Ère magazine, édition août 2023

B.G. : Nous envisageons d'ailleurs de per- mettre à nos membres de s'inscrire aux acti- vités et de payer en ligne. Mais cela pose des problèmes d’organisation, car toutes et tous n’ont pas accès à internet. Allez-vous diversifier votre offre ces prochaines années ? B.G. : Malgré le problème que nous posent nos locaux qui sont trop exigus, nous souhaiterions étoffer notre offre d’activités. Par exemple, or- ganiser des formations informatiques. M.W. : Nous aimerions également développer des projets intergénérationnels. Un cap important sera franchi cette année. Que préparez-vous pour fêter les 50 ans de l’association ? B.G. : Nous allons célébrer cet anniversaire le 7 novembre prochain, à la salle des fêtes de Thônex. Nous réservons à nos membres la sur- prise du programme de cette soirée festive !

assurés par des professeurs qui sont rémuné- rés. Mais de nombreuses activités sont prises en charge par les cent vingt bénévoles qui organisent les randonnées, sorties ou visites culturelles. Elles vont reconnaître les lieux et accompagnent les groupes. M.W. : Cela demande de l’engagement, c’est pour cela qu’il n’est pas toujours facile de les trouver. Justement, comment recrutez-vous ces bénévoles ? M.W. : Par le bouche-à-oreille et parfois par hasard. Un jour, une personne qui voulait as- sister à un cours s’est trompée de salle et s’est retrouvée au beau milieu d’une séance de bénévoles qui lui ont proposé de rester et de faire partie de leur groupe. Depuis, elle orga- nise des balades. Combien le MDA-Genève compte-t-il de membres et quel est leur profil type ? B.G. : Environ trois mille quatre cents. Ces gens viennent de toutes les communes du canton. Ils ont différents niveaux socio-économiques et des motivations variées : certains deviennent membres pour marcher en montagne ou jouer aux échecs, d’autres pour avoir des abon- nements à prix réduit au théâtre ou aux quoti- diens Le Temps et la Tribune de Genève . M.W. : Ces personnes sont, elles aussi, souvent attirées par le MDA-Genève parce qu’elles en ont entendu parler. Nous faisons également la promotion de l’association en distribuant des bulletins dans les communes, les biblio- thèques ou les clubs d’aînés. Quelles sont vos sources de financement ? M.W. : Elles viennent principalement des cotisations que versent nos membres. Notre fondation reçoit aussi des aides de divers sponsors. L’Etat et la Ville de Genève nous octroient une subvention annuelle. Cette der- nière met aussi des locaux à notre disposition. B.G. : Certaines institutions subventionnent spécifiquement nos activités. C’est le cas de la Loterie Romande, ainsi que des Rentes Genevoises, qui soutiennent depuis plusieurs années le programme « Evasion seniors », qui conjugue professionnalisme et sécurité. Il offre par exemple à nos membres la possibilité de bénéficier d’un car et d’un chauffeur pro- fessionnel pour réaliser des visites culturelles, une journée durant. Le profil des seniors ne cesse d’évoluer. Comment vous y adaptez-vous ? M.W. : Nous cherchons à développer des pro- grammes plus ciblés. Du fait que, maintenant, un grand nombre de nos membres sont sur les réseaux sociaux, nous y sommes nous aussi.

S’INSCRIRE AU MOUVEMENT DES AÎNÉS Via le site internet mda-geneve.ch/demande-dadhesion En remplissant la demande d’adhésion publiée dans le magazine Activités 50+ disponible dans les communes et bibliothèques du canton En contactant le secrétariat général Boulevard Carl-Vogt 2 Case postale 14 1211 Genève 8 +41 22 329 83 84 secretariat@mda-geneve.ch

QUESTIONS EXPRESS À BÉATRICE GRANDJEAN ET MYRIAM WEINER Votre retraite idéale ? B.G. : Continuer à offrir de mon temps à mon prochain, tout en prenant du temps pour moi, notamment pour voyager. M.W. : C’est de faire tout – ou presque – ce que j’ai eu envie de faire sans en avoir eu le temps pendant ma vie active. La personnalité que vous auriez aimé être ? B.G. : Je ne me suis jamais posé la question. M.W. : Simone Veil figure parmi les personnes que j’admire beaucoup. Le livre à lire absolument ? B.G. : Les livres de Sylvain Tesson, en particulier « Sur les chemins noirs ». M.W. : «Zaïda» d’Anne Cuneo. Qu’est-ce qui vous rend optimiste pour demain? B.G. : Le fait que tout être humain a un bon côté. M.W. : Les jeunes. En matière de changement climatique, je leur fais confiance pour éviter les erreurs que notre génération a commises et pour trouver des solutions pour préserver la planète.

Vous organisez aussi de nombreuses randonnées avec des degrés de difficulté croissants et vous offrez de plus un riche programme culturel… B.G. : Oui. Nous proposons des ateliers et cours (peinture, écriture, musique, etc.) et des conférences. Nous avons aussi des partena- riats avec des théâtres, des salles de cinéma ou de concert, qui permettent à nos membres d’avoir des places à prix réduit. M.W. : Nous avons aussi un club de lecture et, pour les personnes qui ne peuvent pas se dé- placer ou qui sont malvoyantes, des lectures à domicile. Votre offre comporte même une permanence fiscale ? M.W. : Il s’agit là de services que nous offrons à nos membres. Cette permanence les aide à remplir leur feuille d’impôt. Nous participons aussi à des évènements de préparation à la re- traite, afin de présenter nos prestations. Toutes les personnes qui animent ces activités sont bénévoles ? B.G. : Non, les cours de langues, de sport (tels que le yoga et le Pilates) et d’art appliqué sont

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