Transformer l’argile en oeuvres magnifiques
Line Labrecque, une sculptrice de la région, en compagnie de l’une de ses œuvres favorites : la déesse du pardon. — photo Francis Racine
FRANCIS RACINE francis.racine@eap.on.ca
Lorsque j’étais adolescente, j’avais une petite boite de biscuits de Noël, en métal. Dans cette boite se trouvait de l’argile de polymère. Eh bien, cette boitem’a suivie pendant plu- sieurs années. Je ne l’ai jamais jetée. Puis un jour, jeme suis dit : je vais tenter de l’utiliser et si ça ne marche pas, je vais jeter le tout. Et bien, ça a marché! » Toutes les œuvres de la sculptrice sont créées dans sa demeure. En effet, Mme Labrecque utilise son propre four afin de cuire ses créations. « L’argile de polymère, ce n’est pas comme l’argile de terre, a-t-elle expliqué. La température requise afin de cuire le tout est bienmoins élevée que celle
utilisée pour cuire les œuvres faites d’argile de terre. » Un coup d’œil à l’exposition de la sculp- trice a révélé que celle-ci est non seulement douée, mais aussi très créative, du fait que bon nombre de sculptures ont plusieurs utilités. Un crâne humain, une vraie merveille créée à partir d’un simple bloc d’argile, contient une petite lumière. « J’aime faire des choses comme ça, a-t-elle dit en tenant le crâne dans sa main. » Il n’est donc pas surprenant que les pièces deMme Labrecque soient disposées un peu partout à travers samaison. « Je les expose à
travers mamaison, a-t-elle précisé. Je trouve que ça fait beau et puis pourquoi voudrais-je les laisser dans des boites? » D’où vient donc l’inspiration afin de créer toutes ses œuvres différentes? « Je ne fais qu’observer les gens, lemonde et la nature, a confié la dame. C’est facile de trouver de l’inspiration dans tout ce que l’on voit. » Le vernissage officiel deMme Labrecque aura lieu le jeudi 8 décembre au Centre culturel de Cornwall, de 17 h à 19 h. Pour de plus amples informations concernant les œuvres de Mme Labrecque, les intéressés peuvent visiter playsculptlive.blogspot.com ainsi que playsculptlive.etsy.com.
Parsemés sur plusieurs tables, dans le Corrid’Art, se retrouvent plus de 70 objets d’art, tous complètement ou partiellement faits d’argile polymère. La vaste collection appartient et a été conçue par nulle autre que Line Labrecque, une sculptrice ayant grandi à Cornwall et qui travaille avec le médium d’argile polymère depuis maintenant 11 ans. « Ça a commencé d’une drôle de façon, a fait valoir la dame lors d’une entrevue avec Le Journal au Centre culturel de Cornwall.
Le Journal, Cornwall
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Le mercredi 7 décembre 2016
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