ACTUAL I TÉ
La décision de la Cour suprême accueillie favorablement ailleurs, indiqué qu’au début de la séance publique du conseil municipal, aucune prière n’est dite. Il dit cependant inviter à une minute de silence sur un thème de réflexion pour lancer les travaux.
FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca
Le jugement de la Cour suprême du Canada exigeant aumaire de Saguenay, Jean Trem- blay, de ne plus réciter la prière avant la séance publique du conseil municipal a fait réagir les conseilsmunicipaux de la région. Michel Boyer, maire de Mille-Isles, ac- cueille favorablement cette décision qu’il qualifie d’excellente. « C’est une décision qui devrait être rendue dans les circonstances. Ça reconnaît clairement la laïcité de l’état au Canada », a-t-il concédé. M. Boyer a, par
Pas de prière mais un moment de réflexion « Chez nous, nous n’observons aucun moment de réflexion ni de prière, on ouvre directement la séance, a commenté Mar- cel Harvey, maire de Wentworth. Il n’y a pas d’ingérence de l’église dans nos affaires municipales. » Il salue alors, à l’instar de Carl Péloquin, maire de Lachute, le jugement de la Cour suprême du Canada. « La décision est normale et j’y adhère. On
EN ACTION
UN HOMME QUI A LE CŒUR À LA BONNE PLACE
André Jetté, maire de Saint-André-d’Argenteuil dit non à la prière au conseil municipal, mais oui au crucifix dans la salle du conseil municipal.
est un établissement public, on joue un rôle de gouvernement municipal, on représente tous les citoyens et ça se doit d’être laïc », a tranché M. Péloquin. Son conseiller municipal, Denis Richer, pense pour sa part qu’on devrait accorder un accommodement raisonnable à Sague- nay qui, selon lui, a une grande croyance et laisser M. Tremblay continuer à dire la prière. Il a expliqué qu’à Lachute, la séance du conseil s’ouvre par « un moment de silence pour apaiser tout le monde, pour prendre conscience d’où on est, et pour aider à prendre les grandes décisions. » Non à la prière, oui au crucifix André Jetté, maire de Saint-André-d’Ar- genteuil, a admis qu’il commence directe- ment la séance du conseil municipal, mais qu’il arrive des événements pour lesquels il demande de faire un moment de recueil- lement. Il a cité, comme exemples, le décès de Jack Layton et l’attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo, etc.
« On n’a jamais eu de prières, je ne prône pas cela non plus, je ne pense pas que ce soit la place pour les prières. Il y a les églises, les mosquées et autres lieux de culte pour ça », a argumenté M. Jetté. Il approuve toutefois la présence d’un crucifix dans la salle du conseil de samunici- palité. « Les prières n’ont pas leur place dans la salle du conseil, mais le crucifix oui, car il représente une véritable histoire du Québec, une époque du Québec, nos racines et nos coutumes, a-t-il analysé. Il fait partie de la décoration, je ne l’impose à personne. » Cette argumentation surprend par contre Serge Riendeau, maire de Brownsburg-Cha- tham. « Je ne pense pas avoir un crucifix dans la salle du conseil, ça fait partie des signes religieux, a-t-il estimé. L’hôtel de ville est pour tous les citoyens et il ne doit pas y avoir le côté religieux. » M. Riendeau reconnaît par contre avoir instauré un moment de réflexion avant la séance sur des événe- ments précis.
DR GILLES DUBÉ, dentiste 46, Providence, Lachute, QC J8H3K9 Deux familles de Lachute ont profité de l’invitation du Dr. Gilles Dubé et de sa conjointe Mme Martine Parizeau, pour assister à une présentation au Centre Bell de ‘’La fée des Neiges’’ de Walt Disney. Tout le monde semble avoir apprécié cette belle après-midi!
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KARINE LABONTÉ Représentante
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CAROLE DESABRAIS Adjointe-administrative
FRÉDÉRIC HOUNTONDJI Journaliste
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