Carillon_2016_02_12

De Tremblant à l'EOSSAA

STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca

La skieuse Vicky Laliberté est aujourd'hui à Calabogie Peaks à Renfrew pour dé- fendre les couleurs de l'École secondaire catholique régionale de Hawkesbury (ESCRH), dans le cadre des championnats de ski de l'Eastern Ontario Secondary School Athletic Association (EOSSAA). L'athlète de 15 ans, qui est membre du Club de ski Mont-Tremblant, en est à sa première expérience de championnat en Ontario, elle qui a l'habitude de dévaler les pistes des Laurentides. « J'ai commencé à skier quand j'avais 2 ou 3 ans et j'ai fait mes premiers circuits à 5 ans, a-t-elle expliqué. Maintenant, j'en suis à ma deuxième saison au sein du circuit Division laurentienne dans la catégorie U16. Avec mon père Alain, qui est entraîneur au Club de Mont-Tremblant, nous skions là- bas quatre fois par semaine. L'EOSSAA, ce sera une expérience de ski supplémentaire pourmoi. Plus tu skies, mieux tu es capable de gérer ton stress et ce championnat sera contre des skieurs que je n'ai jamais affrontés avant, sur une piste où je n'ai jamais skié. Je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre, mais j'espère bien me classer. » Vicky Laliberté est une spécialiste du slalom et du slalom géant, deux disciplines qui se démarquent par leur technique plutôt que la vitesse pure. À Calabogie Peaks, le centre de ski avec la plus impor- tante inclinaison verticale de parcours en Ontario, elle devra affronter une piste

La skieuse Vicky Laliberté participe aujourd'hui aux compétitions de slalom et slalom géant de l'Eastern Ontario Secondary School Athletic Association (EOSSAA) à Renfrew. —photos Stéphane Lajoie

la course, je vais inspecter le parcours et m'ajuster selon la température et la neige. » « Les skieurs ontariens sont généralement de bons techniciens en ski à cause des déni- velés qui sont si bas dans la province, a expli- qué le professeur d'éducation physique de l'ESCRH, François Belle-Isle, qui aide Vicky dans son entraînement hors-piste à l'école. Pour Vicky, une descente à Calabogie ça ne va durer que 25-30 secondes, contrairement à des descentes plus longues à Trembant, sur une piste plus escarpée. » En slalom, il n'y a pas de place pour l'erreur et chaque dixième de seconde compte. Par exemple, le 24 janvier dernier, Vicky Laliberté a terminé au 30e rang lors de l'épreuve de slalom géant de Mont- Tremblant. Son temps de 58,50 secondes est à moins de 4 secondes du top 10. Mais comme chaque seconde est une éternité en ski, elle doit raffiner sa technique, approcher les portes plus rapidement pour sortir en force et retrancher du temps à chacune d'elles. En étant membre du Club de Mont- Tremblant, elle peut prendre exemple sur Valérie Grenier, la skieuse de Saint-Isidore

qui fait présentement sa marque en Coupe du monde. « Je l'ai vue en fin de semaine dernière lors de la coupe Nor-Am et je lui ai parlé. C'est vraiment inspirant de la voir skier et ça me donne un bon coup de pouce au niveau de la motivation. » Si Vicky Laliberté réussit à monter sur le podium, elle pourra alors participer aux championnats de l'Ontario Federation of

moins inclinée qu'à Mont-Tremblant. « Avec la Division laurentienne, je suis habituée de skier sur des pistes différentes où les facteurs influençant la piste et le temps ne sont pas les mêmes, a-telle rajouté. Avant

Vicky Laliberté lors d'une épreuve de slalom géant de la Division Laurentienne.

Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le vendredi 12 février 2016

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