopération au marché des petites et moyennes entreprises (PME) de la région, soulignent les signataires de l’accord. L’initiative, soutenue par l’Union européenne (UE), renforce l’engagement d’ABI et de la BEI en faveur de l’inclusion financière, de l’autonomisa- tion et du leadership des jeunes et des femmes, ainsi que du développement économique de la région. ■ L a production pétrolière en Angola peut dépasser A tlantic Business International (ABI), holding de participation en zone UEMOA du Groupe BCP (Banque Centrale Populaire), et la Banque euro- cette année l'objectif fixé de 1.180.000 barils/jour, a indiqué à Luanda, la directrice de l'Agence nationale du pétrole (ANPG), Ana Miala. S'exprimant lors du panel sur « Les opportunités d'explo- ration et de production en Afrique australe », organisé dans

L e Trésor national sud-africain a averti que des coupes dans les dépenses pourraient être nécessaires pour contrer la baisse des recettes et un déficit budgétaire plus important que prévu. Les pressions budgétaires ont été aggra- vées par les appels lancés au gouverne- ment pour qu'il prolonge une allocation sociale mensuelle de 350 rands introduite en 2020, suite à la pandémie du Covid-19. Cette semaine, le Trésor national a proposé d'introduire un nouvel objectif budgétaire dans le cadre des mesures visant à contenir la hausse de la dette et à restaurer la crédi- bilité budgétaire du pays. ■ Inondations en Libye L'ONU craint une propagation de maladies L’ ONU a annoncé lundi que ses agences s'efforçaient de prévenir la propagation de maladies dans la ville libyenne de Derna, sinistrée par des inondations, où des secouristes cherchent toujours les corps de milliers de dispa- rus présumés morts. Dans cette ville de 100.000 habitants bordant la Méditerranée dans l'est du pays, les inondations pro- voquées le 10 septembre par la rupture de deux barrages sous la pression des pluies torrentielles déversées par la tem- pête Daniel, ont fait près de 3.300 morts selon le dernier bilan officiel provisoire, et laissé un paysage de désolation rappelant un champ de bataille. ■

le cadre de la 4ème Conférence internationale Angola Oil & Gas 2023, Ana Miala a expliqué que l'augmentation des niveaux est justifiée par le fait que la production d'or noir a atteint 1,2 million de barils par jour au second semestre de cette année. L'objectif annuel de production pétrolière fixé dans le Budget général de l'État pour l’année 2023 est de 1.180.000 barils/jour, à un prix moyen de 75 USD/baril. ■

Ç A SE PASSE DANS LE MONDE

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FMI : La dette mondiale repart à la hausse

B i en que la dette mondiale ait enregistré une nouvelle baisse considérable en 2022, elle reste élevée et sa viabilité préoccupante, prévient le Fonds monétaire international (FMI). La charge de la dette mondiale a reculé pour la deuxième année consécutive, même si elle reste supérieure à son niveau déjà élevé d’avant la pandémie, indique le FMI dans un blog, citant une dernière mise à jour de sa base de données mondiale sur la dette. La dette totale représentait 238% du produit inté- rieur brut mondial l’année dernière, soit 9% de plus qu’en 2019. Elle s’élevait à 235.000 milliards de dollars, soit 200 milliards de dollars de plus

devront faire preuve d’un engagement résolu pour «p réserver la viabilité de la dette », recom- mande l’institution financière. ■

BCE : Le niveau actuel des taux pourrait être suffisant

L es taux d'intérêt de la Banque cen- trale européenne ont atteint un niveau qui « peut être suffisant »

qu’en 2021. Au cours des prochaines années, les décideurs

pour ramener l'in- flation à l'objec- tif (de la BCE), a déclaré un haut responsable de l'institution après une dixième hausse d'affilée. Avec cette dernière hausse effectuée jeudi der- nier, « le niveau des taux d'intérêt, s'il est main- tenu dans le temps, peut être suffisant pour que l'inflation converge effectivement vers notre objectif de 2% », a déclaré Luis de Guindos, vice- président de la BCE. ■ Zone Euro : L'inflation revue à la baisse à 5,2% en août

L'OCDE remonte sa prévision de croissance mondiale à 3% cette année, et reste plus prudente pour 2024

L’ OCDE a relevé mardi sa prévision de croissance mondiale pour cette année à 3%, mais abaissé celle pour 2024, prévenant que l'activité va rester lestée par l'in- flation et le haut niveau élevé des taux d'intérêt encore l'an prochain. « L'effet de la politique monétaire restrictive devient de plus en plus visible », constate l'Orga- nisation de coopération et de développement économiques dans un rapport trimestriel sur les perspectives de croissance et d'inflation dans le monde, revoyant en baisse sa prévision de croissance 2024 à 2,7% (-0,2 point). De ce fait, «la confiance des entreprises et des consommateurs est orientée à la baisse », ajoute

l'institution basée à Paris dans son rapport intitulé « Faire face à l'inflation et à la faible crois- sance ». ■

Société Générale veut réduire de 50% son exposition

à la production d'hydrocarbures d'ici 2025

L e taux d'inflation annuel de la zone Euro a été revu à la baisse pour le mois d'août à 5,2%, a annoncé mardi Eurostat qui avait publié une première estimation à 5,3% à la fin du mois dernier. La hausse des prix à la consom- mation en août s'inscrit en recul de 0,1 point par rapport au taux de 5,3% atteint en juillet, selon l'office européen des statistiques. L'inflation dans les 20 pays partageant la mon- naie unique a été divisée par deux depuis le record de 10,6% atteint en octobre 2022, quand les effets de la guerre en Ukraine sur les prix du gaz et du pétrole se faisaient pleinement sentir. Mais elle reste très au-dessus de l'objectif de 2% fixé par la Banque centrale européenne (BCE). Dans l'ensemble de l'UE, l'inflation s'est élevée à 5,9% en août, après 6,1% en juillet. ■

L a banque Société Générale a annoncé qu'elle allait réduire de 50% par rapport à 2019 son exposition au secteur de la pro- duction de pétrole et de gaz d'ici 2025, contre 20% précédemment. « Nous allons accélérer la décarbonation de nos activités» et jouer «un rôle leader dans la transition énergétique, environnementale et sociale », a déclaré la banque dans un com- muniqué. Le document précise également un objectif à horizon 2030 de -80%, toujours par rapport à 2019, ainsi que l'arrêt de l'offre de produits et services financiers dédiés aux projets de nou- veaux champs de production de pétrole et de gaz au 1 er janvier 2024. Jusqu'à présent, les ambitions du groupe

consistaient en une réduction de 20% en termes d'encours de son exposition au sec- teur de la production de pétrole d'ici 2025 par rapport à 2019. ■

B OURSE & F INANCES

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Point Bourse Hebdo

Evolution de l'indice Masi depuis septembre 2022

Politique monétaire et résultats semestriels en ligne de mire ◆ Cette semaine, le marché actions a évolué dans une atmosphère teintée de prudence et d'attentisme. Explications.

Sogécapital Gestion. Bien évidemment, le boulot de rééquili- brage des marchés échoit désormais à la Banque centrale, qui tiendra sa réunion mardi prochain. Les analystes estiment qu’après le séisme d’Al Haouz, on peut raisonnablement s’attendre à ce que le maintien du taux directeur soit consolidé, compte tenu de l’ampleur des financements nécessaires pour la reconstruction de la zone sinistrée, et ce dans l’attente d’une meilleure visibilité sur les besoins futurs de l’État concernant ce séisme. Rappelons que le Maroc a mobilisé en avril dernier plus de 5 milliards de dollars auprès du FMI sous forme de LCM conçue justement pour la prévention des crises. Après 5 mois de baisses consécutives, l’inflation s’est stabilisée au mois d’août, voire même légèrement augmenté de 0,1 point à 5%, pour être plus précis, avec une composante alimentaire qui pèse toujours. La récente hausse des prix du pétrole et la perspective d’un baril qui dépasse les 100$, devraient pour leur part raviver les tensions inflationnistes (voir article pétrole P 12). À noter que la décélération continue de l’inflation depuis mars 2023 est un fac-

teur plutôt rassurant pour les investisseurs en Bourse.

L a semaine écoulée a connu très peu de rebondissements sur le marché boursier, avec un Masi qui progresse de 0,61% (13 au 19 septembre). Les investisseurs ont adopté une approche de ‘wait and see’ en attendant les résultats semestriels qui tombent au compte-gouttes, avec un deadline au 30 septembre. Ces réalisations au premier semestre seraient une occa- sion pour les opérateurs, soit d’opérer des prises de bénéfices sur les valeurs affichant des croissances en dessous des attentes et/ou annonçant des perspectives moins favorables pour le restant de l’année, soit de se positionner sur des dossiers offrant des performances solides et des perspec- tives de croissance positives. «A ce stade, il y a un moratoire psycholo- gique; les opérateurs attendent les résul- tats semestriels des entreprises pour voir comment se sont comportés les résultats et les marges pour reprendre encore une fois leurs positions et leurs décisions pour les mois à venir» , nous explique Tahar Zerrari, Directeur général adjoint de Par Y. Seddik

Perspectives à court terme Plusieurs éléments devraient driver le mar- ché actions d’ici la fin de l’année. Du côté de SogéCapital Gestion, on nous indique qu’ «il faut attendre la proposition de la Loi de Finances 2024 pour voir quelles mesures ont été prévues pour différents secteurs, notamment l'immobilier et le secteur ban- caire. Nous savons déjà que la fiscalité a été revue, avec une réforme s'étendant sur plusieurs années, ce qui a été intégré dans la formation des prix» «En ce qui concerne les conséquences du séisme, il est probable que certains sec- teurs cotés bénéficieront de la reconstruction, en particulier le secteur de la construction (BTP) et de la sidérurgie. L’effort d’investis- sement au Maroc continuera de se diriger vers le BTP et la sidérurgie. Par exemple, la reconstruction dans des zones montagneuses nécessitera des fondations solides, ce qui devrait entraîner une forte demande de rond à béton », explique-t-on auprès de la société de gestion, pour qui le secteur bancaire est également à surveiller. ◆

Les investis- seurs ont adopté une approche de ‘wait and see’ en attendant les résultats semes- triels avec un deadline au 30 septembre.

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BOURSE & FINANCES

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Fiscalité

◆ Réforme de la TVA, taxe carbone, verdissement du tarif des droits d’importation, fiscalité sur les cigarettes, fraude fiscale…, le budget 2024 sera marqué par la poursuite de la réforme fiscale entreprise il y a deux ans. Plusieurs initiatives majeures sont prévues cette année. La colonne vertébrale du PLF 2024

du sucre ajouté sera mis en place. Cette mesure contri-

compétitivité des entreprises marocaines à l'échelle inter- nationale. L'année 2024 sera ainsi dédiée à la concep- tion de ladite taxe à travers, notamment, la délimitation de son périmètre et la déter- mination des modalités de son application en concerta- tion avec les départements ministériels concernés, et via l'appui technique des institu- tions financières internatio- nales. Ensuite, pour encourager l'efficacité énergétique, une taxe intérieure de consom- mation (TIC) sera appliquée sur des équipements spé- cifiques, en fonction de leur efficacité énergétique, s'ali- gnant ainsi sur les objectifs de protection de l'environne- ment et de développement durable. «L'étude de la mise en place d'une taxe carbone au Maroc est prévue dans le cadre des dispositions de l'article 7 de la loi-cadre n° 69-19 portant réforme fiscale.. Ceci dans l'objectif de permettre aux entreprises marocaines de maintenir leur compétitivité à l'international. L'année 2024 sera ainsi dédiée à la concep- tion de ladite taxe à travers, notamment, la délimitation de son périmètre et la déter- mination des modalités de son application, en concer- tation avec les départements ministériels concernés, et via l'appui technique des insti- tutions financières interna- tionales» , relève le rapport d'exécution budgétaire et de

buera à la lutte contre certaines maladies et à la réduction des dépenses de santé associées. Parallèlement, des efforts seront déployés pour ren- forcer la législation doua- nière dans la lutte contre

La réforme fiscale est mise en œuvre progressivement sur un délai de cinq ans (2022-2026).

le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, conformément aux recom- mandations du Groupe d'ac- tion financière (GAFI). «Les réformes fiscales pré- sentées dans le Budget 2024 représentent un pas impor- tant vers l'adaptation du sys- tème fiscal aux réalités éco- nomiques et environnemen- tales actuelles de notre pays. L'année 2024 représente un jalon important pour la poli- tique fiscale marocaine, mais il convient de se demander si les objectifs de financement des politiques publiques et de renforcement des droits des contribuables seront atteints sans impo- ser une charge excessive aux citoyens», nous explique à ce sujet Mohamed Erradi, éco- nomiste et expert en poli- tiques publique et fiscale. Initiatives pour un avenir durable L'année 2024 sera égale- ment marquée par trois ini- tiatives majeures orientées vers un avenir plus durable. Tout d'abord, une étude sera menée en vue de la mise en place d'une taxe carbone au Maroc, visant à soutenir la

assurer la sécurité juridique et instaurer un régime fiscal simple et transparent. Cette réforme est mise en œuvre progressivement sur un délai de cinq ans (2022-2026), compte tenu des priorités fixées par cette loi-cadre. Dans ce sens, l'année 2024 sera marquée par plusieurs initiatives majeures. Tout d'abord, dans le domaine des douanes et des impôts indirects, la réforme de la fiscalité sur les cigarettes se poursuivra, avec un schéma de taxation progressive sur cinq ans. Cette approche vise à simplifier le système de taxation, à renforcer les recettes de l'État et à proté- ger les consommateurs. En outre, un schéma de taxation graduel relatif à la TIC, sur une durée de 2 ans à partir de 2024, pour certains pro- duits alimentaires de grande consommation contenant

L es réformes fiscales entreprises dans les Lois de Finances 2022 et 2023 seront poursuivies cette année dans le cadre du PLF 2024. L'objectif étant de moderniser l'administration fiscale, d'accroître la visibi- lité pour les acteurs écono- miques et de maintenir la stabilité du système fiscal à l’horizon 2026. La feuille de route de cette politique fiscale a été tracée par la loi-cadre n°69-19 por- tant réforme fiscale, publiée en 2021, et qui constitue une référence permettant d'enca- drer les actions à prendre durant les différentes étapes de sa mise en œuvre, de manière à garantir sa convergence avec les poli- tiques publiques, renforcer les droits des contribuables, Par Y. Seddik

Pour encoura- ger l'efficacité énergétique, une taxe intérieure de consom- mation sera appliquée sur des équipe- ments spéci- fiques.

9

BOURSE & FINANCES

FINANCES NEWS HEBDO

JEUDI 21 SEPTEMBRE 2023

www.fnh.ma

cadrage macroéconomique trien- nal au titre du PLF 2024. Enfin, le PLF 2024 prévoit le verdis- sement du tarif des droits d’impor- tation. L'objectif de cette réforme est de rendre le tarif douanier plus vert et de soutenir les mesures de politiques écologiques, de sorte que le rôle de la nomenclature, en tant qu'outil statistique de com- merce international, puisse être élargi pour devenir également un outil de soutien du commerce international durable. «La mise en place d'une taxe car- bone est un défi complexe. Bien que cela puisse encourager la réduction des émissions de car- bone, nous devons tenir compte des répercussions sur les entre- prises locales, en particulier celles qui sont déjà aux prises avec des coûts de production élevés. Dans ce sens, le gouvernement doit travailler en étroite collabora- tion avec les secteurs industriels pour trouver un équilibre entre la protection de l'environnement et la compétitivité économique» , explique de son côté Mohamed Erradi. Réforme de la TVA et lutte contre la fraude fiscale La réforme de la TVA est une prio- rité en 2024. Elle vise à établir le principe de neutralité de la TVA en alignant les taux et en élargissant les exonérations aux produits de première nécessité. Cette réforme sera mise en œuvre progressive- ment sur trois ans (2024-2026), avec pour objectifs principaux d'aligner les taux de TVA sur deux taux cibles, à savoir un taux nor- mal de 20% et un taux réduit de 10%, tout en élargissant les exo- nérations aux produits essentiels et en rationalisant les incitations fiscales. En parallèle, des mesures seront prises pour renforcer le cadre juridique et institutionnel visant à lutter contre la fraude fiscale et l'économie informelle. Cela impli- quera notamment la révision des procédures d'examen de la situa- tion fiscale des contribuables et le renforcement de la conciliation pour résoudre les questions fis-

cales des contribuables, tout en les accompagnant. «La lutte contre la fraude fiscale est essentielle, mais elle néces- site une approche beaucoup plus équilibrée. Les procédures d'exa- men de la situation fiscale des contribuables doivent être trans- parentes et équitables pour éviter

réformes fiscales majeures au Maroc, avec un accent sur la modernisation, la durabilité et la stabilité économique. Toutes ces réformes traduisent l’ambition du gouvernement à adapter la fisca- lité aux défis du monde moderne et à soutenir les objectifs de déve- loppement durable du pays. ◆

les abus. De plus, il faut investir dans la formation des agents fis- caux et améliorer les canaux de communication avec les contri- buables pour encourager la conformité plutôt que la dissimu- lation», précise notre expert. En définitive, l'année 2024 s'an- nonce comme une année de

ETATS DE SYNTHESE AU 30 JUIN 2023

En application des dispositions de la circulaire ACAPS n° 01/AS/19 du 02 janvier 2019, telle qu’elle a été modifiée et complétée relative à la publication d’informations par les entreprises d’assurance et de réassurance, nous avons le plaisir de publier nos états de synthèse relatifs au premier semestre 2023, détaillés comprenant le bilan, le compte de produits et charges, ainsi que l’attestation des commissaires aux comptes.

BILAN (ACTIF)

BILAN (PASSIF)

PASSIF

Situation au 30/06/2023

Situation au 31/12/2022

Situation au 30 Juin 2023

A C T I F

Situation au 31/12/2022

Brut

Amort./Prov.

Net

ACTIF IMMOBILISE

289 840 149,33 65 252 767,29

224 587 382,04

230 725 248,59

FINANCEMENT PERMANENT

507 225 792,18 252 820 156,68 50 000 000,00

490 706 218,05 279 777 066,25 50 000 000,00

Immobilisation en non -valeurs

943 858,50

836 002,85

107 855,65

154 274,95

Capitaux propres

Frais préliminaires

-

-

-

-

Capital social ou fonds d'établissement

Charges à répartir sur plusieurs exercices Primes de remboursement des obligations

943 858,50

836 002,85

107 855,65

154 274,95

à déduire : Actinnaire, capital souscrit non appelé

-

-

-

-

-

-

Capital appelé, (dont versé………………………….)

50 000 000,00

50 000 000,00

Immobilisations incorporelles

28 858 260,79 23 106 222,30

5 752 038,49

6 431 710,74

Primes d'émision, de fusion, d'apport

- -

- -

Immobilisation en recherche et développement Brevets. Marques. Droits et valeurs similaires

-

-

- -

- -

Ecarts de réévaluation

390 855,88 320 000,00

390 855,88

Réserve légale Autres réserves

5 000 000,00 11 300 000,00 173 477 066,25

5 000 000,00 11 300 000,00 179 815 129,21

Fonds commercial

-

320 000,00 5 432 038,49 11 649 379,74

320 000,00 6 111 710,74 9 831 226,28

Autres immobilisations incorporelles

28 147 404,91

22 715 366,42

Report à nouveau (1)

Immobilisations corporelles

30 147 532,37 18 498 152,63

Fonds social complémentaire

- -

- -

Terrains

- -

- -

- -

- -

Résultats nets en instance d'affectation (1)

Constructions

Résultat net de l'exercice (1) Capitaux propres assimilés Provisions réglementées Dettes de financement

13 043 090,43

33 661 937,04

Installations techniques, matériel et outillage

1 635 223,91 1 050 986,34 27 393 671,33

1 387 178,62 120 843,33 16 922 479,89

248 045,29 930 143,01

251 443,10 17 820,23 9 561 962,95

- - - - - - - - -

- - - - - - - - -

Matériel de transport

Mobilier. Matériel de bureau et aménagements divers

10 471 191,44

Autres immobilisations corporelles Immobilisations corporelles en cours

67 650,79

67 650,79

- -

- -

Emprunts obligataires

-

-

Emprunts pour fonds d'établissement

Immobilisations financières

24 393 039,15 18 140 429,42

6 252 609,73

6 086 609,73

Autres dettes de financement

Prêts immobilisés

32 447,62

- -

32 447,62

32 447,62

Provisions durables pour risques et charges

Autres créances financières Titres de participation Autres titres immobilisés

6 220 162,11 18 140 429,42

6 220 162,11

6 054 162,11

Provisions pour risques Provisions pour charges

18 140 429,42

- -

- -

-

-

Provisions techniques brutes Provsions pour primes non acquises Provisions pour sinistres à payer Provisions des assurances vie Provisions pour fluctuations de sinistralité

254 405 635,50 119 993 654,12 109 334 554,89

210 929 151,80 68 296 995,80 113 723 972,03

Placements affectés aux opérations d'assurance

205 497 458,52 3 377 961,85 54 100 000,00 125 832 521,39

4 671 960,09

200 825 498,43 2 543 781,76 54 100 000,00 121 994 741,39

208 221 426,89 2 585 931,00 165 000 000,00 16 912 769,80

Placements immobiliers

834 180,09

Obligations, bons et titres de créances négociables

-

- - - -

- - - -

Actions et parts sociales Prêts et effets assimilés

3 837 780,00

-

- - - - -

-

-

Dépôts en comptes indisponibles

22 186 975,28

22 186 975,28

23 722 726,09

Provisions pour aléas financiers

Placements affectés aux contrats en unités de compte

- - - - - -

- - - - - -

- - - - - -

Provisions techniques des contrats en unités de compte

Dépôts auprès des cédantes

Provisions pour participations aux bénéfices Provisions techniques sur placements

25 077 426,49

28 198 087,69

Autres placements

0,00

710 096,28

Ecarts de conversion - actif

Autres provisions techniques Ecarts de conversion -passif

- - - -

- - - -

Diminition de créances immobilisées et des placements

Augmentation des dettes de financement et des provisions techniques

Augmentation des créances immobilisées et des placements Diminution des dettes de financement et des provisions techniques

ACTIF CIRCULANT (hors trésorerie)

496 391 505,80 67 220 214,12

429 171 291,68 9 426 077,58

373 128 778,35 10 994 420,37

Part des cessionnaires dans les provisions techniques

9 426 077,58

PASSIF CIRCULANT (hors trésorerie)

156 969 842,34 8 112 778,23

125 716 498,62 9 681 121,02

Provisions pour primes non acquises Provisions pour sinistres à payer

-

-

-

Dettes pour espèces remises par les cessionnaires Dettes pour espèces remises par les cessionnaires

9 426 077,58

9 426 077,58

10 994 420,37

8 112 778,23

9 681 121,02

Provisions des assurances vie Autres provisions techniques Créances de l'actif circulant

- -

- -

- -

Dettes de passif circulant

130 840 477,20 5 046 942,39 31 975 022,80 8 623 888,02 2 044 970,81 16 696 370,04 40 020 622,70 26 370 603,45

102 842 164,56 4 862 773,91 32 893 785,23 9 780 641,86 1 845 906,32 17 617 767,40 11 376 302,70 24 402 930,15

Cessionnaires et comptes rattachés créditeurs

373 515 519,73 67 220 214,12

306 295 305,61

235 827 173,73

Assurés, intermédiaires, cédants, coassureurs et comptes rattachés

Cessionnaires et comptes rattachés débiteurs

555 109,18

-

555 109,18

555 109,18

Personnel créditeur

Assurés, intermédiaires, cédants, coassureurs et comptes rattachés débiteurs

264 036 139,25

51 107 358,90

212 928 780,35

164 552 048,39 1 030 729,24 2 585 775,09

Organismes sociaux créditeurs

Personnel débiteur

965 206,91

- - -

965 206,91

Etat créditeur

Etat débiteur

15 585 238,92

15 585 238,92

Comptes d'associés créditeurs

Comptes d'associés débiteurs

-

-

-

Autres créanciers

Autres débiteurs

69 226 707,48 23 147 117,99 112 886 494,24

16 112 855,22

53 113 852,26 23 147 117,99 112 886 494,24

52 262 573,43 14 840 938,40 126 220 457,30

Comptes de régularisation passif

62 056,99

62 056,99

Comptes de régularisation-actif

- - -

Autres provisions pour risques et charges Ecarts de conversion - passif (éléments circulants)

17 130 691,90 885 895,01 7 532 698,94 7 532 698,94

9 823 285,18 3 369 927,86 4 413 900,96 4 413 900,96

Titres et valeurs de placement (non affectés aux opérations d'assurance)

Ecarts de conversion - actif (éléments circulants)

563 414,25

563 414,25

86 726,95

TRESORERIE

TRESORERIE

17 969 659,74 17 969 659,74 4 401 994,91 13 532 404,14

0,00

17 969 659,74 17 969 659,74 4 401 994,91 13 532 404,14

16 982 590,69 16 982 590,69 3 724 872,08 13 207 005,57

Trésorerie-passif Crédits d'escompte Crédits de trésorerie

Trésorerie-actif

- - - -

- -

- -

Chèques et valeurs à encaisser

Banques. TGR. C.C.P.

Caisse. Régies d'avances et accréditifs

35 260,69

35 260,69

50 713,04

Banques

7 532 698,94

4 413 900,96

TOTAL GENERAL

804 201 314,87 132 472 981,41

671 728 333,46

620 836 617,63

TOTAL GENERAL

671 728 333,46

620 836 617,63

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (CPC) COMPTE TECHNIQUE NON VIE

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (CPC) COMPTE NON TECHNIQUE

Opérations

Exercice 30/06/2022 Net

Exercice 31/12/2022 Net

Exercice 30/06/2023

Exercice 30/06/2022

Exercice 31/12/2022

Libellé

Concernant les exercices précédents

Libellé

Exercice 30/06/2022

Propres à l'exercice

Brut

Cessions

Net

Primes

173 920 499,74 -1 460 336,83 175 380 836,57 154 134 094,36 225 617 158,06 -1 460 336,83 227 077 494,89 210 045 832,34

357 466 629,13 376 027 262,40 18 560 633,27 21 136 934,61

1

Produits non techniques courants

10 929 725,50 9 290 719,70 1 635 403,43

10 929 725,50 14 403 603,67 25 553 827,45

1

- - - - - - - - - - - - -

Primes émises

Produits d'exploitation non techniques courants Intérêts et autres produits non techniques courants

9 290 719,70 1 635 403,43

9 135 794,61 19 579 981,51

Variation des provisions pour primes non acquises

51 696 658,32 12 214 162,24

-

51 696 658,32 12 214 162,24

55 911 737,98 6 523 160,59

5 266 784,70

5 971 835,93

Produits techniques d'exploitation

2

Produits des différences sur prix de remboursement à percevoir

-

-

-

-

Subventions d'exploitation Autres produits d'exploitation

-

-

-

-

Autres produits non techniques courants Reprises non techniques. Transferts de charges

3 602,37

3 602,37

1 024,36

2 010,01

23 200,01

23 200,01

112 303,80 6 410 856,79

120 342,07

-

-

-

-

Reprises d'exploitation, transferts de charges

12 190 962,23

12 190 962,23

21 016 592,54 148 868 828,44 143 277 134,57

Charges non techniques courantes

5 526 306,33

5 526 306,33

5 973 825,09 18 670 147,98

2

Prestations et frais

70 833 345,15 -1 644 505,31 72 477 850,46 62 003 865,55

3

Charges d'exploitation non techniques courantes Charges financières non techniques courantes Amortissement des différences sur prix de remboursement

869,42

869,42

2 570,11

3 416,52

Prestations et frais payés

78 343 423,49

-76 162,52

78 419 586,01 -2 821 074,35

78 350 871,46 -14 888 525,06

25 436,91

25 436,91

5 971 254,98

5 932 573,25

-

-

-

-

Variation des provisions pour sinistres à payer

-4 389 417,14 -1 568 342,79

-26 656,74

Autres charges non techniques courantes Dotations non techniques courantes

0,00

0,00

0,00

3,30

Variation des provisions pour fluctuations de sinistralité

- -

- - - -

- -

- -

- -

5 500 000,00

5 500 000,00

0,00 12 734 154,91

Variation des provisions pour aléas financiers

Résultat non technique courant (2 - 1)

5 403 419,17 159 060,44

5 403 419,17

8 429 778,58 6 883 679,47

Variation des provisions pour participations aux bénéfices

-3 120 661,20

-3 120 661,20

-1 458 480,85

5 618 350,61

Produits non techniques non courants Produits des cessions d'immobilisations

0,00

159 060,44 25 855 031,40 29 789 752,16

3

Variation des autres provisions techniques Charges techniques d'exploitation

-

-

-

-

79 013,33

- - -

79 013,33

0,00

34 666,67

97 187 717,17 89 410 828,41 176 836 585,88

4

Subventions d'équilibre

- -

- -

- -

- -

18 187 219,00 16 021 455,17

37 050 993,30 16 554 105,32 35 005 276,54 3 502 344,82 55 831 960,62 6 295 678,34 22 596 226,94 3 707 871,54 3 282 227,79

Charges d’acquisition des contrats

Profits provenant de la réévaluation des éléments d'actif

7 862 077,36

6 422 776,20

Achats consommés de matières et fournitures

Autres produits non courants

0,00

0,00

0,00

7 290 601,39 10 292 317,41 18 564 430,01 19 462 768,08

17 852 144,00 18 105 966,14

Autres charges externes

Reprises non courantes, transferts de charges Charges non techniques non courantes

80 047,11

-

80 047,11

2 161 768,81

1 534 272,70

Impôts et taxes

3 606 465,98

0,00

3 606 465,98 23 462 179,48 15 842 486,62

4

32 961 248,46 28 235 720,57

Charges de personnel

Valeurs nettes d'amortissements des immobilisations cédées

4 037,96

- - -

4 037,96

334 292,35

334 292,35

2 834 622,71

803 676,38

Autres charges d'exploitation

Subventions accordées d'équilibre

- -

- -

- -

- -

15 328 636,83 18 286 961,25

Dotations d'exploitation

Pertes provenant de la réévaluation des éléments d'actif

6 805 414,68 2 197 799,86

513 057,47 498 367,88

5 Produits des placements affectes aux opérations d'assurance

Autres charges non courantes

1 774 974,19 1 827 453,83 -3 447 405,54 1 956 013,63

0,00

1 774 974,19 1 827 453,83 -3 447 405,54 1 956 013,63

21 228 438,27 14 029 809,09

Revenus des placements

Dotations non courantes

-

1 899 448,86

1 478 385,18

57 474,47

14 689,59

89 676,64

Gains de change

Résultat non technique non courant (3-4) RESULTAT NON TECHNIQUE (1-2+3-4)

0,00

2 392 851,92 13 947 265,54

-

-

-

Produits des différences sur prix de remboursement à percevoir

-

10 822 630,50

20 830 945,01

285 890,93

0,00

335 967,11

Profits sur réalisation de placements

- -

- - -

- - -

Profits provenant de la réévaluation des placements affectés

Intérêts et autres produits de placements

4 264 249,42

Reprises sur charges de placements : Transferts de charges

5 034 387,15 3 173 790,93

9 432 604,21

6 Charges des placements affectes aux opérations d'assurances

29 758,28 239 649,80 205 145,58

19 119,38 120 616,14 603 824,98

28 972,37

Charges d'intérêts

3 143 698,97 1 869 114,52

Frais de gestion des placements

Pertes de change

-

-

-

Amortissement des différences sur prix de remboursement

679 904,25

0,00

42 270,46

Pertes sur réalisation de placements

- -

- -

- -

Pertes provenant de la réévaluation des placements affectés

Autres charges de placements Dotations sur placements

3 879 929,24

2 430 230,43

4 348 547,89 47 173 416,75

19 700 458,71 6 581 827,53

RESULTAT TECHNIQUE NON-VIE (1+2-3-4+5-6)

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