Vision_2022_06_15

$0--&$5*7*5 r$0..6/*5: UNE BANDE DESSINÉE POUR LUTTER CONTRE LE RACISME

GÉRARD MALO nouvelles@eap.on.ca

Cette bande dessinée, intitulée Que la col- lectivité gagne! , propose 20 capsules dans le cadre d’une stratégie de lutte contre le racisme et la discrimination. Elles ont pour but de rassembler les membres de la diversité francophone et canadienne autour de l’un des enjeux pré- occupants de notre société. Et cette sensibilisation se veut un partage des faits généralement réels, avec doigté et teinté d’une petite touche d’humour. Le Réseau de soutien en immigration francophone de l’est de l’Ontario, le Réseau en immigration francophone du Centre- Sud-Ouest et le Réseau en immigration francophone du Nord de l’Ontario se sont associés avec la firme Boxia et l’Équipe de santé psychologique d’Orléans, pour mener de l’avant leur stratégie de lutte contre le racisme et la discrimination. Leur but est de sensibiliser, voire éduquer les organismes et le grand public sur les préjugés, le racisme systémique, la dis- crimination et la conscientisation à deux phénomènes souvent vécus en parallèle, soit le privilège blanc et la fragilité blanche. Voici six des principaux personnages que l’on retrouve dans les capsules: trois femmes, dont Mei-Mei Kung Fu d’héritage asiatique, Aminata Waka Waka d’héritage afro-descendant, Julie La Fenêtre d’héritage canadienne-française, et trois hommes, dont Ahamed Bon Couscous d’héritage arabo- musulman, Mopao Piment Vert d’héritage afro-descendant et enfin, Loup Two Sons d’héritage canadien-français et des Pre- mières Nations. Pour raconter leurs histoires, ces person- nages sont mis en scène par le bédéiste d’origine congolaise Body Ngoy. «Pourquoi une bande dessinée pour lutter contre le racisme? Parce que comme on dit, une image vaut mille mots. C’est une manière de concilier le visuel et les choses sérieuses que nous vivons, les peindre, les montrer comme elles se passent dans la réalité, de mettre les gens face à leur réalité avec les images et les textes.»

Le bédéiste Body Ngoy (à gauche), Brigitte Duguay-Langlais du RSIFEO, Paula Assaly, mairesse de Hawkesbury. —photo Gregg Chamberlain

La bande dessinée, a ajouté Body Ngoy, propose des pistes de solution pour les gens qui posent des actes racistes et font de la discrimination parfois de façon inconsciente. «Les gens pourront se reconnaitre dans les mises en situation. Et de là, nous leur proposons des approches pour qu’ils puissent s’améliorer dans l’idée de vivre ensemble, de s’harmoniser avec l’autre.

C’est ainsi que l’on va réussir à faire de notre société canadienne l’une des meil- leures places où vivre.» Brigitte Duguay-Langlais est gestionnaire au RSIFEO, le Réseau de soutien en immi- gration francophone de l’est de l’Ontario. «Moi je vous dirais que la majorité des gens qui commettent ce que j’appelle des micro-agressions, c’est involontaire. Ça veut dire que les gens n’en sont pas

nécessairement conscients. Et je voulais absolument que l’on fasse quelque chose pour leur faire prendre conscience du pri- vilège blanc. On a un privilège puis on est pas vraiment conscient à quel point on peut parfois être involontairement maladroit. Du racisme pur et et dur, moi je dis qu’il n’y en a pas tant que ça. Faut déconstruire les schémas qu’on a eu. C’est pas méchant!»

GROW AN EXTRA ROW TO STOCK FOOD BANKS

CHRISTOPHER SMITH christopher.smith@eap.on.ca

The Eastern Ontario Agri-Food Network (EOAN) has announced the “Grow an Extra Row” campaign to help stock food banks across the region. The campaign encourages private or commercial gardeners and farmers to “grow an extra row” of food and donate the extra harvest to local food banks and meal pro- grams. Discussing what fruits or vegetables are most needed and what kind of volume each organization can handle is an important step to the program, as donating more food than the food banks can move will result in wasted food. Good Food Garden and the Vankleek Hill Food Bank have made their own local expansions to the program. Peggy McDonald of Good Food Garden plants enough for extra CSA baskets specifically to donate to the food bank, and she also allows CSA clients to donate any unused weeks to the food bank.

Les agriculteurs et les jardiniers sont encouragés à cultiver une rangée supplémentaire de produits pour les donner aux banques alimentaires locales. - photo d’archive

get to choose the vegetables that they like and will use. The VKH Food Bank showcases the large variety of vegetables grown locally, offers recipes for lesser-known veggies, and encourages healthy eating. An added bonus

“We agree that Good Food Garden has a great idea,” said the Vankleek Hill Food Bank’s Jane Fantie. “The CSA format delivers fresh vegetables on a weekly basis throughout the growing season. Our clients

is that there is less waste when clients choose what they like!” To learn more about ‘Grow an Extra Row’, visit https://www.agro-on.ca/pages/ grow-a-row.

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