AOÛT 2023
REGARD SUR DEMAIN Céline Zuber-Roy est la nouvelle présidente du Grand Conseil PARLER PRÉVOYANCE Un nouveau portail en ligne, au service de nos assurés QUI EST QUI ? A la rencontre des conseillers des Rentes Genevoises RÉUSSIR LE CHANGEMENT
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RÉUSSIR LE CHANGEMENT
Parler prévoyance Toutes vos informations disponibles en un clic grâce à notre nouveau portail en ligne
Avec près de 175 ans d’histoire, nous avons traversé de nombreuses crises et nous nous sommes tou- jours adaptés au changement, le modelant parfois. Nous puisons notre force dans nos origines, en 1849, et dans nos valeurs : contemporanéité, anticipation, sécurité, pérennité. Dans ce numéro, vous partirez à la rencontre de personnalités qui partagent (parfois sans le savoir) cette vision sous différentes formes. Céline Zuber-Roy, présidente du Grand Conseil genevois qui se projette déjà dans le Genève de 2050, Béatrice Grandjean et Myriam Weiner, les coprésidentes du Mouvement des Aînés (MDA) qui fête ses 50 ans, Jean-Charles Moret qui restaure des forts pour que cet héritage du siècle dernier ne disparaisse pas. Vous trouverez également vos rubriques habituelles autour des conférences sur la prévoyance et du concert de l’Orchestre des Trois-Chêne, autant de moments privilégiés pour se rencontrer. En outre, avec le lancement de notre « Portail assurés », vous découvrirez comment simplifier et renforcer nos relations. En guise de dessert, nos conseillères et conseillers partagent leurs points de vue sur leurs re- lations avec nos assurés. Je vous souhaite pour ma part une bonne lecture et une bonne fin d’été et me réjouis de vous revoir lors d’une prochaine occasion.
D Depuis le début de l’année, tout le monde parle de ChatGPT, une intelligence artificielle lancée le 30 novembre 2022 par la société américaine OpenAI. Son rôle est d’aider l’utilisateur « ... en fournissant des réponses et des informations basées sur l’appren- tissage automatique et les données disponibles jusqu’en septembre 2021 ». Le site accueille environ 1 milliard de visiteurs chaque mois et recense près de 100 millions d’utilisateurs actifs. Pourquoi en parler aujourd’hui ? Parce que l’annonce de ChatGPT a sur- pris tout le monde et que cet outil (avec d’autres qui vont suivre) va modeler la société comme l’a fait, par exemple et de manière moins joyeuse, la crise Covid il y a quelques années. Vous ne trouverez aucun article sur ChatGPT dans ce numéro, même si les Rentes Genevoises travaillent sur ce thème depuis qu’il est d’actualité. Je voulais juste faire le pont entre ce que nous sommes et l’arri- vée de nouvelles technologies qui, à terme, vont créer de nouveaux paradigmes. Et ce pont se résume à une question : comment gérer le changement ? Loin de moi d’apporter une réponse, mais je ne peux résister à citer Jean-Paul Claverie, conseiller de Bernard Arnault et directeur du mécénat de LVMH : « Parce que le monde change, il faut savoir préserver son héritage et s'en servir comme le meilleur atout de la prise de risque que représente la modernité. »
Regard sur demain L'avenir de Genève aux yeux de Céline Zuber-Roy, présidente du Grand Conseil 2
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Coin des assurés Des œuvres de Dmitri Kabalevski et Antonín Dvořák réunies pour un concert exclusif Qui est qui ? Rencontre avec l'équipe des conseillers des Rentes Genevoises 22 24
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Retraite étonnante Retraité depuis vingt ans, Jean-Charles Moret s’investit pour la sauvegarde des forts militaires
Agir pour demain Le Mouvement des Aînés encourage les seniors à rester actifs et autonomes. Découverte
Bien cordialement et merci de votre fidélité.
Vous trouverez sous forme d’exercice de style le texte écrit par ChatGPT, à qui nous avons soumis les interviews de nos invités de ce numéro et donné pour mission
Pierre Zumwald Directeur général
d’écrire un édito. La technologie est en marche, à nous de l’utiliser à bon escient, de manière responsable et, surtout, sans jamais perdre notre esprit critique. Rappelons-nous que ChatGPT, même dans sa forme la plus évoluée, ne repose que sur des algorithmes.
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RENCONTRE AVEC
ZUBER CÉLINE
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Ses parents parlaient peu de politique quand elle était écolière au Petit-Lancy ; Céline Zuber-Roy s’est pourtant lancée dans l’arène avec la rigueur qui la caractérise. La voici présidente du Grand Conseil genevois. Cap sur l’avenir.
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« En 2050, Genève sera plus verte que maintenant. Peut-être plus technologique aussi. J’espère que ce sera un endroit où il fera bon vivre et travailler. Avec peut-être un peu plus de temps pour les loisirs.» Céline Zuber-Roy Présidente du Grand Conseil
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personnes. J’ai aussi participé à la célébration des 75 ans de l’OMS. Nous recevons également beaucoup d’invitations pour diverses assem- blées liées à la vie quotidienne de Genève : je suis allée à l’assemblée des carreleurs romands. Je songe encore par exemple à un repas avec les notaires de Genève. Cela permet de rencontrer tous les milieux de la société civile et je trouve cela très intéressant. Fonction difficilement compatible avec la vie de famille, que l’on soit un homme ou une femme ? J’ai une fille de 9 ans et un garçon de 6 ans, je travaille à temps partiel et mon mari s’oc- cupe des enfants le soir. Ils ne me voient pas beaucoup actuellement, mais je leur ai dit que c’était pour une année et j’espère que plus tard ils seront fiers. Ma fille est très contente, je lui ai ramené un maillot du GSHC signé par tous les joueurs… Dans votre discours, justement, vous avez salué le titre de champion suisse du GSHC. C’est important pour Genève ? C’est déjà important pour moi et pour ma fille. ▲ Entre sa famille, ses études et son club de hockey fétiche, Céline Zuber-Roy vit, pense et respire genevois !
La nouvelle présidente du Parlement gene- vois est une femme étonnante : études d’in- génieure en physique puis licence de droit, femme politique engagée. Cette mère de deux enfants est aussi fervente supportrice du Genève-Servette Hockey Club (GSHC), lorsque son agenda lui laisse le temps de souffler… et de chanter avec le public de la tribune nord. Vous avez été élue le 28 avril dernier. Vous êtes la 134 e personne, depuis la Constitu- tion Fazy de 1847, à présider le Parlement cantonal. Et la douzième femme. C’est par ces chiffres que vous avez entamé votre discours d’intronisation. Pourquoi ? Pour montrer qu’il y a encore des progrès à faire. La première femme élue à ce poste l’a été dans les années 60. Douze femmes depuis, c’est trop peu. Et la dernière, c’était en 2008, il y a quinze ans ! Le combat contre les discriminations est si important pour vous ? En tant que députée PLR, je siégeais à la commission des droits de l’homme durant la
précédente législature. Nous avons élaboré un projet de loi à ce sujet. Je me bats pour l’égalité des chances. Je ne me considérerais pas comme une activiste féministe. Du reste, je n’ai pas fait la grève du 14 juin. Mais effecti- vement, je lutte contre les discriminations. Quels sont les défis et les difficultés de votre fonction ? Il y a deux aspects très différents. D’abord la gestion des séances plénières, des travaux du Grand Conseil, ce qui nécessite de bien connaître les règles de fonctionnement de l’institution, d’être capable de gérer la salle avec ses 100 députés parfois turbulents et de s’assurer que le climat est propice au travail parlementaire. L’autre aspect, c’est l’énorme travail de représentation qu’implique cette fonction. Travail de représentation dans quels types de manifestations ? J’ai par exemple présidé la prestation de ser- ment du Conseil d’Etat à la cathédrale. C’était assez impressionnant, il y avait presque mille
Nous allons voir les matchs toutes les deux ! Mon garçon et mon mari sont moins intéres- sés. Cela fait quinze ans que je suis une fan et abonnée ! C’est important aussi pour Genève parce qu’il y a vraiment eu un mouvement populaire. Les matchs de la finale ont rassem- blé la population autour d’un événement fort, eh oui, je pense que c’est important de vivre de tels moments tous ensemble. Surtout après la pandémie. Cela intrigue : vous avez fait des études scien- tifiques puis du droit, le hockey c’est un autre univers, non ? Ce que j’aime d’abord c’est l’ambiance. Et puis le hockey c’est un sport rapide comparé au foot qui m’ennuie profondément (rire) . Je suis une hyperactive, donc j’aime beaucoup cette rapidité.
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QUESTIONS EXPRESS À CÉLINE ZUBER-ROY Votre retraite idéale ?
En bonne santé, en ayant assez de ressources pour bien la vivre. La personnalité que vous auriez aimé être ? Angela Merkel. Vacances d’été : mer ou montagne ? Mer. Le livre à lire absolument ? « La ferme des animaux » de George Orwell. Qu’est-ce qui vous rend optimiste pour demain ? Notre capacité scientifique à trouver des solutions et je pense que l’innovation nous permettra de répondre aux défis de l’avenir.
la transition énergétique. C’est une réalité, il faut qu’on réponde au défi du changement climatique. Et je crois vraiment aux opportuni- tés de l’innovation et à notre capacité à affron- ter ce problème, mais pas seulement par des interdictions ou par un retour au mode de vie de 1900. Enfin, le quatrième axe de mon en- gagement politique, c’est l’éducation. Chose primordiale bien entendu, les jeunes étant l’avenir de notre société. Il est important de leur fournir des outils, tant pour leur vie profes- sionnelle que pour leur future vie de citoyens. Genève dans trente ans, vous la voyez comment ? En 2050, Genève sera plus verte que main- tenant. Peut-être plus technologique aussi. J’espère que ce sera un endroit où il fera bon vivre et travailler. Avec peut-être un peu plus de temps pour les loisirs. La politique vous est venue comment ? Par hasard pendant mes études de droit. Un ami m’a dit : « C’est génial, ils vont refaire la Constitution, vieille de 160 ans, viens, il faut qu’on participe. La Constitution réunit toutes les règles de la société. » Je me suis portée can- didate ! Et c’est vrai que la Constituante a été pour moi une formation politique incroyable. On a dû reprendre tous les sujets, on était face à une page blanche, ce furent quatre années passionnantes. Est-ce que vous préparez votre future et encore lointaine retraite ? Comme tout juriste je connais les règles et j’ai un troisième pilier. Pour moi la retraite arrive- ra après mes 65 ans. La limite aura reculé d’ici que j’atteigne cet âge, du moins si on veut qu’il y ait encore une retraite et que je puisse en profiter avec mes futurs petits-enfants.
« Il faut qu'on réponde au défi du changement climatique. Et je crois vraiment aux opportunités de l'innovation et à notre capacité à affronter ce problème.» Céline Zuber-Roy Présidente du Grand Conseil
Vous avez quatre priorités pour l’avenir de Genève. Lesquelles ? Je précise qu’elles sont plus liées à mon man- dat de députée qu’à ma fonction de prési- dente, parce que je considère que l’on doit se tenir à distance de l’activité purement partisane durant cette année de présidence. Cela dit, je pense qu’il est indispensable de construire des logements pour toutes les ca- tégories de la population. Pas seulement des logements sociaux. Il faut qu’on propose aussi des logements en propriété par étages, cela permettra à certains d’acquérir le leur. On a trop de jeunes qui doivent aller vivre en France voisine ou de membres de la classe moyenne supérieure qui partent s’établir dans le can- ton de Vaud, privant Genève de ressources fiscales. Cela diminue aussi notre cohésion sociale. Autre priorité ? La mobilité. Je me déplace beaucoup à vélo, mais j’estime qu’il est important qu’on ait aus- si les moyens de se déplacer sans perdre trop de temps. Je suis donc pour la complémen- tarité des modes de transport. Ensuite il y a
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ENCORE PLUS
PROCHES GRÂCE AU
PORTAIL
ASSURÉS Accédez en ligne aux informations vous concernant grâce au nouveau portail des Rentes Genevoises.
RESTEZ EN CONTACT AVEC VOTRE PRÉVOYANCE Constituer votre prévoyance est une démarche importante dont les étapes jalonnent votre vie. Une fois votre premier contrat signé, vous vous engagez dans un processus qui se déploie sur de nombreuses années, jusqu’au moment de la retraite. Durant cette période, il est important que vous restiez l'acteur de votre prévoyance, que vous puissiez vous tenir informé et agir en fonction, par exemple, d’un changement de situation. Dans ce cadre, et afin de compléter nos services, nous avons créé un portail qui vous permet, en tout temps et facilement, d’accéder aux informations concernant votre prévoyance auprès des Rentes Genevoises.
L’HUMAIN AU CENTRE Pour les Rentes Genevoises, la proximité n’est pas un vain mot. Même si vos données sont accessibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, nos collaborateurs n’en demeurent pas moins à votre service. Par téléphone, par e-mail, au moyen du formulaire de contact du « Portail assurés » ou sur rendez-vous dans nos locaux, votre conseiller et votre gestionnaire sont à votre disposition pour vous accompagner. DÉCOUVREZ NOTRE « PORTAIL ASSURÉS », EN 3 ÉTAPES La connexion au « Portail assurés » se fait à l’adresse assures.rentesgenevoises.ch ou depuis notre site internet rentesgenevoises.ch .
VOUS ÊTES PERDU OU VOUS AVEZ BESOIN D’AIDE ? Si vous rencontrez des difficultés à accéder à notre « Portail assurés », vous pouvez envoyer un e-mail à portail.assures@rentesgenevoises.ch ou appeler le +41 22 817 17 87 et laisser vos coor- données téléphoniques. Nous vous rappelle- rons dans les meilleurs délais pour vous guider dans votre démarche.
Bienvenue sur notre « Portail assurés », un ser- vice qui vous permettra de garder un contact étroit avec notre Etablissement quel que soit le jour, l’heure ou l’endroit où vous vous trouvez. Grâce au « Portail assurés » : ▶Accédez simplement aux principales in- formations concernant votre prévoyance : copie de contrat, attestation fiscale, relevé d’épargne, etc. ▶ Contrôlez et modifiez vos coordonnées en ligne afin de permettre aux Rentes Genevoises de toujours garder le contact avec vous ▶ Contactez directement votre gestionnaire privilégié pour toute question ou annonce concernant votre prévoyance (contrat, pres- tation, etc.) ▶ Maintenez-vous informés sur l’actualité de votre prévoyance et des Rentes Genevoises UN ACCÈS SÉCURISÉ La confidentialité de vos données est impor- tante. L’accès au « Portail assurés » repose sur les meilleures pratiques en matière de sécurité digitale grâce à un partenariat avec SwissID (www.swissid.ch) : vérification de votre identité et double authentification. SwissID est un service de la Poste suisse qui compte déjà plus de 3.5 millions d’utilisateurs et permet d’accéder à plus de 200 services en ligne en Suisse.
POUR DÉCOUVRIR LE NOUVEAU PORTAIL ASSURÉS assures.rentesgenevoises.ch
1 Si ce n’est pas déjà fait,
2 Lors de votre première connexion avec votre compte SwissID sur le « Portail assurés », votre
3 Dès réception de l’e-mail de confirmation de l’activation de votre compte, il ne vous restera plus qu’à accepter les conditions d’utilisation de la plateforme avant de pouvoir
la première étape consistera à créer votre identifiant sur SwissID. La création du compte est gratuite. Il vous suffit d’avoir un téléphone portable et une pièce d’identité (passeport ou carte d’identité) à portée de main et de suivre les instructions données par le site www.swissid.ch. L’installation d’une application depuis Google
identité sera contrôlée par les Rentes Genevoises avant de permettre la mise à disposition des données vous concernant. Vos données restent stockées sur les systèmes informatiques des Rentes Genevoises avec un niveau de sécurité très élevé. A aucun moment SwissID n’a accès aux données détenues par notre Etablissement. Cette étape peut prendre jusqu’à 48 heures.
bénéficier de toutes les prestations du portail.
Play ou l’App Store est également nécessaire.
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LES RENDEZ-VOUS
PRÉVOYANCE
Choisir entre la rente ou le capital pour son avoir de 2 e pilier est une décision essentielle, qui doit être prise en connaissance de cause. La situa- tion familiale, l’état de santé, le patrimoine, les projets de retraite et la fiscalité sont autant de paramètres dont il faut tenir compte pour faire le bon choix et en comprendre les consé- quences. Cette conférence, donnée par deux ex- perts, offrira un éclairage pertinent sur toutes ces questions.. Conférenciers : M. Laurent Wisler Conseiller en prévoyance aux Rentes Genevoises M. Frédéric Mauron Conseiller en prévoyance aux Rentes Genevoises 16 NOVEMBRE «CAPITAL OU RENTES: QUELLES SOLUTIONS POUR VOTRE RETRAITE?» Le Pilier, 8h00-9h00 23 NOVEMBRE «FAUT-IL FAIRE DES RACHATS DANS SA CAISSE DE PENSION ? » Le Pilier, 8h00-9h00 A bien des égards, le 3 e pilier constitue un allié efficace pour la prévoyance, mais n’est-il pas plus avantageux de faire des rachats dans sa caisse de pension au lieu de se constituer un 3 e pilier ? Est-il possible de faire des rachats en vue d’une retraite anticipée ? Cette confé- rence apportera un éclairage pratique sur les avantages, les inconvénients et les risques in- hérents aux rachats dans le 2 e pilier. Conférencière : Mme Franca Renzi Ferraro Conseillère et formatrice en prévoyance professionnelle
Le Pilier accueille le grand public pour le former et l'informer sur les diverses facettes de la prévoyance. Ces conférences, aux thèmes variés, sont animées par un(e) ou plusieurs spécialistes, et apportent aux participants une information claire et vulgarisée sur les différents enjeux de la prévoyance.
Chaque année, tout assuré affilié auprès d’une caisse de pension reçoit un certificat de pré- voyance dans lequel figurent les informations concernant sa couverture d’assurance : capital accumulé, rente de retraite, prestations en cas d’invalidité ou de décès, rachat, etc. Venez dé- couvrir point par point à quoi correspondent les différents éléments qui y sont contenus. Conférencière : Mme Laura Saïd Spécialiste en prévoyance professionnelle 19 OCTOBRE «COMMENT DÉCHIFFRER SON CERTIFICAT DE PRÉVOYANCE ? » Le Pilier, 8h00-9h00
14 DÉCEMBRE «PRÉVOYANCE DES INDÉPENDANTS : ENJEUX ET SOLUTIONS » Le Pilier, 8h00-9h00 Opter pour une activité indépendante offre certes beaucoup de libertés, mais présente aussi des risques en termes de prévoyance. En effet, lors du départ en retraite, seules les rentes de l’AVS/AI sont assurées. Afin de ga- rantir un niveau de vie confortable, il est indis- pensable de compléter les sources de revenus par d’autres formes d’épargne. Cette confé- rence décrira les défis de la prévoyance des indépendants, le contexte légal et les diverses solutions qu’offrent les 2 e et 3 e piliers. Conférencier : M. Alessandro Antonuccio Responsable du conseil à la clientèle à la CIEPP
Les personnes proches de la retraite ou vou- lant estimer le montant de leur future rente de vieillesse AVS ne savent généralement pas comment la calculer. Dès lors, elles adressent une demande de calcul auprès d’une caisse de compensation AVS. Mme Saïd présentera les différents paramètres qui interviennent dans l’évaluation de la rente. Vous disposerez ainsi des éléments clés pour déterminer votre future rente. Conférencière : Mme Laura Saïd Spécialiste en prévoyance professionnelle 21 SEPTEMBRE «COMMENT CALCULER SA RENTE DE RETRAITE AVS ? » Le Pilier, 8h00-9h00
POUR PLUS D'INFORMATIONS ET POUR VOUS INSCRIRE lepilier.ch/conferences
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ÉGAYER LE QUOTIDIEN DES RETRAITÉS
Le Mouvement des Aînés (MDA) offre aux Genevoises et Genevois de plus de 50 ans une centaine d’activités dans des domaines très différents, de la culture aux sports, en passant par des animations ludiques en groupes.
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L’association MDA-Genève Activités 50+ fête cette année ses 50 ans. L’occasion de faire le point des activités et services qu’elle propose à ses membres, avec ses coprésidentes, Béatrice Grandjean et Myriam Weiner. Quelles sont les missions de votre association ? Béatrice Grandjean : L’association offre aux plus de 50 ans la possibilité d’apprendre, de rêver, de s’entraider, de se détendre, de se cultiver, de rester en forme et de découvrir. De rester autonomes. Myriam Weiner: Elle aide ainsi celles et ceux qui le souhaitent à sortir de leur isolement, à créer des liens. Nous promouvons le rôle des aînés dans la société et faisons reconnaître leurs compétences. Votre association couvre un très large éventail d’activités. Pourquoi est-ce important ? B.G. : Proposer une pluralité d’activités (plus de cent) et de prestations au sein d’une même association est utile et évite à nos membres de devoir recourir à plusieurs entités. M.W. : Ainsi, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Les personnes à mo- bilité réduite, par exemple, qui ne peuvent pas faire du sport, ont la possibilité de suivre des cours, des ateliers…
▲ L’association MDA-Genève, coprésidée par Béatrice Grandjean et Myriam Weiner, compte quelque 3400 membres et 120 bénévoles.
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B.G. : Nous envisageons d'ailleurs de per- mettre à nos membres de s'inscrire aux acti- vités et de payer en ligne. Mais cela pose des problèmes d’organisation, car toutes et tous n’ont pas accès à internet. Allez-vous diversifier votre offre ces prochaines années ? B.G. : Malgré le problème que nous posent nos locaux qui sont trop exigus, nous souhaiterions étoffer notre offre d’activités. Par exemple, or- ganiser des formations informatiques. M.W. : Nous aimerions également développer des projets intergénérationnels. Un cap important sera franchi cette année. Que préparez-vous pour fêter les 50 ans de l’association ? B.G. : Nous allons célébrer cet anniversaire le 7 novembre prochain, à la salle des fêtes de Thônex. Nous réservons à nos membres la sur- prise du programme de cette soirée festive !
assurés par des professeurs qui sont rémuné- rés. Mais de nombreuses activités sont prises en charge par les cent vingt bénévoles qui organisent les randonnées, sorties ou visites culturelles. Elles vont reconnaître les lieux et accompagnent les groupes. M.W. : Cela demande de l’engagement, c’est pour cela qu’il n’est pas toujours facile de les trouver. Justement, comment recrutez-vous ces bénévoles ? M.W. : Par le bouche-à-oreille et parfois par hasard. Un jour, une personne qui voulait as- sister à un cours s’est trompée de salle et s’est retrouvée au beau milieu d’une séance de bénévoles qui lui ont proposé de rester et de faire partie de leur groupe. Depuis, elle orga- nise des balades. Combien le MDA-Genève compte-t-il de membres et quel est leur profil type ? B.G. : Environ trois mille quatre cents. Ces gens viennent de toutes les communes du canton. Ils ont différents niveaux socio-économiques et des motivations variées : certains deviennent membres pour marcher en montagne ou jouer aux échecs, d’autres pour avoir des abon- nements à prix réduit au théâtre ou aux quoti- diens Le Temps et la Tribune de Genève . M.W. : Ces personnes sont, elles aussi, souvent attirées par le MDA-Genève parce qu’elles en ont entendu parler. Nous faisons également la promotion de l’association en distribuant des bulletins dans les communes, les biblio- thèques ou les clubs d’aînés. Quelles sont vos sources de financement ? M.W. : Elles viennent principalement des cotisations que versent nos membres. Notre fondation reçoit aussi des aides de divers sponsors. L’Etat et la Ville de Genève nous octroient une subvention annuelle. Cette der- nière met aussi des locaux à notre disposition. B.G. : Certaines institutions subventionnent spécifiquement nos activités. C’est le cas de la Loterie Romande, ainsi que des Rentes Genevoises, qui soutiennent depuis plusieurs années le programme « Evasion seniors », qui conjugue professionnalisme et sécurité. Il offre par exemple à nos membres la possibilité de bénéficier d’un car et d’un chauffeur pro- fessionnel pour réaliser des visites culturelles, une journée durant. Le profil des seniors ne cesse d’évoluer. Comment vous y adaptez-vous ? M.W. : Nous cherchons à développer des pro- grammes plus ciblés. Du fait que, maintenant, un grand nombre de nos membres sont sur les réseaux sociaux, nous y sommes nous aussi.
S’INSCRIRE AU MOUVEMENT DES AÎNÉS Via le site internet mda-geneve.ch/demande-dadhesion En remplissant la demande d’adhésion publiée dans le magazine Activités 50+ disponible dans les communes et bibliothèques du canton En contactant le secrétariat général Boulevard Carl-Vogt 2 Case postale 14 1211 Genève 8 +41 22 329 83 84 secretariat@mda-geneve.ch
QUESTIONS EXPRESS À BÉATRICE GRANDJEAN ET MYRIAM WEINER Votre retraite idéale ? B.G. : Continuer à offrir de mon temps à mon prochain, tout en prenant du temps pour moi, notamment pour voyager. M.W. : C’est de faire tout – ou presque – ce que j’ai eu envie de faire sans en avoir eu le temps pendant ma vie active. La personnalité que vous auriez aimé être ? B.G. : Je ne me suis jamais posé la question. M.W. : Simone Veil figure parmi les personnes que j’admire beaucoup. Le livre à lire absolument ? B.G. : Les livres de Sylvain Tesson, en particulier « Sur les chemins noirs ». M.W. : «Zaïda» d’Anne Cuneo. Qu’est-ce qui vous rend optimiste pour demain? B.G. : Le fait que tout être humain a un bon côté. M.W. : Les jeunes. En matière de changement climatique, je leur fais confiance pour éviter les erreurs que notre génération a commises et pour trouver des solutions pour préserver la planète.
Vous organisez aussi de nombreuses randonnées avec des degrés de difficulté croissants et vous offrez de plus un riche programme culturel… B.G. : Oui. Nous proposons des ateliers et cours (peinture, écriture, musique, etc.) et des conférences. Nous avons aussi des partena- riats avec des théâtres, des salles de cinéma ou de concert, qui permettent à nos membres d’avoir des places à prix réduit. M.W. : Nous avons aussi un club de lecture et, pour les personnes qui ne peuvent pas se dé- placer ou qui sont malvoyantes, des lectures à domicile. Votre offre comporte même une permanence fiscale ? M.W. : Il s’agit là de services que nous offrons à nos membres. Cette permanence les aide à remplir leur feuille d’impôt. Nous participons aussi à des évènements de préparation à la re- traite, afin de présenter nos prestations. Toutes les personnes qui animent ces activités sont bénévoles ? B.G. : Non, les cours de langues, de sport (tels que le yoga et le Pilates) et d’art appliqué sont
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LA BONNE DOSE POUR LE BON CYCLE
DE LAVAGE L Les micropolluants sont partout. Dans la plu- part des lessives et détergents industriels, des colorants, parfums et autres substances syn- thétiques sont utilisés. Très problématiques pour l’environnement, ces molécules polluent lacs et cours d’eau. Certaines perturbent la re- production des poissons et peuvent avoir des effets néfastes sur notre santé. CONSEILS PRATIQUES En matière de lessive et de vaisselle, le choix du programme et la quantité de produit utilisée peuvent faire toute la différence. Quelques conseils pour préserver votre santé et l’environnement sans gaspiller d’électricité.
LES STEP SUISSES ÉLIMINERONT BIENTÔT 80 % DES MICROPOLLUANTS Les stations d’épuration (STEP) peuvent s’équiper de filtres à charbon actif qui permettent d’éliminer environ 80 % des micropolluants des eaux usées. Pour l’heure, elles sont très peu à l’avoir fait, mais l’élimination des micropolluants fait partie des objectifs de la Confédération suisse, qui exige que toutes les STEP d’envergure, celles auxquelles sont reliés plus de 24 000 habitants, en soient dotées d’ici à 2040. Le canton de Genève a décidé d’atteindre cet objectif le plus tôt possible en équipant toutes ses usines de retraitement des eaux. A commencer par la STEP de Villette à Thônex (d’ici fin 2023), celle d’Aïre (en 2027), puis celle de Bois-de-Bay (pas avant 2030).
semaines. Ne faites tourner votre machine que lorsqu’elle est pleine, avec un espace vide pas plus grand qu’une main. Le frottement entre les habits sera plus intense et la saleté dispa- raîtra plus facilement. Laver de manière responsable signifie aussi ne pas gaspiller l’énergie. Privilégiez par exemple le programme économique (éco), qui permet jusqu’à 40 % d’économie d’énergie par rapport aux programmes classiques des lave-linge et des lave-vaisselle. Le mode éco dure plus longtemps, mais il consomme moins d’électri- cité, car l’eau est chauffée à des températures moins élevées, ne dépassant pas les 50 degrés. Cependant, il n’est pas recommandé d’utiliser systématiquement ce programme, car il peut encrasser les machines plus rapidement. Les fabricants suggèrent donc de lancer régulière- ment un programme à haute température pour dissoudre les dépôts de graisse et de calcaire.
Ce dosage optimum varie en fonction de la du- reté de l’eau. Un produit à lessive par exemple contient des substances anticalcaires. En géné- ral, plus l’eau est dure (calcaire), plus la quantité de produit nécessaire sera élevée. En présence d’eaux très calcaires, il est recommandé d’ins- taller un adoucisseur sur le raccordement au lieu de forcer la dose ou de rajouter à chaque lavage un produit additionnel anticalcaire. Faci- lement disponible dans les commerces, l’adou- cisseur d’eau peut être installé sur la machine à laver. Et pour une efficacité élargie, directe- ment sur l’arrivée d’eau principale de votre lo- gement. Cette dernière installation nécessite toutefois de bonnes aptitudes manuelles. Autre conseil pour la lessive : en cas de taches sur un vêtement, il vaut mieux appliquer du détachant plutôt qu’ajouter un excédent de produit à lessive. Réduire le nombre de lessives peut également avoir un impact considérable sur l’environnement. L’hygiène prime, mais les chemises ou t-shirts portés une fois n’ont pas besoin d’être systématiquement mis au sale : les aérer pendant une nuit peut suffire. Les pantalons peuvent, eux, être lavés après avoir été portés durant au moins une ou deux
La protection des eaux contre les micropol- luants commence au supermarché. Tous les produits ne se valent pas. Au moment de l’achat, il faudrait ainsi veiller à privilégier des articles respectueux de l’environnement. Des labels écologiques développés par les marques permettent de les distinguer. Moins le produit contiendra de substances chimiques, mieux ce sera pour l’environnement. A la maison, évi- tez le surdosage qui, contrairement aux idées reçues, ne rend pas le linge ou la vaisselle plus propres. A noter que chaque fabricant émet ses recommandations de dosages, mais cette quantité peut être adaptée. Au fil des lavages, chacun peut essayer de diminuer la dose indi- quée jusqu’à déterminer le minimum accep- table à son goût.
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FAIRE VIVRE UN PATRI MOINE UNIQUE
De sa carrière à l’Etat du Valais, Jean-Charles Moret ne conserve qu’un lointain souvenir. A son bel âge, il préfère évoquer ce qui occupe son temps libre depuis des années : la revalorisation des ouvrages militaires. Visite guidée du fort de Litroz niché au cœur de la vallée du Trient.
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« C’est du boulot ! Si on ne graisse pas les armes, elles rouillent. Il y a des réparations à effectuer, il faut passer un coup de balai de temps en temps et il y a aussi les visites à accompagner.»
Jean-Charles Moret Conservateur de forts militaires
à effectuer, il faut passer un coup de balai de temps en temps et il y a aussi les visites à ac- compagner. » Il se réjouit d’autant plus de bé- néficier d’une liberté supplémentaire depuis qu’il est retraité. « A part qu’on devient vieux, ce qu’il y a de bien à la retraite, c’est qu’on fait ce qu’on veut. Je marche tous les jours, j’embête ma femme Gilberte et, bien sûr, je m’occupe de l’entretien des forts. » L’acquisition de ces lieux historiques reste étonnamment abordable. Le fort de Litroz, avec son équipement de base et les 10000 m 2 de terrain alentour a été acheté, en 2002, pour 1300 francs ! C’est la valorisation de l’ouvrage qui exige des moyens. Elle ne pourrait se réaliser sans l’investissement de bénévoles passion- nés prêts à partager énergie et compétences pour faire vivre ces ouvrages, aussi mystérieux qu’instructifs. Pour l’épauler, Jean-Charles Moret bénéficie de l’appui de son fils, archéologue de métier et guide conférencier du patrimoine. Il a égale- ment fondé deux associations, Pro Forteresse et Fort Litroz, afin de gérer les ouvrages ac- quis respectivement dans les régions du Grand-Saint-Bernard et de la vallée du Trient. La première association compte 80 membres et regroupe 55 ouvrages. La seconde est forte d'une trentaine de membres et du même nombre d’ouvrages. Quant à sa vie d’avant, le Martignerain se montre peu loquace. « Ce que je faisais ? Rien à voir », glisse-t-il dans un demi-sourire taquin, avant de se contenter d’une réponse laconique : « Je travaillais au Service de la signalisation des routes du canton. »
FORTS MILITAIRES : UN AVENIR LIMITÉ
Avec plus de 20 000 fortifications souterraines pour une superficie de 41 285 km 2 , la Suisse possède la plus importante densité de fortifications au monde. Leur usage originel étant devenu obsolète et leur entretien trop coûteux, la quasi-majorité de ces ouvrages se perdent dans l’oubli après avoir été murés par l’armée. Certains d’entre eux sont réhabilités par des associations, comme celles de Fort Litroz et Pro Forteresse initiées par Jean-Charles Moret, qui préservent ainsi un patrimoine historique exceptionnel. Quelques forts sont aussi rachetés par des sociétés privées qui les destinent à des activités de loisirs. En Valais, par exemple, celui de Vernayaz a été transformé en Escape Room. Enfin, les plus grands forts, qui se trouvent essentiellement sur le Plateau, servent parfois d’abris à des data centers pour le compte de multinationales désireuses de stocker leurs données dans un endroit sûr et discret.
▲ Construit dans les années 1940, le fort est dans son état de fonctionnement des années 1980 avec l’armement, le matériel et les équipements d’époque.
bien placés. « Ce canon d’infanterie pointe sur la route reliant Martigny à Chamonix. Les obus sont là. Tout est en état de fonctionnement. Bien sûr, aujourd’hui, cela ferait désordre d’en faire usage », s’amuse Jean-Charles Moret. POUR L’ASPECT HUMAIN L’intérêt de la visite réside autant dans la re- marquable préservation de l’armement qui se trouve ici que dans la reconstitution de cette période historique. « C’est l’aspect hu- main que nous avons voulu mettre en avant», précisent d’une même voix Jean-Charles et Jean-Christophe Moret. Cela se vérifie dans les moindres détails, comme en témoigne le télé- phone d’un autre âge qui côtoie de la vaisselle et des habits mal rangés. Pour un peu, on croi- rait apercevoir un soldat préparer la tambouille pour « l'équipage ». C’est ainsi que l’on désignait la garnison de ces fortifications d’un genre particulier, en référence à leur conception et à leur organisation, très similaires à celles d’un sous-marin. Un peu plus loin, de vieux exemplaires de L’Illustré traînent sur un tabouret. Un clin d’œil évocateur qui fait écho à l’humour pince-sans- rire de Jean-Charles Moret. C’est à la suite d’un article paru dans le magazine romand que l’idée
E En ce lundi de juin 2023, entre Trient et Le Châtelard-Frontière, Jean-Charles Moret se fraye un chemin dans la pente aux herbes rebelles qui rendent glissant l’accès à une formidable machine à remonter le temps. Le Martignerain de 85 ans s’apprête à nous faire découvrir, en compagnie de son fils Jean- Christophe, un des lieux mythiques qu'il affec- tionne. Une dizaine de minutes plus tard, après avoir franchi une lourde porte dissimulée au cœur de la montagne, nous pénétrons dans le fort de Litroz. Nous voici en 1940 : les Allemands occupent déjà la France voisine. Pour assurer la défense du pays, la Confédération fait construire en urgence des ouvrages militaires tels que celui que nous visitons. Bâti dans une caverne na- turelle, le fort de Litroz accueillait une quin- zaine d’hommes. Ils étaient difficiles à repérer et stratégiquement placés pour couper toute entrée sur le territoire helvétique à l’aide de tirs
de réhabiliter des forts militaires a pris forme. « On était à l’apéro avec Jean-Christophe quand on a lu que l’armée s’apprêtait à vendre des ou- vrages de montagne. On s’est dit pourquoi pas ? On a écrit sans trop y croire. En 1993, on a ache- té un premier fort, celui de Champex. » UN INVESTISSEMENT BÉNÉVOLE Trente ans plus tard, le Valaisan consacre tou- jours la plupart de son temps libre à la valo- risation de ce patrimoine unique. « C’est du boulot ! Si on ne graisse pas les anciens canons d’artillerie, ils rouillent. Il y a des réparations
SUR NOTRE BLOG, IMMERSION EN PHOTOS ET EN VIDÉO DANS LE DÉDALE DU FORT DE LITROZ rentesgenevoises.ch/blog/faire-vivre-un- patrimoine-unique
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NOS CONSEILLERS,
Quels sujets abordez-vous durant la rencontre ? « Nous ne parlons pas seulement de pré- voyance. Le lien qui s'établit entre nous fait que nous abordons souvent d'autres sujets qui peuvent toucher aux passions des clients, qui peuvent être culturelles ou sportives par exemple », dit Laurent. « J'aime bien parler de tout, détaille Patrick. Des animaux ou des voyages par exemple. Il arrive souvent qu'on trouve un point commun avec un client, voire même une connaissance commune. Et si on se rejoint sur un centre d'intérêt, c'est vrai qu'un lien particulier se crée. » « La prévoyance, c'est aussi ça, dit Sofia : les pas- sions que l'on a envie de vivre ! » Valérie nuance : « Je m'intéresse à ce que le client aime faire, car il arrive que des gens n'aient pas de passion déterminée. » Frédéric conclut : « Les clients viennent chez nous avec des besoins que nous devons clari- fier ensemble. Pour cela, il est donc essentiel de bien faire connaissance. » Qu'est-ce qui fait la force de votre équipe ? « Nous faisons le même métier, mais nous avons toutes et tous des expériences de vie et professionnelles différentes, qui enrichissent toute l'équipe et nous permettent d'apporter des solutions supplémentaires », dit Sofia. « En plus des expériences et des origines diverses, nous avons aussi des personnalités et des âges différents, nous nous complétons vraiment bien », ajoute Vincent. Vos origines ? « Je suis né à Genève, je suis genevois dans l'âme, mon papa est sicilien et maman était française », répond Vincent. « Je suis né à Genève et j'ai fait toute ma scolarité ici », dit Patrick. « Je suis bernois d'origine par mon père, mais né à Genève. Ma maman est italienne. De cœur je suis de Meyrin », souligne Laurent. « Nous couvrons une bonne partie du registre des langues entre l'italien, l'anglais, l'espagnol, le portugais et le français », ajoute Vincent. Et Valérie de conclure : « Et finalement, en toile de fond de notre diversité, chacun de nous est for- tement imprégné par Genève, dont il connaît les aspects et les particularités. Nous sommes un vrai produit local ! » Quelle plus-value avez-vous le sentiment d'apporter à votre clientèle ? « Les personnes qui viennent chez nous s'inter- rogent sur leur prévoyance. Nous sommes là pour leur offrir des réponses claires », répond Patrick. « Souvent les clients me remercient à la fin de l'entretien. Je les sens rassurés, tranquil- lisés pour leur avenir après mon conseil », dit Vincent. « Pour moi, c'est avant tout servir la po- pulation genevoise, et aiguiller au mieux notre clientèle », précise Frédéric. « Une plus-value ?
Quand la personne part en me remerciant et en m'assurant qu'elle me recommandera à d'autres personnes », dit Laurent. « Quand je peux apporter des informations simples et immédiatement accessibles au client, qui peut ainsi bien comprendre les en- jeux », conclut Valérie.
TOUJOURS LÀ
POUR VOUS ! L'équipe des conseillers des Rentes Genevoises est à votre disposition pour vous aider à planifier les divers aspects de votre prévoyance et de votre retraite. Ils sont là pour vous proposer un grand éventail de conseils et des solutions sur mesure. Nous les avons rencontrés pour une interview commune, afin d'évoquer l'équipe qu'ils forment, soudée, humaine et chaleureuse.
POUR BÉNÉFICIER DE NOS PRESTATIONS
Il suffit d'habiter Genève, ou d'y travailler, ou d'en être originaire. Pour construire avec vous une prévoyance adaptée, selon vos besoins, nos conseillers sont à votre disposition pour répondre à vos questions et analyser votre situation, gratuitement et sans engagement.
Commençons par parler de votre esprit d'équipe… « Nous nous faisons confiance, répond d'emblée Laurent Wisler. Certains d'entre nous sont là de- puis plus de vingt ans. C'est dire si nous nous connaissons. Quand l'un est absent, les collè- gues prennent le relais. » Patrick Stifani ajoute : « Il n'y a aucun esprit de compétition entre nous. Je ne ressens que de l'entraide et un partage d'expérience. » Vincent Novara complète : « Nous sommes interchangeables du point de vue du conseil. Nous prenons nos clients dans leur en- tièreté, avec toutes leurs facettes. » Votre manière d'être par rapport à la clientèle ? « L'écoute », dit sans hésiter Sofia Rao. « La bien- veillance, ajoute Valérie Rymar. C'est important d'être à l'écoute sincère de la personne qui vient chez nous, pour bien comprendre pour- quoi elle est là. » Pour Frédéric Mauron, c'est l'empathie : « Nous nous mettons à la place des gens, nous nous disons : Qu'est-ce que je vou- drais si j'étais lui ? » Laurent renchérit : « J'aime les gens. Il faut aimer les gens pour avoir un vrai dialogue, échanger. » Que proposez-vous à vos clients ? « Ils peuvent trouver aux Rentes Genevoises un conseil qui va prendre en compte la globalité de leur situation : leurs besoins, leur situation familiale, leurs biens immobiliers, leurs souhaits par rapport à la transmission d'un patrimoine.
Nous, nous leur apportons notre aide sur tous ces aspects-là, de manière globale. Ensuite, pour des situations plus spécifiques, nous pourrons les aiguiller », explique Sofia. « L'important c'est le conseil personnalisé et objectif, dit Frédéric. Chaque personne réagit différemment et l'écoute doit être différente aussi. » « Nous ne sommes pas des vendeurs. Notre tra- vail consiste à conseiller notre client en fonction de ses besoins spécifiques, précise Valérie. S’il n'a pour finir pas d'intérêt à bénéficier de notre appui, nous n'allons jamais le pousser à le faire. Nous agissons dans les règles de l'art. » « Je rappelle aussi que notre établissement de droit public est à but social. Sans actionnaires à rémunérer, nous n’avons pas de dividendes à verser. Ce sont donc nos assurés qui bénéfi- cient de nos bons résultats », relève pour sa part Patrick. Qui vient à vous ? « Les gens viennent souvent ici par recomman- dation, parce que nous fournissons du conseil de qualité. Donc ils arrivent par des amis, de la famille », répond Frédéric. « Beaucoup de jeunes qui viennent chez nous, ce sont les enfants de nos clients, des clients que nous avons conseil- lés il y a vingt ou trente ans. Ça pour moi c'est une réussite ! dit Sofia qui ajoute : Bien entendu, il y a aussi tous ceux qui viennent spontané- ment nous trouver aux Rentes Genevoises ! »
▲ Ils conjuguent leurs talents pour vous conseiller sur votre prévoyance. Les six conseillers des Rentes Genevoises : Frédéric Mauron, Patrick Stifani, Sofia Rao, Vincent Novara, Valérie Rymar et Laurent Wisler.
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