Le guide des Allié·es
Chapitre 2
Et il s’exprime avec franchise : « Notre boulot, c’est de faire germer quelque chose dans la tête des gens contre, des imbéciles, et de ceux qui n’ont pas pris conscience, qui n’ont pas réfléchi. C’est comme le fumeur qui doit arrêter, ça murit doucement. »
Pascale Charrier, manager chez Orange, est une alliée émotionnellement très impliquée car elle est la mère d’un jeune gay. « C’est par mon fils que j’ai pris conscience que les LGBTphobies étaient encore très actives. Lors de l’organisation d’une journée des Fiertés dans la ville où étudiait mon fils, des élèves ont été agressés, insultés et leur stand en partie détruit. Cela m’a beaucoup choquée, j’ai pris position sur les réseaux sociaux, j’ai demandé des sanctions auprès de l’école car des étudiants étaient impliqués. Je me suis dit : il faut que je m’engage et j’ai rejoint l’association LGBT+ d’Orange, Mobilisnoo. Alors, oui, je me définis comme une maman de personne LGBT+ mais ce n’est pas exclusif. Je suis aussi une manager et une collègue concernée et je conçois mon rôle comme un rôle de sensibilisation, avec un vrai pouvoir d’action. »
Même crédo pour Séverine Bacquart , maman d’un ado transgenre. « Quand notre fils a fait son coming out transgenre, notre première crainte a été le regard des autres. Moi, j’ai eu besoin d’échanger là-dessus et j’ai rejoint Open, le groupe LGBT+ et Allié·es de Pfizer France. Cela a permis de déclencher des discussions avec des collègues, de créer un espace d’expression et de liberté.
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