Vision_2016_10_13

COLLECT I V I TÉ • COMMUN I TY

« Quand lemonde ne travaille pas, la pre- mière chose qu’ils font c’est d’endurer leur auto et quand ils ont une promotion ou un nouveau job, la première chose qu’ils font c’est de s’acheter une auto. De 1980 à 1982, on a passé proche de tout perdre. On avait 39 employés et on est tombé à 18. C’était vraiment tough. » En 1982, les taux d’intérêts sur les prêts automobiles, qui étaient habituellement d’environ 6 %, avaient augmenté à 22 %. La tempête ne semblait pas se calmer pour les Bélanger. À l’automne 1982, GM lance un plan d’attaque pour ses concessionnaires ontariens et offre, à la perte, des prêts auto- mobiles à 14 %, ce qui a sauvé la concession GM des Bélanger à Hawkesbury. Pendant trois ans, les gens de la région attendaient un taux d’intérêt favorable. Quand ce taux est apparu, les gens ont commencé à acheter de nouvelles voitures à nouveau. En toute prospérité Voyant que ses fils démontrent un intérêt pour les affaires, Marcel Bélanger décide d’acheter une concession à Cornwall en 1988 et d’y envoyer son fils Luc pour la gérer. Pendant plusieurs années, Marcel Bélanger se promène entre les deux concessions Ne pouvant continuer ainsi, il décide de discuter avec ses fils de la possibilité de faire croître l’entreprise en vendant les concessions de Hawkesbury et de Cornwall pour aller s’ins- taller dans un marché en pleine croissance à Orléans. Ses fils embarquent sans aucune hésitation. En 1996, les Bélanger vendent les conces- sions au groupe Turpin et achètent la conces- sion d’Orléans en 1997. Lors de l’achat, le concessionnaire vendait 300 automobiles

annuellement. Après son acquisition par les Bélanger, on y vendait plus de 1500 auto- mobiles par année. Les Bélanger étaient maintenant recon- nus dans les plus hauts cercles de GM comme étant la famille capable de don- ner un second souffle à n’importe quelle concession. Ils ont gagné à deux reprises le prix pour concessionnaire GM de l’année au Canada. « GM ne savait plus quel quota nous donner, on les battait tous! » s’exclame Marcel Bélanger. M. Bélanger était appelé à voyager partout avec la compagnie et à participer à toutes sortes de discussions à Toronto et Détroit. Pendant plus de 50 ans, les Bélanger avaient GM tatoué sur le cœur ou en jargon automobile leur sang coulait bleu (la couleur officielle de GM). L’ouragan qu’on surnomme le crash À l’automne 2008, l’économie mondiale en prend un coup. Le pouvoir d’achat des familles est réduit à des poussières en raison de la bulle immobilière aux États-Unis. Des géants comme GM sont à genoux devant le Congrès américain pour recevoir des fonds afin de sauver leurs entreprises. Les Bélanger savaient qu’ils allaient devoir passer à travers une seconde tempête, mais ils n’avaient aucune idée de son ampleur. En 2009, ils reçoivent un courriel de GM leur disant qu’ils avaient six jours pour signer une entente avant la révocation de leur permis d’exploiter une concession GM. À l’encontre des recommandations de leur avocat, les Bélanger signent l’entente et reçoivent une modique somme pour com- penser leurs pertes. Après 50 ans de fidélité, ils ne pouvaient croire que GM tentait de les amadouer .

Les 32 concessionnaires GM qui n’avaient pas signé l’entente ont reçu de trois à six fois le montant que les 150 autres concessionnaires, signataires de l’entente, ont reçu. Les Bélanger venaient tout juste d’investir 4 M$ dans leur édifice d’Orléans. Ils ont vendu l’entreprise et l’édifice de 42 000 pieds carrés au groupe Myers Automotive. Le groupe Myers a offert à Luc la possibi- lité de travailler comme gestionnaire du concessionnaire. On aurait pu croire que tout était fini

pour les Bélanger. Mais Marcel Bélanger croyait fermement dans l’image demarque de sa famille et amorça un long processus pour acheter Crystal Chrysler à Clarence- Rockland. C’est en 2013 que les Bélanger se relancent en affaires, cette fois sous l’image de Chrysler, mettant ainsi derrière eux leur long passé avec GM. La marque d’automo- bile a peut-être changé, mais la marque de commerce Bélanger est bien vivante, accueillante et prospère.

St-Hubert donne au Centre d’aide de Rockland

Lors des festivités du 5e anniversaire du restaurant St-Hubert de Rockland, qui a eu lieu le 10 septembre, 1 $ par repas adulte vendu a été remis au Centre d’aide de Rockland. Le 6 octobre le propriétaire du restaurant St-Hubert, Roch Lalande (droite) a été en mesure de remettre un chèque de 884 $ à M. Yvon Huppé (gauche), directeur du Centre. —photo soumise

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