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LACHUTE NE CROIT PAS AU RAPPORT SUR L’AUTOMATISATION
Devant la nouvelle selon laquelle les travailleurs de certaines villes, dont ceux de Lachute, seront durement touchés par l’automatisation, les autorités municipales lachutoises persistent et signent que cela est faux. « Si on doit prendre l’exemple de Tricentris, il y a une grande partie de lamain-d’œuvre qui se fait par les agences de placement. Donc, robotiser et remplacer certains emplois par des machines est une planche de salut, on ne peut passer à côté de ça », a réalisé Carl Péloquin, maire de Lachute. Il se dit surpris par la nouvelle qui laisse croire que l’automatisation fera du tort à l’emploi dans sa ville. « On était surpris par cette information-là. On n’a pas été informé en amont, a-t-il déploré. Nous, de notre côté, dans les dernières années, on a fait beaucoup de changements. On a diversifié les emplois de niveau industriel. On a des fonds dis- ponibles pour optimiser la façon de fonc- tionner de nos entreprises, pour les aider à s’adapter aux nouvelles technologies. » Dans un contexte de pénurie de main- d’œuvre, la Ville s’explique mal le fait de s’en prendre à l’automatisation. Son
directeur général, Benoît Gravel, ne mâche pas non plus ses mots. Pour lui aussi la machine est incontournable. « L’automatisation est obligatoire et essentielle pour conserver les industries chez nous », a-t-il répété. D’OÙÇA SORT ? Vizusolution, une entreprisemanufactu- rière de Lachute, a profité d’un programme de financement pour son automatisation. Malgré cette introduction des machines dans son fonctionnement, la société a encore créé des emplois, a fait observer M. Gravel avant de demander des comptes aux commanditaires des études résumées dans La Presse canadienne. « C’est curieux de voir les statistiques, de quand elles datent et d’où elles sortent. On ne sait pas d’où ça sort. C’est difficile pour nous de se positionner par rapport à l’étude. On ne se positionne pas aux gros rapports. On se positionne par rapport aux faits dans nos communautés », a tranché le directeur général. Les études seraient issues d’une pré- sentation interne du gouvernement fédéral dont la Presse canadienne aurait
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obtenu copie. Carl Péloquin estime que le document n’est pas fiable. « Dans leurs statistiques, ils regardent le taux de diplo- mation, probablement. Vu qu’on a ça à améliorer, et ça s’est amélioré dans les dernières années, donc on est sur la bonne voie, a concédé lemaire. On a des chiffres qui nous indiquent qu’il y a amélioration, mais on a encore beaucoup à faire pour s’améliorer sur ce point. Selon eux, quand on a un taux de diplomation plus faible on est moins enclin à être plus rapide à s’ajus- ter aux nouvelles technologies. Ils voient un lien de cause à effet, on suppose. »
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DANGERS DE L’AUTOMATISATION À LACHUTE : LE DÉPUTÉ FÉDÉRAL VEUT INTERPELLER SONGOUVERNEMENT
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Le risque d’automatisation qui guetterait des travailleurs, dont ceux de Lachute, est loin de faire l’unanimité du côté du député fédéral d’Argenteuil-La Petite Nation, Stéphane Lauzon. Interrogé par L’Argenteuil , il n’est pas encore convaincu que les conclusions publiées dans les journaux soient vraiment celles de son gouvernement. Il évoque un article de journaliste pour décrire le rapport qui fait état du danger que représente l’automatisation dans une des villes de sa circonscription, Lachute. « J’ai commandé l’étude, je veux l’avoir. Il paraît qu’elle provient de mon gouvernement (...). Moi je veux voir l’étude avant de faire ma thèse car je ne suis pas tout à fait d’accord. On parle d’un article de journaliste », a-t-il précisé. Il espère alors demander de l’information à son gouvernement pour faire la lumière dans ce dossier.
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