Le guide des Allié·es
Chapitre 2
2.3. Je sème des graines d’inclusion : mes premières micro-actions Vos freins levés, vous voici prêt·e à agir. Nos allié·es vous guident dans vos premiers pas et louent les vertus de la bienveillance, du langage inclusif et des micro-actions. Ma 1 re bonne action d’allié·e, c’est quoi ? • Faire preuve de bienveillance et pratiquer une écoute active « La première bonne action d’un·e allié·e, c’est tout simplement d’échanger avec des personnes LGBT+ et de s’intéresser à leur expérience de vie. C’est à la portée de toutes et tous », constate Mathieu Azar , Consultant et co-leaderde Pride@Google chez Google France .
• Me montrer inclusif dans mon langage
Adopter un langage inclusif et accueillant envers toutes les orientations sexuelles et identités de genre, cela paraît simple, mais pour une personne hétérosexuelle ou cisgenre, c’est vite l’écueil involontaire que l’on regroupera sous le terme de présupposés hétéronormés 13 , c’est-à-dire où l’on prend inconsciemment comme standard la perspective hétérosexuelle . Demander à un nouveau collègue masculin : « Est-ce que tu as une femme et des enfants ? » ou « Comment s’appelle ta copine ? », c’est présupposer qu’il est hétérosexuel. « Le salarié LGBT+ va vite se sentir agressé, même si la question est bienveillante », pointe Aurore Carlo , co-fondatrice du réseau Egalité France de Publicis Sapient France . Alors comment adopter un langage inclusif ? En privilégiant les termes neutres : « Vis-tu en couple ? Vis-tu avec quelqu’un ? » sont des termes neutres et ouverts qui nous laissent la liberté de nous raconter comme nous le souhaitons.
Illustration @annawandagogusey
13 Voir notre définition de l’hétéronormativité page 64
35
Made with FlippingBook. PDF to flipbook with ease