Chapitre 3
Le guide des Alié·es
M’impliquer activement dans le développement du réseau ou du groupe LGBT+ et Allié·es de son organisation Sur ce point, il faut se décomplexer et se débarrasser d’idées reçues : les réseaux, groupes et autres associations sont ouverts à toutes et tous et les allié·es y sont les bienvenu·es. Seul impératif : partager des valeurs communes. S’engager activement dans un réseau, c’est le choix fait par Nicolas Malen, manager chez Quadient, Maxime Perrin, jeune commercial chez Legrand et Claire Allaria, aujourd’hui DRH chez Pfizer . Chacun·e y est venu·e avec ses motivations. Claire Allaria se souvient : « Moi, j’avais envie de m’impliquer dans la définition d’un plan d’action et j’ai participé à la mise en place du groupe Open, le groupe LGBT+ et Allié·e·s de Pfizer. Mon fil conducteur, c’est une sensibilité au sujet et la volonté d’agir. » Pour Nicolas Malen , les motivations sont doubles : « J’ai été choqué de choses vues dans ma carrière professionnelle et j’ai deux filles. J’ai envie qu’elles puissent être libres d’aimer qui elles veulent. » Maxime Perrin est également membre du bureau du réseau de son entreprise, Rainbow chez Legrand et consacre trois heures par
mois à son développement. « Dans notre bureau, nous sommes six personnes dont quatre allié·es. En un an, nous avons lancé beaucoup de choses : des conférences et des événements, des objets aux couleurs arc-en-ciel et nous testons des formations de sensibilisation auprès des managers sur les questions LGBT+. C’est super enrichissant ! » Monter une action à destination de parents et de proches de personnes LGBT+ D’autres allié·es choisissent de proposer des actions en direction des parents et des familles LGBT+ et découvrent au passage qu’elles répondent à un immense besoin ! « C’est à partir de ma propre expérience qu’on a lancé une action pour les parents d’enfants LGBT+ sous la forme de webinaires. On a eu beaucoup de prises de parole de parents qui, pour la première fois, pouvaient échanger sur leur quotidien et sur leurs besoins. Les enfants transgenres, notamment, peuvent rencontrer des problèmes psychologiques liés à la non- acceptation sociale de leur identité qui sont parfois très lourds à gérer pour les familles. Et ce sont des bagages que les familles amènent avec elles quand elles viennent travailler. Ces webinaires se sont répliqués de manière virale, preuve d’un véritable besoin. », constate Sylvia Metayer, cadre dirigeante au sein de Sodexo .
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