Express_2013_08_09

 gŏđŏ

editionap.ca

Ça roule au Club de pétanque RICHARD MAHONEY RICHARD.MAHONEY@EAP.ON.CA

Sophistiquée et pauvre L’été, c’est l’occasion d’apprécier le plein air et la nature. Et cet été, partout, on peut con- stater des changements dans notre monde. La flore et la faune ont évolué dramatiquement au cours des dernières années. Il y a moins d’arbres et il y a moins de variétés d’animaux et de plantes dans nos champs et forêts. Pour plusieurs raisons, comme les changements climatiques, la modernisation de l’industrie agricole et une infection, nous sommes sur le point de perdre quelques icônes naturels. Parmi les espèces en péril, on retrouve l’hirondelle rustique, la chauve-souris et le pa- pillon monarque. Entre 1966 et 2009, le nombre d’hirondelles rustiques en Ontario a di- minué de 65%. En moins de trois ans, plusieurs espèces de chauves-souris, comme les petites chauves-souris brunes, qui étaient jusqu’à tout récemment les plus communes, ont connu un déclin supérieur à 90 pour cent en Amérique du Nord. Les experts estiment que les populations de monarques auraient diminué de 90% pour l’ensemble de l’Est du Canada. Nous avons un intérêt dans l’avenir de ces espèces. D’abord, prenons les «bibittes». Les oiseaux et les chauves-souris adorent les mouches qui nous dérangent. Les hirondelles peuvent être bénéfiques pour les agriculteurs compte-tenu qu’elles mangent un grand nombre d’insectes qui pourraient autrement endommager les récol- tes et déranger les animaux d’élevage. Les chauves-souris sont insectivores. Elles peuvent capturer de 500 à 1000 insectes à l’heure. Ce petit mammifère nocturne a donc un rôle important à jouer dans la chaîne alimentaire, car il est le seul à pouvoir contrôler certains groupes d’insectes nocturnes, dont certains sont nuisibles à l’agriculture ou à la forêt. Le service rendu à l’agriculture est évalué à 3,7 milliards de dollars par année en Amérique du Nord. Les papillons monarques sont spectaculaires; ils sont une partie intégrale de notre monde naturel et peuvent aider dans la lutte contre certaines maladies. L’être humain a un rôle à jouer dans la préservation des oiseaux et des papillons. Mais la menace à laquelle font face les chauves-souris vient du syndrome du museau blanc. Jusqu’à présent, le syndrome du museau blanc a causé la mort d’environ 5,7 à 6,7 millions de chauves-souris dans 22 États américains et cinq provinces canadiennes. Le public peut aider en partageant ces renseignements. Les gens sont encouragés à sig- naler toute activité inhabituelle des chauves-souris (voler à l’extérieur pendant la journée) ou les cas de chauves-souris mortes, au Centre canadien coopératif de la santé de la faune au 1 866 673-4781, au Centre d’information sur les ressources naturelles au 1 800 667-1940. Au Québec, si vous connaissez un endroit fréquenté par un groupe de chauves-souris du- rant l’été remplissez le formulaire sur le site http://www.mddefp.gouv.qc.ca/faune/sante- maladies/syndrome-chauve-souris.htm ou communiquez au 1 877 346-6763. La population d’hirondelles rustiques a beaucoup diminué depuis le milieu des années 1980. Il existe un moins grand nombre de sites de nidification disponibles, comme des granges ouvertes, et aussi moins d’habitats d’alimentation dans les superficies agricoles ouvertes; mais les raisons de la diminution récente de la population ne sont pas très bien comprises, selon le ministère des Richesses naturelles. Les nids sont souvent détruits lorsque les vieux bâtiments en région rurale sont démolis ou tombent. Des vieilles granges, qui étaient d’accès facile pour les oiseaux, sont rempla- cées par de gros hangars en métal avec des portes hermétiques. La pulvérisation massive de pesticide sur les champs réduit la population d’insectes dont les hirondelles rustiques se nourrissent. Pour les monarques, les gens peuvent donner un coup de pouce en cré- ant une oasis à monarques dans leur jardin ou sur leur balcon. On ne peut pas changer le monde, mais on peut au moins essayer. Peut-être que notre société est-elle plus sophistiquée aujourd’hui qu’avant, mais avec la perte de la flore et la faune, nous sommes un peu plus pauvres.

nants reçoivent un pourcentage des frais d’inscriptions. Les frais sont de 5$ par per- sonne. «C’est l’ambiance», dit M. Kingsbury, ex- pliquant pourquoi le sport est tellement populaire. «Il y aussi l’aspect social». Le club organise cinq tournois par an- née. «Les gens viennent d’un peu partout – Lachute, Grenville, Blainville, Mirabel», relate M. Kingsbury. La pétanque est une version du jeu de boules, qui est aussi ancien que la ci- vilisation des loisirs, passant d’Égypte à la Grèce. Elle aurait été introduite en Gaule par les Romains. Les boules ont d’abord été en argile, en pierre, puis en bois et en- fin en acier.

HAWKESBURY | «Il n’y a rien de plus beau». C’est difficile de contredire Marcel Kingsbury alors qu’il vante les mérites de l’emplacement des terrains de jeux du Club de pétanque de l’île du Chenail. Président du club de 140 membres, M. Kingsbury souligne que les terrains nsont situés à un endroit pittoresque, au nord d’un site patrimonial, La Maison de l’Île, et à l’est du quai situé sur les berges de la rivière des Outaouais. Une soixantaine de personnes ont par- ticipé au tournoi tenu lundi, à l’occasion de la Fête civique en Ontario. Les gag-

Photos Richard Mahoney

Des gens d’un peu partout jouent sur les terrains à côté de la Maison de l’Île.

36 700 copies

Bertrand Castonguay , President, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , D.G. / G.M., roger@eap.on.ca François Bélair , Sales & Development, fbelair@eap.on.ca François Legault , Directeur de l’information/News Editor, francois.legault@eap.on.ca Yvan Joly , Sales director (Hawkesbury), yvan@eap.on.ca François Leblanc , Directeur (Lachute), francois.leblanc@eap.on.ca Gilles Normand , Production & Distribution Mgr., gilles.normand@eap.on.ca Julien Boisvenue , Layout & Prepress Mgr., julien.boisvenue@eap.on.ca

Publié le vendredi par/Published on Friday by : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par/Printed by: Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON Bureau Hawkesbury Office: 1100, rue Aberdeen St., Hawkesbury, ON Tel.: 613 632-4155 • Fax.: 613 632-8601 • 1 800 267-0850 Bureau Lachute Office : 52, rue Principale St., Lachute, QC J8H 3A8 Tel.: 450 562-8593 • Fax.: 450 562-1434 • 1 800 561-5738 # convention : 0040012398 Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable. No content may be reproduced without prior written permission. Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause. Attention : In case of error or omission, in no way will the publisher be liable for more than the amount charged for space concerned. Représentation nationale/National representation Sans frais / Toll free : 1-800-361-6890 Nous invitons les lecteurs à nous faire parvenir leurs lettres qui ne doivent pas dépasser 300 mots. Nous nous réservons le droit de les modifier ou de refuser de les publier. L’expéditeur doit inclure son nom, prénom, adresse et numéro de téléphone. Readers are invited to send us their letters that must not exceed 300 words. We reserve the right to modify them or to refuse to publish them. The writer must include their names, address and telephone number.

Made with FlippingBook HTML5