Cornwall_2017_02_15

Le Réseau Enfants Disparus fête ses 10 ans Jean Bédard a travaillé sur plusieurs dossiers, en Ontario tout comme au Québec. « Je travaille fort là-dessus, a-t-il fait valoir. Je vérifie mes courriels au moins quatre fois par jour. » — photo Francis Racine

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FRANCIS RACINE francis.racine@eap.on.ca

Québec. « Je travaille fort là-dessus, a-t-il fait valoir. Je vérifie mes courriels au moins quatre fois par jour. » Quand un enfant disparaît, il est impor- tant que l’information circule rapidement pour que tous puissent participer aux efforts

Depuis maintenant 10 ans, Jean Bédard cherche de fond en comble les enfants disparus dans la région. « Tout ça a com- mencé lorsque

de recherche, ne se- rait-ce qu’en gardant l’œil ouvert. « Mon site est en-

Bien que le Réseau Enfants Disparus, autrefois connu sous le nom de Réseau des Enfants et Adultes disparus, siège à Cornwall, plusieurs des ses opérations n’ont pas lieu dans la ville. « Il y a des fugues à Cornwall, a fait valoir M. Bédard. Mais il n’y en a pas tant que ça. »

la petite Cédrika Provencher a été portée disparue à Trois-Rivières, a

tièrement consacré aux enfants qui sont portés manquants et dont les dossiers ont été approuvés par les autorités compé- tentes, c›est-à-dire les corps policiers municipaux, pro- vinciaux et fédéral ainsi que toutes les agences gouvernementales », a ajouté M. Bédard. Au fait, la plupart des cas ne sont pas des enlèvements, mais des fugues. « Il y a beaucoup de fugues chez les jeunes, a précisé M. Bédard, et 99,9 % des

expliquéM. Bédard, lui-même natif de Trois-Rivières. Un soir, j’ai rêvé à la pauvre petite et c’est là que j’ai créé un site Web afin de la retrouver. » Ce site est vite devenu le Réseau Enfants Disparus. Lors de son enquête, M. Bédard aurait tissé des liens avec plusieurs corps policiers, dont les policiers de Trois-Rivières. Depuis, M. Bédard a travaillé sur plu- sieurs dossiers, en Ontario tout comme au

Le Journal, Cornwall

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Le mercredi 15 février 2017

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